jeudi 29 novembre 2007

Karaja


retour des champs




copyright E. Wenger

Karaja



peignes tissés de différents motifs à partir d'épines d'arbres


copyright E.Wenger

Karaja


pêcheur heureux d'un pirarucu, le plus grand poisson d'eau douce d'Amazonie



copyright E.Wenger

Karaja



jouets en terre séchée au soleil


copyright E.Wenger

Karaja


jeunesse heureuse


copyright E.Wenger

Karaja



cuisine





copyright F. Salvador

Karaja


faire son lit à partir de feuilles de palme






copyright F. Salvador

Karaja



vie de village





copyright F. Salvador

Karaja













copyright F. Salvador

Karajas



Jeunes filles Karaja pubères dansant avec leur masque





copyright F. Salvador

lundi 26 novembre 2007

la légende du dauphin (boto en portugais)

Les femmes du village allaient toujours ensemble à la rivière et le soir elles ne s'intéressaient plus à leur mari qui s'en sont inquiétés et ont cherché à en connaître la raison. En fait, elles allaient à la rivière, appelaient le caïman qui sortait de l'eau et leur apportait plein de poissons. Elles le préparaient avec de nombreux fruits de la forêt. Ensuite le caïman s'étendait pour faire la sieste en s'appuyant sur les femmes. Puis il faisait l'amour avec chacune d'elles. Bien sûr, hors de l'eau, le caïman devenait un bel homme.

Le cacique (chef de village), inquiet, demanda à un enfant d'aller suivre sa mère pour voir ce qu'il se passait. Comme elle refusait de l'emmener, il lui dit : "si je ne peux pas venir avec toi, je te tuerai avec mon arc". Elle a donc accepté del'emmener et il a tout vu mais elle lui a fait promettre de ne rien dire. Il a promis. Mais son oncle lui a demandé de raconter et de venir le raconter près de la case Aruana (maison des hommes au-dessus de dix ans). Son père ne voulait pas car l'enfant était trop jeune. Le garçon l'a à son tour menacé de le tuer. Il a donc accepté à condition qu'il reste devant la case. Et le garçon a raconté.

Les hommes décidèrent d'éliminer le caïman. Ils ont rusé. Le garçonnet a imité le cri des femmes pour appeler le caïman. Il est venu. Comme dans le temps hommes et femmes avaient les cheveux longs, le caïman ne fit pas de difficulté. Ils mangèrent poissons et fruits. Puis le caïman s'endormit sur les hommes qui l'ont tué. Ils ont fait manger sa chair par les femmes. Elles furent furieuses en l'apprenant et commencèrent à lutter avec les hommes. Les hommes avec la pointe des flèches retournées, les femmes avec les pointes en avant. Beaucoup d'hommes sont morts et les femmes sont parties en annonçant qu'elles quittaient les hommes pour devenir dauphins. Depuis ce jour, les hommes ne tuent ni ne mangent les dauphins.

Mythe recueilli auprès de Luis Macuaré Karaja du village Tytema en mars 1999.

Tribos Guarani



Guarani - Povo de língua da família Tupi-Guarani. Na época da chegada dos europeus, viviam nas regiões entre os rios Uruguai, Iguaçu e Paraná, a leste do rio Paraná (atualmente sul de Mato Grosso do Sul; oeste de São Paulo, Paraná, Santa Catarina, Rio Grande do Sul; Paraguai; norte da Argentina e Uruguai). Nos séculos XVII e XVIII, grande parte desses territórios era de domínio espanhol onde foram instaladas missões de jesuítas ligadas a província espanhola da Companhia de Jesus. Os jesuítas estudaram e documentaram fartamente a língua Guarani desde 1625. Nessas missões, de economia marcadamente coletivista, os Guarani atingiram alto grau de desenvolvimento e domínio de técnicas européias, mas tornaram-se presas fáceis para os bandeirantes paulistas e, posteriormente, fazendeiros paraguaios. Após a destruição das missões, os índios que não foram capturados fugiram para as matas e juntaram-se a grupos que haviam permanecido independentes. Dirigiram-se também para o Paraguai, onde o Guarani Paraguaio é falado hoje por cerca de 3 milhões de pessoas; para a Bolívia, onde o Guarani Boliviano (ou Chiriguano) é falado por cerca de 50 mil pessoas; e para o norte da Argentina. Dos índios capturados, alguns foram levados como escravos pelos bandeirantes e outros foram empregados, como mão-de-obra escrava ou quase, pelos fazendeiros que iniciaram a ocupação destas terras com a extração de erva-mate. (Foto:Grupo Nhãmandu Mirim)