vendredi 10 juin 2011

Denunciar a liberaçao da barragem Belo Monte !

Caros amigos do mundo enteiro,

A presidente Dilma deu o sinal verde para a construção da barragem de Belo Monte que destruirá enormes áreas da Amazônia. O cacique Raoni, chefe do povo caiapó, jurou lutar contra a usina até o fim. Vamos apoiá-lo e enviar uma inundação de telefonemas à presidenta Dilma, instando-a a impedir Belo Monte e salvar a Amazônia agora!

A presidente Dilma acabou de aprovar a construção de Belo Monte, a usina que irá devastar parte do Xingu, na Amazônia, e o futuro do povo caiapó. O chefe deles, cacique Raoni, lançou um chamado, jurando lutar contra a usina até o fim. Sua coragem está inspirando milhões de brasileiros a agir para impedir Belo Monte, e nós podemos ajudar a fazer a diferença.

Nos dias seguintes ao anúncio, uma crescente onda de protestos varreu o país e ontem o Ministério Público Federal do Pará entrou com a 11a. ação civil criminal contra Belo Monte pelo não cumprimento de medidas prévias exigidas para preparar a região para os impactos sócio-ambientais. A pressão sobre a presidente Dilma está se intensificando e se mais brasileiros agirem, nós podemos ter um impacto importante em conseguir reverter a situação. O governo ainda pode impedir Belo Monte e desenvolver estratégias de energia alternativa sem destruir a Amazônia nem violar os direitos dos povos indígenas e ribeirinhos da região, mas isso só vai acontecer se um número suficiente de brasileiros se manifestarem.

Nos próximos dias, vamos apoiar o cacique Raoni telefonando intensamente para a presidenta Dilma pedindo para ela salvar a Amazônia. Veja abaixo o número para o qual ligar e o que dizer. Depois de ligar, veja abaixo o link para compartilhar os detalhes de sua chamada com milhares de brasileiros.
Estes são os números de telefone para ligar para a presidente Dilma
(61) 3411-1225
(61) 3411-1200
(61) 3411-1201Aqui estão algumas sugestões do que dizer – lembre de ser educado e respeitoso ao ligar.

Eu estou ligando para insistir que o projeto da usina de Belo Monte seja interrompido
Construir a usina destruirá 400.000 acres de floresta tropical Amazônica - um desastre para animais, plantas, e pessoas que dependem desse ecossistema sensível para viver
40% dos requisitos em saúde, educação, saneamento e proteção às terras indígenas não estão sendo garantidos pelo consórcio Norte Energia S.A. (NESA)
Violência e especulação de terras cresceram nos últimos meses enquanto saúde, educação e saneamento são escassos na área de Belo Monte
Nós devemos impedir Belo Monte agora, antes que o povo caiapó tome medidas desesperadas e arrisque suas vidas por causa da usina de Belo Monte Se não conseguir completar a ligação, continue tentando -- isso significa que estamos congestionando as linhas e tendo um impacto.

Depois de fazer sua ligação, clique abaixo para compartilhar os detalhes de sua ligação: http://www.avaaz.org/po/stand_with_chief_raoni/?vl
O Brasil tem o potencial de ser o maior líder mundial em proteção ambiental, e no ano que vem vai sediar o Rio+20. Porém neste momento, quando outras nações olham para o Brasil, elas vêem um país prestes a destruir florestas tropicais com as alterações no Código Florestal e tirar à força as pessoas de suas terras. Juntos nós podemos salvar a reputação do Brasil pedindo para a presidente Dilma defender o meio ambiente -- e construir um futuro de que todos nós, das tribos ao longo do Xingú aos netos das famílias urbanas, podemos ter orgulho.

pétition contre le barrage de Belo Monte à signer massivement !

Bonjour à tous,

en allant sur le lien internet suivant vous pourrez accéder à la signature de la pétition lancée par le chef kayapo Raoni contre l'autorisation du barrage de Belo Monte sur le fleuve Xingu au détriment de la forêt, des peuples autochtones qui vivent dans la région et du fleuve lui-même. Le barrage ne servira qu'à alimenter en électricité des activités dites de développement hors de la région. Une série de barrages est prévue sur les autres fleuves d'Amazonie. Une fois régulés, ces fleuves deviendront des voies navigables destinées à exporter le soja et le bois vers l'étranger. L'Amazonie est en grand danger ! Les peuples indigènes ne sont pas contre le développement mais ils veulent un développement qui leur soit utile !

Cette autorisation s'est faite sans que les conditions requises soient remplies (voir les articles précédents), sous la pression du gouvernement. Les autorités judiciaires de l'état du Para envisagent des poursuites. Les Amérindiens ne vont pas laisser le barrage se contruire sans réagir.

Raoni et les kayapos n'ont pas dit leur dernier mot et comptent sur vous pour continuer à appuyer leurs actions et à diffuser le plus largement possible la pétition mise en ligne sur notre site. Que ceux qui veulent nous aider, et ils sont nombreux, se rassurent : Raoni fera sans aucun doute appel à votre soutien pour d'autres actions dans un futur proche (des choses se mettent en place pour la rentrée).

En attendant, afin que l'élan qui s'est levé ces derniers jours ne deviennent pas feu de paille, nous vous invitons à continuer à propager la pétition de Raoni à travers vos comptes Facebook et Twitter et ceux de vos amis, ou à l'intégrer dans vos blogs ou sites, par le biais des icônes que nous avons créé à cette attention : http://raoni.fr/signature-petition-1.php (voir colonne de gauche).

RAONI ET SON PEUPLE COMPTENT SUR VOUS. LE CHEF VOUS ADRESSERA UN MESSAGE SUR SON SITE DANS LES JOURS QUI VIENNENT.

Il est encore temps d'agir pour empêcher cette construction !

Signez la pétition SVP massivement !

http://raoni.fr/signature-petition-1.php

mercredi 8 juin 2011

le barrage de Belo Monte autorisé !

02.06.2011

http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html

L’autorisation donnée par le gouvernement brésilien de construire le barrage de Belo Monte essuie de sérieuses critiques !

Des organisations de protection de l’environnement et de défense des peuples indigènes disent que la décision fut précipitée. Afin de minimiser les dommages, le gouvernement annonce un ensemble de mesures destinées au développement social et environnemental de la région du fleuve Xingu.

Le président de l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables (IBAMA), Curt Trennepohl, reconnaît que la construction de l’usine hydroélectrique de Belo Monte sur le fleuve Xingu va entraîner des dommages environnementaux. Trennenpohl affirma aussi que « si, d’un côté, il y a une perte environnementale, de l’autre, il y a un gain socio-environnemental très important. »

Comme exemple de bénéfices qui pourraient découler de la construction de l’usine, il cita la commune d’Altamira, métropole de la région, qui jusqu’ici privée de l’assainissement de base en serait désormais pourvue. La déclaration du président de l’IBAMA fut faite durant l’annonce officielle à Brasilia de l’autorisation de lancer la construction du barrage de Belo Monte dans l’état du Para, région Nord du Brésil.

La principale critique entendue à Brasilia après l’annonce porte sur le non respect des conditions ou exigences préliminaires imposées pour l’obtention de l’autorisation. En accord avec Marcelo Salazar, coordinateur adjoint du projet Xingu de l’Institut Socio-Environnemental (ISA), l’IBAMA concéda l’autorisation sur la base des études de la société Norte Energia (Energie du Nord) maître d’ouvrage du projet et à partir d’une inspection de terrain d’une durée de 10 jours. « Quand les gens entrent dans les détails des conditions imposées et commencent à comprendre leur complexité, ils voient que c’est impossible », continua Salazar.

Comme exemple d’exigence non remplie, Salazar cita le système d’assainissement d’Altamira et des villes voisines. Selon l’ISA, cette structure d’assainissement devrait, au contraire de ce qu’avance le président de l’IBAMA, être disponible avant le commencement des travaux. « L’autorisation va être donnée et la région n’est pas prête. De même nous ne voyons pas d’indicateur montrant que cette région va être préparée d’ici le lancement des travaux. » déplora Salazar. Le gouvernement estime que la construction va générer 20 mille emplois directs et 80 mille indirects, ce qui de facto augmentera significativement le nombre d’habitants de la région. »

L’IBAMA garantit qu’il va surveiller l’application de toutes les normes environnementales et va interrompre les activités en cas de non respect. Curt Trennenpohl expliqua que plusieurs de ces conditions ne pourront être respectées qu’au cours des travaux. « L’IBAMA considéra que les 40 conditions exigées pour l’autorisation de l’ouvrage étaient abordées de manière satisfaisante. »

Communautés indigènes


Le ministre brésilien des Mines et de l’Energie, Edison Lobão, a insisté sur le fait que les communautés indigènes sont hors de danger car, d’après lui, la plus proche de l’usine hydroélectrique se situe à 31 km. « Aucune réserve indigène ne sera inondée par Belo Monte. Aucun indien n’aura à quitter l’endroit où il se trouve actuellement. Il n’y a donc rien à dire sur des préjudices qu’auraient à subir les communautés indigènes, que nous souhaitons préserver pour toujours. Aucun indien ne sera affecté par le lac de Belo Monte » garantit le ministre Lobão.

Mais telle n’est pas la vision qu’en a Renato Santana, représentant du Conseil Indigéniste Missionaire (CIMI). D’après lui, « le peuple Arara vit du fleuve Xingu et l’impact sur Volta Grande sera très grave sur la communauté. » Santana alerte sur une situation semblable pour d’autres tribus. « Les Caiapo vont aussi perdre une bonne part de leurs conditions de subsistance avec les barrages qui vont être construits. »

« Révolution économique et sociale »

Le ton adopté par le gouvernement avec cette annonce vise à valoriser le développement de la région dans laquelle sera installée l’usine. Le ministre Edison Lobão dit “qu’il y aura une révolution économique et sociale » autour de Belo Monte. « Jamais, cette région n’aurait eu à si court terme l’opportunité de croître autant, d’évoluer autant, de recevoir autant d’importants bénéfices sans l’existence de Belo Monte » dit Lobão.

Cette perspective du développement est prise en charge par le Plan de Développement Régional Durable (PDRS) du Xingu, détaillé par le gouvernement peu de temps après l’annonce de l’autorisation de commencement des travaux. Le Plan, selon Brasilia, a pour objectif de « promouvoir le développement durable de la région du Xingu, la participation de la population dans sa gestion et la présence des principales institutions gouvernementales de manière visible, permanente et coordonnée. »

Le paquet de mesures socio-environnementales inclut trois volets principaux. Le premier consiste à créer le Comité de gestion du Plan, composé de représentants des gouvernements fédéral et régional, des municipalités, des communautés indigènes, des mouvements sociaux, des organisations environnementales, des groupements syndicaux de travailleurs ruraux, urbains, de pêcheurs et de patrons. Le Comité qui devra commencer ses activités le 3 juin sera responsable de la définition des priorités et du suivi de la mise en œuvre des actions du Plan.

Le second volet annoncé est l’installation à Altamira de la Maison du Gouvernement fédéral. Ce sera une espèce de représentation locale des principales institutions du gouvernement dans le but d’accélérer la résolution de demandes futures. La troisième mesure est l’opération Cidadania Xingu (Citoyenneté Xingu), un groupe bénévole qui va offrir pendant deux jours des services de base à la population locale, comme la délivrance de documents, l’accompagnement d’entrepreneurs individuels et la régularisation environnementale.

Le PARA lance des poursuites judiciaires

Le Ministère public fédéral de l’état du Para a lancé 11 actions en justice contre le projet d’usine hydroélectrique. La semaine dernière, l’institution a envoyé une recommandation à l’IBAMA, sollicitant le report de l’autorisation jusqu’à ce que toutes les actions de prévention et de réduction des impacts sur l’environnement soient réalisées.

En réponse à une remise en question judiciaire possible de l’autorisation permanente, la ministre de la planification, Miriam Belchior, affirma que le dossier est « robuste » et que le gouvernement est « tranquille » et préparé à une éventuelle bataille judiciaire. Elle reconnut toutefois que le Ministère public a le droit d’actionner la justice en relation avec la procédure d’autorisation.

Le service de presse du Ministère public fédéral du Para confia à la Deutsche Welle que l’institution se prononcera seulement après l’analyse des détails de la concession annoncée par l’IBAMA.


Auteur: Ericka Galindo

mardi 7 juin 2011

Le barrage de Belo Monte autorisé malgré tout !

02.06.2011
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html

Após liberação de Belo Monte, governo brasileiro enfrenta críticas

Entidades ambientalistas e de defesa de povos indígenas dizem que decisão foi precipitada. Para minimizar danos, governo anuncia pacote de medidas para desenvolvimento socioambiental da região do rio Xingu.

O presidente do Instituto Brasileiro do Meio Ambiente e dos Recursos Naturais Renováveis (Ibama), Curt Trennepohl, reconheceu que a construção da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, vai significar danos ambientais. Trennepohl afirmou que, "se, por um lado, há uma perda ambiental, por outro lado há um ganho socioambiental muito grande".Como exemplo de benefícios que poderiam surgir com a construção da usina, ele citou o município de Altamira, cidade polo na região, que ainda não tem saneamento básico total e que passará a ter com a obra. A declaração do presidente do Ibama foi feita durante o anúncio oficial, em Brasília, da licença que autoriza o início das obras da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, no estado do Pará, região Norte do Brasil.A principal reclamação ouvida em Brasília depois do anúncio foi o descumprimento de condicionantes, ou exigências preliminares que precisariam ser atendidas para a concessão da licença. De acordo com Marcelo Salazar, coordenador adjunto do projeto Xingu da organização Instituto Sócio Ambiental (ISA), o Ibama emitiu essa licença com base em estudos da própria Norte Energia, empresa que conduzirá as obras, e a partir de uma vistoria de campo que durou 11 dias. "Quando a gente vai para o detalhamento dessas condicionantes e começa a entender a complexidade delas, a gente vê que é impossível", disse Salazar.Como exemplo de uma exigência não atendida, Salazar citou o sistema de saneamento de Altamira e cidades próximas. A visão do ISA é que, ao contrário do que disse o presidente do Ibama, essa estrutura de saneamento deveria estar pronta antes da concessão da licença. "A licença está saindo e a gente não tem a região preparada e também não conseguimos ver um indicativo de que essa região vai estar preparada até o início da instalação", alertou Salazar. A estimativa do governo é que a obra gere 20 mil empregos diretos e 80 mil indiretos, o que poderá aumentar significativamente o número de moradores na região.O Ibama garante que vai estar atento ao cumprimento de todas as normas ambientais e pode interromper as atividades caso haja algum descumprimento. Curt Trennepohl explicou que muitas das condicionantes só serão cumpridas ao longo das obras. "Das 40 condicionantes estabelecidas para a emissão da licença de instalação, o Ibama considerou todas em condições satisfatórias para a emissão da licença.Comunidades indígenasO ministro brasileiro de Minas e Energia, Edison Lobão, foi enfático ao dizer que as comunidades indígenas estão fora de perigo, já que, segundo ele, a mais próxima da usina fica a 31 quilômetros. "Nenhuma reserva indígena será alagada por Belo Monte. Nenhum índio terá que sair de onde se encontra hoje. Não há, portanto, o que falar em torno de prejuízo das comunidades indígenas, que queremos sempre preservar. Nenhum índio será afetado pelo lago de Belo Monte", garantiu Lobão.Mas não é essa a situação descrita por Renato Santana, representante do Conselho Indigenista Missionário. Segundo ele, "o povo Arara vive do rio Xingu e o impacto na Volta Grande vai ser forte para a comunidade". Santana alerta sobre uma situação semelhante para outras tribos: "Os caiapós também vão perder boa parte das condições de subsistência com as barragens que vão ser construídas"."Revolução econômica e social"O tom adotado pelo governo com o anúncio é o de valorização do desenvolvimento da área onde será instalada a usina. O ministro Edison Lobão disse que "haverá uma revolução econômica e social" ao redor de Belo Monte. "Jamais aquela região, em curto prazo, teria condições de crescer tanto, de evoluir tanto, de ter tamanhos benefícios se não fosse a existência que começa agora de Belo Monte", disse Lobão. Esta perspectiva de desenvolvimento está amparada no Plano de Desenvolvimento Regional Sustentável (PDRS) do Xingu, detalhado pelo governo logo após o anúncio da autorização para o início das obras. O plano, segundo Brasília, tem o objetivo de "promover o desenvolvimento sustentável da região do Xingu, a participação da população em sua gestão e a presença dos principais órgãos governamentais de forma visível, permanente e coordenada". O pacote de medidas socioambientais envolve três ações principais. A primeira é a instalação do Comitê Gestor do Plano, formado por representantes dos governos federal, estadual e municipais, comunidades indígenas, movimentos sociais, organizações ambientais, entidades sindicais dos trabalhadores rurais, urbanos, de pescadores e entidades patronais. O Comitê, que deverá iniciar as atividades nesta sexta-feira (03/06), será responsável pela definição de prioridades e pelo monitoramento da execução das ações do Plano. A segunda medida anunciada é a instalação, em Altamira, da Casa do Governo Federal. Será uma espécie de representação local dos principais órgãos do governo para agilizar a resolução de demandas futuras. A terceira medida é a operação Cidadania Xingu, um mutirão de dois dias que vai oferecer serviços básicos à população local, como emissão de documento, orientação para empreendedores individuais e regularização ambiental. Pará move ações judiciaisO Ministério Público federal no estado do Pará já entrou com 11 ações na Justiça contra o projeto da Usina. Na semana passada, o órgão enviou uma recomendação ao Ibama, solicitando o adiamento da concessão da licença até que todas as ações de prevenção e redução dos impactos socioambientais do projeto estivessem cumpridas. Em resposta a um possível questionamento judicial para a licença permanente, a ministra do Planejamento, Miriam Belchior, disse que o licenciamento está "robusto" e o governo está "tranquilo" e preparado para uma possível batalha judicial. Ela reconheceu, também, que o Ministério Público tem o direito de acionar, eventualmente, a Justiça em relação ao licenciamento. A assessoria de imprensa do Ministério Público Federal no Pará disse à Deutsche Welle que o órgão só irá se pronunciar depois de analisar os detalhes da concessão anunciada pelo Ibama.

Autora: Ericka Galindo
Revisão: Roselaine Wandscheer

vendredi 15 avril 2011

Exposition sur l'art Karaja à Sao Paulo, Brésil

Arte Karajá - bonecas, objetos e fotos Data: 23 de março a 20 de abril de 2011 Local: Museu da Cultura (Faculdade de Ciências Sociais PUC/SP) Informações: http://agendamc.wordpress.com / museudacultura@pucsp.br / 113670-8559 / 11 3670-8331 OS KARAJÁ Sandra Lacerda Campos Falantes da língua macro jê os Karajá são habitante seculares de regiões que margeiam o rio Araguaia, nos Estados de Goiás, Mato Grosso, Pará e Tocantins, com grande concentração na Ilha do Bananal, a maior ilha fluvial do mundo. Se autodenominam Inў (Inã), sendo o nome Karajá atribuído pelos índios Guarani, quando estes acompanhavam os portugueses nos primeiros anos da colonização. A arte cerâmica no mundo Karajá é uma atividade exclusivamente feminina em que desde pequeninas as meninas observam suas mães, tias e avós a modelarem a argila em forma de potes, panelas e principalmente nas conhecidas bonecas e figuras, com os mais variados formatos e tamanhos. A arte figurativa, denominada como Ritxokó, encena a vida cotidiana, religiosa, cerimonial e mitológica, além dos animais da fauna local. São figuras lúdicas que contribuem para a socialização das crianças, que enquanto brincam, reconhecem na dramatização os papéis sociais, as divisões de idade, cenas de parto, trabalho doméstico, entre outros. Além disso, apreendem o mundo supranatural presente na mitologia e representado nas pequenas figuras. Entre 5 e 6 anos de idade as meninas ganham de presente um conjunto de bonecas composto por 10 ou 12 figuras, conhecido como “família”, representando avô, avó, recém nascido, criança pequena, pai e mãe, menino e menina pré pubertários, fase de iniciação feminina e masculina, jovens solteiros. As diferenças de status são reconhecidas pela pintura corporal, pelo corte de cabelo e adereços. Com a intensificação dos contatos com os não índios, chamados de Tori pelos Karajá, pois foram avisados pelo pássaro Toritori de sua chegada, o estilo das figuras tem se modificado. As Hankanaritxokó ou bonecas antigas eram confeccionadas com cabelo de cera, com formas exageradas, sem braços. Por volta da década de 1950, com influências do Serviço de Proteção ao Índio, as figuras foram ganhando outras formas, acrescentando membros mais definidos e cenas da vida cotidiana, para que tivessem maior valor de comércio. As bonecas antigas não se sustentam na posição em pé ou sentadas, não despertando muito o interesse de turistas que gostam de expor seus bibelôs. As bonecas modernas que geralmente são modeladas na posição sentadas aumentaram o seu poder de venda, fornecendo certa autonomia financeira aos Karajá, como propunha o SPI. Até hoje não se conhece outro grupo indígena brasileiro que produz esse tipo de artefato, o que vem povoando acervos de museus nacionais e estrangeiros com essas curiosas figuras. O exame de coleções de bonecas armazenadas em museus aliado à pesquisa de campo e as bases conceituais da antropologia, vem favorecendo a análise de conexões entre arte e sociedade, em que o objeto assume o testemunho de práticas sociais vinculadas à cultura de origem. Nas inúmeras coleções museológicas analisadas não foi possível compor nenhuma “família” de bonecas, o que tornou a pesquisa de campo fundamental para a descoberta dessa informação, levando à compreensão da estrutura familiar Karajá e da dinâmica de mudanças ou permanências de várias esferas da vida social. ARTE KARAJÁ Carmen Junqueira Talvez uma faceta pouco conhecida do mundo indígena é a qualidade artística dos bens que as pessoas produzem e reproduzem no interior de suas comunidades. Ali paira no ar aquilo que Darcy Ribeiro expressou como sendo a vontade de beleza, que é o empenho em alcançar a perfeição. Corpo, mão e cabeça, treinados através das gerações, se dedicam a revelar o melhor de suas habilidades na elaboração da música, da dança, cestaria, adorno plumário, pintura corporal e cerâmica. Uma característica importante dessa criação artística é o fato dela estar articulada estreitamente com a vida concreta das pessoas, seus valores e seus sonhos. É o que vemos nessa exposição de bonecas karajá em que as ceramistas, todas elas mulheres, cuidam de criar um objeto que satisfaça a necessidade lúdica das crianças, ao mesmo tempo em que transmitem a elas os símbolos e sinais da sua tradição. Nas bonecas igualmente estão representadas situações da vida cotidiana, padrões estéticos que marcam o povo karajá, sua vida ritual e visão mitológica do universo. BONECAS-BRINQUEDO Dorothea Voegeli Passetti A família de 11 pequenas bonecas Karajá doada por Sandra Lacerda Campos ao Museu da Cultura não compõe apenas mais um item incorporado ao nosso acervo. Somos junto com o Museu de Arqueologia e Etnologia da Universidade de São Paulo, onde ela atua orientando e supervisionando pesquisas, a única outra instituição que guarda uma coleção completa destas bonecas, e que mostramos agora nesta exposição. O conjunto de bonecas destinado a cada menina, usado como brinquedo, foi descoberto pela antropóloga durante pesquisa de campo realizada para seu doutorado, Bonecas Karajá, modelando inovações, transmitindo tradições, que orientei no Programa de Estudos Pós-Graduados em Ciências Sociais da PUCSP. Bonecas são brinquedos e como tal, inevitavelmente ensinam algo, aproximando crianças de habilidades para lidar com a vida. Com a preciosa família de bonecas de barro que as pequenas meninas recebem de suas avós ou outras mulheres aparentadas, elas aprendem a brincar de mãe, como qualquer menina, e por meio delas lhes é transmitida a organização da sociedade Karajá a partir de categorias de idade pelas quais todos os indivíduos passam durante suas vidas. Os meninos participam das brincadeiras nas quais as crianças se familiarizam com as diversas categorias etárias e sociais através das pinturas nas bonecas, que reproduzem as marcas reais dos corpos masculinos e femininos. Quando as bonecas se quebram nas brincadeiras, elas não serão repostas. Considera-se simplesmente que preencheram suas funções. Passou muito tempo para se desvendar este segredo entre os Karajá e isso foi possível devido à minuciosa pesquisa etnográfica realizada em vários períodos, aliada à busca de informações em registros de museus. Brinquedo efêmero, feito a partir de padrões estéticos tradicionais e rígidos pelas mãos das artistas (como é toda mulher Karajá, apesar de diferenças quanto às habilidades e aos talentos) o conjunto de bonecas refaz, pelas brincadeiras, a vida desta sociedade. Exposition du 24 mars au 20 avril au Musée de la Culture Faculdade de Ciências Sociais PUC-SP