dimanche 17 février 2013

Nouvelles

Bonjour à tous,

 2 messages du Brésil nous donnent les informations suivantes : 


Le barrage de Belo Monte, de même que les autres centrales hydroélectriques que le gouvernement construit en Amazonie rencontre des problèmes sociaux avec les ouvriers qui dénoncent les mauvaises conditions de travail et de vie. Ils ont détruit des logements, des véhicules et ont dressé des barricades pour que personne ne puisse entrer dans leurs campements. Même les médias commencent à en parler.  De temps à autre, une tribu amérindienne se révolte et vient encercler les campements ou les rues d'accès à ceux-ci en exigeant que les promesses faites par les entrepreneurs soient mises en oeuvre. 

- Une sécheresse exceptionnelle sévit dans la région du Cerrado (toute la région autour de Brasilia à la limite méridionale de l'Amazonie, là où le soja règne en maître, cette plante a besoin d'irrigation pour arriver à 5 récoltes en 3 ans) en pleine saison des pluies. Entre le 10 décembre et le 15 janvier il n'est pas tombé une seule goutte. Ensuite il a plu un tout petit peu pendant 2 semaines et depuis, plus rien. La flore sauvage souffre énormément. 




mardi 12 février 2013

ARUANA expose à Ingersheim (Haut-Rhin)


        

                                                                                                          le 13 février 2013




Chers adhérents et sympathisants,

J’ai le plaisir de vous communiquer ce jour le programme de la semaine culturelle de la commune d’Ingersheim (près de Colmar, Haut-Rhin). Elle est entièrement consacrée au Brésil. Notre association y exposera ses panneaux et ses objets d’artisanat Karaja et Munduruku aussi bien rituels qu’usuels ou décoratifs.

Elle aura lieu du mardi 12 au dimanche 17 mars dans la villa Fleck qui lui sera entièrement dédiée.

Le jeudi 14 mars, dans le même lieu, Emilie Stoll et Ricardo Folhes feront une conférence sur la déforestation en Amazonie.  Ils viennent de Santarem au cœur de l’Amazonie.
Tous les détails vous sont donnés en 2e et 3e pages.

Au cours du week end des 16 et 17 mars, nous vendrons de l’artisanat.

Trois occasions  pour vous de rencontrer les membres de l’association. Si cela vous est possible nous aurons aussi besoin de votre présence comme bénévole, au moins au cours du week end car les bénévoles habituels n’habitent pas sur place.

Tous les événements organisés par nous ou auxquels nous participons sont des occasions d’échanger avec les membres, les sympathisants ou des personnes intéressées.
Nous comptons sur votre présence et nous en réjouissons.

                                                                                    Bien cordialement
                                                                                    Edith Wenger
                                                                                    présidente


du mardi 12 au samedi 16 mars de 14 h à 18 h - Entrée libre dimanche 17 mars de 10h à 12h et de 14h à 17h - Entrée libre
A LA VILLA FLECK

« Les peuples de l’eau »
Exposition de l’Association Aruana
En soutien aux peuples indigènes du Brésil, l’Association Aruana fait connaître leur culture si riche et si peu
connue. En partenariat avec quatre des quelques 200 peuples amérindiens, les membres de l’association ont recueilli de
nombreuses pièces d’artisanat ainsi que des objets rituels ou d’usage courant (céramique, vannerie, flèches et arcs, etc).
La
décoration corporelle prend une grande place dans la vie des Amérindiens et cette importance se retrouve dans le nombre d’objets exposés. Les coiffes, toujours si impressionnantes, sont réservées aux jeunes gens lors de leurs passages dans les nouvelles étapes de leur vie.
11 panneaux présentent le mode de vie, l’habitat, l’arti- sanat, les rituels, la faune et la flore.
Quatre d’entre eux présentent plus particulièrement les partenaires de l’association, tous peuples de l’eau et non de la forêt (Kaaraja, Munduruku, Potiguara, Yawalapiti). Cette diversité culturelle mais aussi biologique est extrêmement menacée par la déforestation, l’agriculture industrielle d’exportation et les grands projets d’infrastructures. Les premiers habitants du Brésil sont devenus des gêneurs pour le développement économique du pays.

Vente d’artisanat amérindien samedi 16 et dimanche 17 mars

Créée le 9 décembre 2000, l’Association Aruana soutient les peuples amérindiens du Brésil et plus particulièrement vient en aide aux Karaja, aux Munduruku et aux Potiguara. Elle contribue au développement durable, à la protection de l’environne- ment et à la culture de ces peuples en danger. L’association agit en partenariat direct à travers différentes actions, comme par exemple l’encouragement à l’artisanat en leur fournissant des outils et du matériel, et en leur achetant leur production, mais également en faisant en sorte que les techniques de fabrication ne s’oublient pas. En aidant financièrement à la construction et à l’équipement d’une association cultu- relle chez les Potiguara, elle favorise la transmission des traditions culturelles. Elle
vient de terminer un projet de reboisement de la forêt du territoire de la communauté Munduruku-Takuara, gran- dement endommagée par l’exploitation de l’hévéa. La replantation en espèces utiles favorisera le développement durable de ce peuple. L’association agit en France aussi pour faire connaître la richesse et la diversité culturelle de ces communautés autochtones, notamment en organisant des expositions, en montrant des films réalisés par un de ses membres et en donnant des conférences. Elle tire ses ressources de dons et de la vente d’artisanat acheté aux peuples qu’elle aide. 



VILLA FLECK Salon de musique
Jeudi 14 mars à 20 h - Entrée libre, plateau
Conférence « La déforestation en Amazonie et ses impacts sur les peuples indigènes »
Par Emilie STOLL et Ricardo FOLHES
Emilie STOLL, franc-comtoise (Héricourt), et Ricardo FOLHES, brésilien (Rio de Janeiro), sont doctorants en anthropologie à la Sorbonne à Paris. Ils font de la recherche auprès de populations rurales de la région de Santarém, Etat du Para et dans d’autres régions d’Amazonie brésilienne.
Entre les années 1970 et aujourd’hui, le déboisement en Amazonie a explosé, notamment sous l’impulsion des grands projets d’infrastructure et de développement économique du pays, mis en place par les militaires sous la dictature. A la sortie du régime autoritaire, la nouvelle Constitution du Brésil, en 1988, pose les bases de la nouvelle politique indigéniste du pays. Elle reconnait les Indiens comme les habitants originaires du Brésil et leur octroie la délimitation de territoires spécifiques. A partir de cette époque, marquée par une alliance entre le mouvement environnemental et des droits de l’homme au niveau international, le Brésil a commencé à démarquer les terres indigènes, puis des territoires «quilombolas» pour les populations Noires descendantes d’esclaves en fuite. Depuis les années 2000, des unités de conservation ont été créées pour les populations dites «traditionnelles» dont la subsistance dépend des ressources de la forêt. Cette «mosaïque» de territoires protégés a permis de réduire progres- sivement l’avancée du front de déforestation pendant la dernière décennie. Elle s’accompagne également d’un renouveau identitaire sans précédent dont Emilie STOLL et Ricardo FOLHES montreront un exemple dans la région de Santarém.

Nous vous attendons nombreux pour voir l'exposition des objets d'artisanat Karaja et Munduruku aussi bien rituels qu'usuels ou décoratifs.  La conférence sur l'Amazonie vous donnera des informations aussi bien actuelles que directes par Emilie et Ricardo qui arrivent tout juste en France depuis Santarem au coeur de l'Amazonie.

à bientôt une nouvelle rencontre !