jeudi 24 janvier 2008

Impacto da recessãoeconômica dos USA pode chegar ao Brasil via commodities



23.01.08


Os fundos de pensão e investimento são os grandes especuladores na Bolsa de Chicago, nos Estados Unidos, que chega a movimentar até 12 vezes o volume mundial da safra anual de soja. Se a recessão bater neles, o impacto aqui em baixo será grande. Vejam mais em http://www.observatoriodoagronegocio.com.br


Agravamento da crise dominará reunião em Davos: Fórum Econômico Mundial começa hoje 

O agravamento da crise nos mercados mundiais e o temor de uma recessão nos Estados Unidos vão dominar os debates no Fórum Econômico Mundial de Davos, que reunirá a partir de hoje, durante cinco dias, os mais poderosos empresários e políticos do mundo. Vejam mais em http://www.observatoriodoagronegocio.com.br


A soja transgênica avança no Brasil 

Apesar da convencional ter prêmio aos produtores, agronegócio embarca na dependência do monopóplio da Monsanto. Vejam  em http://www.observatoriodoagronegocio.com.br


O Observatório solicitou, ontem, uma entrevista com algum dirigente da Brasil Ecodiesel que pudesse responder às dez questões formuladas no comentário de ontem. Até o fechamento desta edição ainda não havia resposta a esse pedido.


Na Amazônia “sempre” há perigo!, é o editorial do Padre Edilberto, do MDS e Radio Rural, de Santarém, Pará, protestando contra o preconceito dos "sulistas" que inclueiram a região no reaparecimento da febre amarela. Vejam em http://www.observatoriodoagronegocio.com.br

vendredi 18 janvier 2008

le détournement du fleuve Sao Francisco

ICRA News

L'évêque brésilien Dom Luiz vient de mettre fin – suite à son transfert à l’hôpital - à une grève de la faim de 24 jours pour protester contre le détournement du fleuve Sao Francisco.
Le gouvernement lui avait promis lors de sa première grève de la faim qu'il ne réaliserait pas ce projet mais il a été remis sur les rails avec encore moins de concertation. 

En effet, le gouvernement brésilien persévère dans sa volonté de détourner les eaux du fleuve Sao Francisco en contradiction avec la législation et les avis du Comité de bassin hydrographique, de la Conférence nationale de l'Environnement, des réunions publiques, des populations concernées

Les autorités viennent d’annoncer la reprise des travaux interrompus un temps par les actions en justice entamées par les opposants à ce projet. 

Ce projet a pour but affiché d'alléger la sécheresse du Nord-Est. En réalité, 70% des eaux déviées serviront à l'irrigation de grandes exploitations et des industries agroalimentaires d'exportation. 26% sont destinées à approvisionner les grandes villes. Il ne restera que 4% aux populations rurales qui ne pourront pas payer une eau qui deviendra trop chère pour eux. 700 km seront canalisés et 8 barrages construits

Ce projet va priver les peuples indigènes (et les populations rurales) le long de ce fleuve de leur eau nourricière au bénéfice des grands propriétaires de cultures d'exportation et des villes en aval. 

Les populations indigènes rejettent ce projet : “Un anémique ne peut pas donner de sang. Dévier l'eau va tuer ce qui reste du fleuve qui meurt déjà de pollution. Nous ne pourrons plus cultiver dans les zones humides et notre peuple est appelé à disparaître.

Le site de l’ACME pour signer contre ce projet 

les Yanomamis appellent les chefs d'état à signer la résolution de l'ONU

ICRA News

Les Yanomami d'Amazonie en ont appelé à la chancelière allemande Angela Merkel, qui s'est posée en défenseuse de l'environnement et des droits de l'Homme, pour qu'elle fasse ratifier la convention 169 de l'OIT sur la protection des peuples indigènes. 

Le porte-parole des Yanomami, le chaman Davi Kopenawa, a déploré le manque de soutien international accordé à sa tribu, dans le quotidien allemand Neue Osnabrücke Zeitung. 

J'appelle Mme Merkel, les hommes politiques d'Allemagne et les autres chefs de gouvernement d'Europe à signer la convention 169 de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui protège les peuples indigènes au niveau mondial, a-t-il dit. 

La convention 169, entrée en vigueur en 1991, reconnaît la notion de “peuples autochtones“ et est le seul instrument juridique existant à caractère obligatoire pour la protection des peuples indigènes et tribaux. Mais à peine une quinzaine d'Etats l'ont ratifiée, essentiellement sud-américains. En Europe, le Danemark, la Norvège et l'Espagne l'ont signée. 

Le ciel est sombre et plein de fumée parce que les Blancs brûlent la forêt. L'été dernier a été chaud comme jamais auparavant. Nous sommes très inquiets que le feu tue tous les animaux et les oiseaux de la forêt, et nous les hommes“, a déclaré M. Kopenawa. 

Jusqu'à 30.000 chercheurs d'or ont foulé dans les années 1980 le territoire des Yanomami, apportant des maladies, a ajouté le chaman. “Il y a aujourd'hui le paludisme, la tuberculose, la rougeole, la grippe et des maladies sexuellement transmissibles comme la gonorrhée et la syphilis, et même le cancer“, a-t-il déploré. 

Des chercheurs d'or reviennent aujourd'hui dans la région et “salissent nos fleuves avec du mercure“, a fustigé Davi Kopenawa. En outre, des élevages de bovins et des plantations de riz "se rapprochent de notre territoire, soutenus par des politiciens (...) qui préfèreraient voir les Yanomami morts plutôt que vivants“.

Les Yanomami forment l'un des principaux peuples de la forêt amazonienne du Brésil et du Venezuela. Ils seraient plus de 25.000, répartis de part et d'autre de l'Orénoque, vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette.