mardi 8 octobre 2013

Remise en cause des acquis des peuples indigènes du Brésil


ICRA News

Mardi 1er octobre, au Comptoir Général à Paris, AFUKAKA, leader de la tribu KUIKIRO, a témoigné des atteintes portées depuis ces derniers mois, notamment avec la remise en cause des acquis de la constitution de 1988, aux peuples indigènes au Brésil.

Il était accompagné de l’anthropologue Carlos FAUSTO professeur au Musée National de l’université Fédérale de Rio de Janeiro et de Felipe MILANEZ, chercheur au Centre d'études sociales de l'Université de Coimbra et Journaliste spécialisé sur l'environnement, les conflits sociaux et les questions autochtones.

La situation des Indiens au Brésil ces dernières décennies a été brièvement exposée notamment la période de pacification, les premières reconnaissances du fait autochtone avec la création du parc du Xingu en 1962, les luttes amérindiennes sous la dictature, la constitution de 1988 reconnaissant de nombreux droits aux communautés autochtones dont le droit à la terre, le combat médiatique des Kayapo en 1989 contre la construction d’un barrage sur leur territoire, les premières démarcations avec la démocratie revenue…et les dernières remises en cause des droits des Indiens avec les projets actuels du gouvernement.

“Un retour comme au temps de la dictature…”

En ce moment est en discussion au gouvernement et au congrès brésiliens tout un ensemble de dispositions visant à réduire les droits territoriaux des Indiens. En effet, le gouvernement désire que le processus de démarcation des terres indigènes soit transféré de l’exécutif au législatif, le congrès étant dominé par le lobby des propriétaires terriens et des industriels de l’agro-alimentaire, les démarcations futures auraient ainsi bien peu de chance d’être approuvées…

Par ailleurs, le gouvernement a également pour objectif d’amender la constitution de 1988 afin de remettre en cause les terres déjà démarquées. En effet, à ce jour, le gouvernement ne peut avoir accès aux terres démarquées qu’en cas de guerres ou d’évènements exceptionnels (art 231). Le gouvernement souhaite amender cet article pour ouvrir ces terres démarquées aux exploitations minière, agricole, hydro-électrique, etc., c’est-à-dire à tous les chantiers nécesaires au “développement de la nation”, objectif prioritaire des gouvernants actuels, chantres de la croissance économique !
Ceci aurait inévitablement un impact sur nombre de terres déjà démarquées encore riches en ressources naturelles car utilisées respectueusement par les populations autochtones.

Mais comment expliquer ce changement de stratégie de la part du gouvernement ? Il faut peut être pour comprendre revenir en 2009 avec lavictoire historique des Indiens de Raposa do Sol. La Cour suprême avait alors rendu un jugement favorable aux Indiens dans leur conflit avec les fazendeiros. Les politiques et les ruralistes ont alors compris qu’ils ne pouvaient plus compter comme auparavant sur la justice pour contester les démarcations…d’où les tentatives de réformes en cours du cadre politique pour reprendre la main .

Devant ces menaces, les communautés indiennes du Brésil ont décidé d’agir. La mobilisation a commencé ce printemps avec des manifestations jusqu’à l’intérieur du Congrès. Elle se poursuit actuellement avec la plus grande manifestation indigène au Brésil, pour la première fois réunie dans un mouvement unitaire, qui a lieu du 30 septembre au 5 octobre dans tout le pays.

En France, de nombreuses organisations se sont réunies pour relayer le message, dont la Fondation France Liberté, Planète Amazone, Amazon Watch, GITPA, ICRA International, NatureRights, etc.
Un communiqué de l’APIB (Association des peuples autochtones du Brésil) a été relayé, une conférence de presse organisée, et d’autres actions vont suivre…
HV

Les peuples autochtones et la biodiversité : conférence internationale



Vol. 9 No. 603
Un service d’information sur les négociations en matière d’environnement et de développement
Publié par l’Institut International du Développement Durable (IIDD) Mardi 8 octobre 2013

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FAITS MARQUANTS DU GROUPE DE TRAVAIL SUR L'ARTICLE 8(J): LUNDI 7 OCTOBRE 2013

La réunion du Groupe de travail sur l'Article 8(j) s’est ouverte le lundi 7 octobre 2013, à Montréal, au Canada. Les délégués se sont réunis en plénière tout au long de la journée.

PLÉNIÈRE D'OUVERTURE

Le Sénégal, s’exprimant au nom du GROUPE AFRICAIN, a déploré l'insuffisance des fonds et a appelé à une participation accrue des CAL, en particulier de l'Afrique, aux travaux de la CDB. Le PÉROU a souligné l’importance de la protection des pratiques coutumières, des travaux sur les systèmes sui generis et des indicateurs. L’INDONÉSIE et le SOUDAN ont informé de leur ratification du Protocole de Nagoya. L’OMPI a fait état d’un projet de panoplie d’outils relatifs à la documentation des connaissances traditionnelles et du renouvèlement du mandat du CIG pour la période 2014-2015.

Le Secrétariat a présenté le rapport d’activités sur la mise en œuvre du programme de travail sur l'Article 8 (j) et les mécanismes visant à promouvoir la participation effective des CAL aux travaux de la CDB (UNEP/CBD/WG8J/8/2), y compris les progrès accomplis sur les indicateurs (UNEP/CBD/ WG8J/8/9).

Le CANADA a recommandé d’examiner comment le suivi et l’établissement des rapports par les communautés peuvent contribuer aux rapports nationaux. L'UE a encouragé les parties à intégrer pleinement les connaissances traditionnelles comme une question transversale à la mise en œuvre de tous les programmes de travail de la CDB et a salué le travail du FIAB sur les indicateurs, notant la contribution du suivi et des systèmes d'information communautaires dans l’atteinte
de l’Objectif d'Aichi 18 (connaissances traditionnelles). La THAÏLANDE a proposé d'inviter l'IPBES à examiner ces contributions et de demander au Secrétariat de faciliter des ateliers techniques régionaux et internationaux, et de transmettre l’information à l'IPBES. Le délégué des PHILIPPINES a attiré l'attention sur les travaux de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur la Classification internationale type des professions, qui comprend les métiers traditionnels. Le PÉROU a appelé à une méthodologie sur le dialogue interculturel avec les CAL concernant la CDB et ses protocoles, et à mettre davantage l'accent sur le développement d'indicateurs opérationnels spécifiques.

Le FIAB a plaidé pour: des contributions au Fonds d'affectation spéciale; des progrès sur la communication, l'éducation et la sensibilisation du public (CESP); et l'intégration des connaissances traditionnelles dans l'interface politique-science. La BOLIVIE a souligné la nécessité d'une participation claire, effective et transparente des peuples autochtones. L’IWBN a souligné l'importance de reconnaître la complémentarité de la science et des systèmes de connaissances traditionnelles.

Otsi.tsa.ken:RA (Charles Patton) de la nation Mohawk a accueilli les délégués sur le territoire traditionnel Mohawk et a ouvert la séance à la manière de ses ancêtres. La Co-présidente Hem Pande (Inde), s’exprimant au nom du Président de la
CdP 11, a instamment demandé au Groupe de travail de faire des progrès. Le Secrétaire exécutif de la CDB Braulio Diaz a souligné: les tâches 7, 10 et 12, et la possibilité d'élaborer des lignes directrices sur la prévention de l'appropriation illicite des connaissances traditionnelles, le consentement préalable en connaissance de cause (CPCC) et le partage des avantages; et la tâche 15 sur le rapatriement des connaissances traditionnelles. Il a également signalé que le Protocole de Nagoya s’est valu 25 ratifications.


PROGRÈS DANS LA MISE EN ŒUVRE

QUESTIONS D'ORGANISATION: Les délégués ont adopté l'ordre du jour de la réunion (UNEP/CBD/WG8J/8/1) et l’organisation des travaux (UNEP/CBD/WG8J/8/1Add.1/Rev.1) sans amendement. Ils ont élu Boukar Attari (Niger) comme Rapporteur de la réunion; et ont nommé Lucy Mulenkei, Gam Shimray Awungshi, Yvonne Vizina, Polina Shulbaeva, Gunn- Britt Retter, María Eugenia Choque Quispe et Gina Malia Sui Lin Nobrega comme Amis autochtones du Bureau.

La NORVÈGE, l'UE, la NOUVELLE-ZÉLANDE, le CANADA, le BRÉSIL, l’INDE, la CHINE et la JORDANIE ont appuyé la tenue d'une réunion intersessions du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) avant la CdP 13. Le PÉROU a supporté sa tenue avant la CdP 12 ou la CdP 13. Le MEXIQUE a plaidé pour le renforcement des capacités sur le programme de travail de l'Article 8 (j). Le BRÉSIL a signalé que c'est la première fois qu’une réunion du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) est financée par le Fonds de contributions volontaires, et a appelé à une utilisation efficace des outils existants.

DÉCLARATIONS GÉNÉRALES: 
Le Forum international des peuples autochtones pour la biodiversité (FIAB) a plaidé pour: l'augmentation du financement ciblé pour favoriser la pleine participation des CAL dans à les processus de la CDB; l’établissement d’un groupe d'experts chargé d'examiner les lignes directrices sur les bonnes pratiques en matière de rapatriement des connaissances traditionnelles; l’inclusion du renforcement des capacités comme une action prioritaire en vertu de la tâche 7; et l’utilisation du terme « peuples autochtones et communautés locales » dans le cadre de la Convention. Le Réseau des femmes autochtones sur la biodiversité (IWBN) a souligné la nécessité d'une participation pleine et effective des femmes à tous les processus de la CDB, et aux projets locaux et internationaux relatifs aux connaissances traditionnelles. Les JEUNES AUTOCHTONES ont appelé à une plus grande participation des jeunes aux travaux de la CDB.
La Lituanie a souligné, au nom de l'UE, le rôle des connaissances traditionnelles dans la conservation de la diversité biologique, l'utilisation durable, l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation face à leurs effets, et les soins de santé; et a estimé que la participation est cruciale à la prise de décisions, la planification et au suivi des programmes sur l'utilisation durable. La Bosnie-Herzégovine, s’exprimant au nom de l’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE (ECO), a recommandé l’examen des conséquences socio-économiques engendrées par la perte des connaissances traditionnelles. Kiribati a souligné, au nom de la région ASIE-PACIFIQUE, la nécessité d'un renforcement ciblé des capacités pour une participation pleine et effective des CAL, et la mobilisation ressources financières et technologiques supplémentaires.

UTILISATION COUTUMIÈRE DURABLE
Le Secrétariat a présenté le document relatif à ce point de l’ordre du jour (UNEP/CBD/WG8J/8/7/Rev.1). L'UE a salué le projet de plan d'action et a recommandé de l'intituler « plan d'action sur l'utilisation coutumière durable de la diversité biologique », et a appelé à une plus grande collaboration entre
la CDB et le TIRPG sur l'utilisation durable, y compris les droits des agriculteurs. Le délégué des PHILIPPINES a proposé une nouvelle tâche pour le plan d'action pour développer des mécanismes de renforcement mutuel dans le contexte de l'Article 8 (j) visant la mise en œuvre des droits des agriculteurs en collaboration avec le TIRPG. Le MEXIQUE a demandé une évaluation approfondie de la mise en œuvre du programme de travail sur l'Article 8 (j) afin d’identifier les réalisations et les défis qui subsistent dans l'intégration des connaissances traditionnelles.

TÂCHES 7, 10 ET 12
Le BRÉSIL, s’exprimant au nom du GRULAC, a accordé la priorité à l'identification et à la compilation des meilleures pratiques, avant l’élaboration des lignes directrices. Le CANADA: a plaidé pour la communication d’information
sur la mise en œuvre du plan d'action par le biais des rapports nationaux; a noté que certaines questions sont traitées dans le cadre du Protocole de Nagoya et de l'OMPI; et, contré par le FIAB, a suggéré de limiter le soutien financier et technique aux CAL des pays Parties en développement. La NORVÈGE s’est exprimée en faveur d’un appui aux CAL dans la mise en œuvre du plan d'action. Le BRÉSIL a préféré se référer à des « considérations d'une importance particulière » plutôt qu’à des « principes spécifiques » dans le projet de plan d'action. Le FIAB a demandé une référence aux institutions traditionnelles, de se centrer sur les femmes, et le respect et la protection de la territorialité des peuples autochtones.

Appuyant le projet de recommandation, la JORDANIE a suggéré la mobilisation des ressources. Le délégué des PHILIPPINES a salué l'examen des mécanismes internationaux et nationaux permettant aux CAL de signaler les appropriations illicites de connaissances traditionnelles. Le MEXIQUE a signalé la nécessité d’examiner les systèmes sui generis et d'assurer la complémentarité avec le CIG. Le BRÉSIL a suggéré d’aborder la protection des connaissances traditionnelles couverte en vertu de l'Article 8 (j) au-delà des « connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques », et d'ajouter une référence aux systèmes sui generis.
Concernant l'identification des meilleures pratiques, la CHINE, le SÉNÉGAL, le SOUDAN et le TOGO ont exprimé leur préoccupation liée au fait de se centrer sur les aires protégées, la Chine soulignant les utilisations plus répandues en dehors des aires protégées. Le FIAB a demandé une référence au CPCC.
L'UE a appelé à: mettre l'accent sur des mesures supplémentaires pour compléter et appuyer la mise en œuvre du Protocole de Nagoya; appuyée par la NORVÈGE, la mise à disposition des résultats de cette réunion à la troisième réunion du Comité intergouvernemental pour le Protocole de Nagoya (CIPN 3); et, avec L'AUSTRALIE, l'examen des travaux à effectuer en vertu de tâches 7, 10 et 12 à la lumière des développements survenus au niveau international. La THAÏLANDE a demandé que le Secrétariat fournisse une analyse des progrès sur les tâches 7, 10 et 12. Le CANADA a mis en garde contre la duplication des travaux du CIPN et, appuyée par l'ARGENTINE, de l’IGC.

RAPATRIEMENT DES SAVOIRS TRADITIONNELS
Le FIAB a appelé à des références systématiques au « libre CPCC » conformément à la DNUDPA et précisant que « l’accord et la participation » signifie la même norme internationale que
le libre CPCC. La NORVÈGE a préféré le langage du Protocole Nagoya sur le « consentement préalable en connaissance ou accord et participation ».

Le Secrétariat a présenté le projet de lignes directrices sur les bonnes pratiques pour le rapatriement des connaissances traditionnelles liées à la conservation et à l'utilisation durable de la diversité biologique (UNEP/CBD/WG8J/8/5).

SYSTÈMES SUI GENERIS
La JORDANIE et la COLOMBIE ont appuyé le projet de lignes directrices sur les bonnes pratiques. La THAÏLANDE a souligné l’importance d'impliquer les institutions détenant des connaissances traditionnelles dans la mise en œuvre des lignes directrices. Se félicitant de la prise en compte explicite, dans
le projet, du rapatriement des connaissances traditionnelles à partir des banques de gènes, les PHILIPPINES ont appelé à des lignes directrices pour les entités stockant des connaissances traditionnelles, et se sont dites préoccupées par l'absence de référence aux droits des CAL à leurs inventions.

Le Secrétariat a présenté une note sur les systèmes sui generis (UNEP/CBD/WG8J/8/6) et les projets d'éléments de systèmes sui generis, y compris un glossaire (UNEP/CBD/ WG8J/8/6/Add.1). La JORDANIE a souligné l'importance
des systèmes sui generis pour la protection des connaissances traditionnelles transfrontalières. Le BRÉSIL a demandé une référence aux « protocoles communautaires et autres formes de dispositions légales », et a estimé que les exigences de divulgation dans les demandes de brevets sont la mesure la plus efficace pour protéger les connaissances traditionnelles. Le MEXIQUE a demandé une référence aux progrès dans d'autres instances. L'AUSTRALIE a souligné que les travaux devraient se concentrer sur la diversité biologique, et non sur les DPI. L'UE a déclaré que tous les éléments de systèmes sui generis doivent être en conformité avec les obligations internationales et que le CIG est le principal forum international sur la propriété intellectuelle et la protection des connaissances traditionnelles.


Le CANADA: a déploré la présence de concepts flous et contradictoires dans les lignes directrices; a souligné que les biens culturels ne relèvent pas du mandat du Groupe de travail; et s’est opposé à la convocation d’une réunion d'experts. L'UE a recommandé que les lignes directrices tiennent compte des implications pratiques et des besoins de toutes les parties intéressées.
Concernant le glossaire le Brésil a noté qu'il est non-exhaustif et a suggéré de s'appuyer également sur le glossaire de l'OMPI sur la propriété intellectuelle et les connaissances traditionnelles (WIPO/GRTKF/IWG/2/INF/2). L'AUSTRALIE a souligné qu'un certain nombre de termes ont évolué, comme « utilisation » dans le cadre du Protocole de Nagoya. L'UE a suggéré la poursuite des travaux sur le glossaire en vertu de la tâche 12.
Déplorant que la proposition ne traite pas de l'accès futur aux connaissances traditionnelles rapatriées, le BRÉSIL, appuyé par le GABON et le FIAB, a proposé que: le rapatriement signifie le partage des connaissances traditionnelles avec les CAL qui les ont développées ou partagées; le rapatriement ne devrait pas affecter les droits des CAL, y compris le droit d'empêcher l'utilisation des connaissances traditionnelles sans CPCC; les conditions de rapatriement devraient être approuvées par les CAL; la diffusion des connaissances traditionnelles devrait être soumise à l'accord des CAL à qui les connaissances traditionnelles ont été rapatriées; et le rapatriement devrait contribuer à la traçabilité des connaissances traditionnelles.

DANS LES COULOIRS
Le premier jour de la réunion du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) a marqué une date historique et importante pour
les peuples autochtones du Canada, soit le 250e anniversaire de la Proclamation royale reconnaissant les droits des autochtones à la terre et à la gouvernance. Il a également marqué une journée mondiale d'action pour la mise en œuvre des droits des peuples autochtones, et a coïncidé avec le premier jour de la visite officielle du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au Canada. Dans ce contexte, de nombreux représentants autochtones ont souligné l'importance des travaux de la CDB sur l'Article 8 (j). D'autres délégués ont toutefois noté que les débats sur les références constantes aux « peuples autochtones » et au « consentement préalable en connaissance de cause » en vertu de la Convention perdurent. Certains se demandent donc si ces différents points s’aligneront au cours de la semaine, alors que le Groupe de travail tente de repositionner son travail par rapport au Protocole de Nagoya, à la DNUDPA, au TIRPG, à l'OMPI et à l'UNESCO, entre autres.


Le FIAB, l'ARABIE SAOUDITE, le MEXIQUE et l’ARGENTINE ont appuyé la convocation d'un groupe d'experts. Le FIAB a également souligné la nécessité de commencer à rédiger des lignes directrices pour les législations nationales
sur les connaissances traditionnelles associées à la diversité biologique. Le GABON, le JAPON et l'ARGENTINE ont souligné la nécessité d'une collaboration avec l'OMPI et l'UNESCO, la SUISSE notant la nécessité d'une définition de travail commune et cohérente des connaissances traditionnelles dans tous les forums. Le Japon a souligné que le rapatriement concerne strictement les connaissances traditionnelles relatives à la diversité biologique. Le PÉROU a plaidé pour la formulation d’une définition de rapatriement.

Le Secrétariat a proposé d'établir un groupe de contact pour poursuivre les discussions sur le projet de recommandation, mais pas sur le projet de lignes directrices. 

En Ligne sur http://www.iisd.ca/biodiv/sbstta17/