Information sur cette belle exposition sur l’œuvre de deux grands ethnologues et l’épopée du structuralisme au Brésil et en Indonésie, transmise par le Dr Ekkehard Schröder, président de l’Agem et de la société d’ethnopharmacologie allemande. A voir du 28 mars au 25 avril du lundi au vendredi, 5 allée du Général Rouvillois à Strasbourg.
mardi 25 mars 2008
ÁGUA
O dia 22 de março é celebrado no mundo todo como o dia da água. No Brasil esta é a semana da água. A Comissão do Meio Ambiente da Câmara dos Deputados, em parceria com a Secretaria de Recursos Hídricos de Ambiente Urbano do MMA, promove a semana “Programando o Futuro das Águas no Brasil”, no próximo dia 26. O nosso país é detentor de 13,8% do total mundial das reservas de água potável e detentor de 34,9% das águas americanas (56,9% do total da América do Sul). A distribuição das reservas de água por região é a seguinte: Nordeste (3%); Centro-Oeste (16%); Sudeste (6%); Sul (7%) e Norte (68%). O consumo de água esta assim distribuído: 69% para irrigação; 11% atividades ligadas à produção animal; 11% abastecimento urbano; 7% atividades industriais e 2% abastecimento rural. Fonte: Gazeta Mercantil
Libellés : Nature/Ecosystème, Version en Portugais
lundi 10 mars 2008
festival des droits de l'homme :
Cette année l'association NEST organise son festival annuel des droits de l'homme sur le thème : Echanges Nord-Sud du 21 au 23 mars à Cornimont dans les Vosges. Allez voir leur site
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Libellés : Amis, L'Association
jeudi 6 mars 2008
Pétition OGM Je dis non
- Kokopelli s’associe pleinement à la pétition qui vient d’être lancée par la revue L'Ecologiste et l’association OGM dangers afin de permettre au citoyen d'exprimer clairement, simplement et directement son refus des OGM. C’est urgent : une loi doit être adoptée dans les mois qui viennent.
- Vous pouvez très facilement signer cette pétition en ligne et l'adresser tout aussi facilement aux députés et sénateurs de votre département sur : www.ogm-jedisnon.org
- Vous trouverez également sur ce site une "FAQ" (Réponses à des questions fréquemment posées).
- Si le sujet vous semble important, faites circuler au maximum ce message : chaque signature compte !
- www.ogm-jedisnon.org
Amis
On a perdu mais on va peut-être nous aider à gagner !
- Amis et amies de Kokopelli, journalistes, sites internet, blogs, presse, vous êtes nombreux à avoir fait circuler l'information relative à nos condamnations par les tribunaux. Nous tenons à vous en remercier sincèrement.
- Nous remercions également celles et ceux qui nous ont déjà fait parvenir des dons pour nous aider financièrement. Le coût de tous les procès depuis deux années est de 88 000 euros, ce qui inclue les pénalités diverses et variées, les honoraires des très nombreux avocats et les frais annexes. Tous ceux qui souhaitent contribuer financièrement peuvent le faire, dorénavant, à partir de notre site internet car nous venons d'inclure la possibilité de faire un "don libre" en ligne.
- L'Association Kokopelli prend bonne note des déclarations et des promesses de Madame Nathalie Kosciusko-Morisset, Secrétaire d'Etat à l'écologie (qui vient d'ailleurs de déclarer sur France-Inter qu'elle était cliente de Kokopelli). Nous osons espérer qu'elles seront suivies de mesures concrètes nous permettant de continuer le travail que nous effectuons depuis une quinzaine d'années, à savoir la protection d'une biodiversité alimentaire qui n'est pas virtuelle et en chambre froide (dans des congélateurs ou dans le permafrost Norvégien) mais qui est accessible à tous, jardiniers, maraîchers et agriculteurs.
- En ce qui concerne le procès qui nous est intenté par la Société Baumaux, nous allons faire appel de ce jugement pour le moins surprenant puisque l'Association Kokopelli a été quand même condamnée à payer des pénalités pour concurrence déloyale alors que Monsieur Philippe Baumaux a été débouté de quasiment toutes ses demandes, dont sa requête de fermeture de notre association!
- En ce qui concerne le procès que nous venons de perdre en Cour de Cassation, contre la FNPSP et le GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences), nous demandons à l'Etat Français de bénéficier d'une amnistie sur les pénalités et les frais générés par la condamnation qui sont d'environ 20 000 euros. La très bonne surprise du jugement en Cassation aura été que le GNIS a été débouté de toutes ses demandes: le GNIS a donc perdu contre Kokopelli!!!
- Rappelons que le GNIS, sous l'égide du Ministère de l'Agriculture, nous harcelait depuis de très longues années! Cela signifie que c'est la FNPSP qui a obtenu du tribunal une confirmation de notre condamnation à hauteur de 5000 euros pour elle-même (et donc de 20 000 euros pour l'Etat); rappelons que cette fédération des sociétés de la semence potagère regroupe des petites maisons semencières mais aussi et surtout les grandes multinationales qui ont pris l'agriculture et les agriculteurs en otage: Limagrain, Syngenta (le grand ténor de l'agriculture toxique) et Monsanto, le n° 1 mondial de la semence sous tous aspects et le n°1 mondial de la semences potagère.
- L'Association Kokopelli est en train de préparer une réponse élaborée au dernier communiqué du GNIS. D'ores et déjà, nous souhaitons mettre en valeur la première problématique suivante. Le GNIS a cru bon de nous poursuivre depuis des années parce que nous distribuons des variétés non inscrites dans leur Catalogue National. Nous en déduisons donc que toutes les variétés inscrites dans leur Catalogue National sont autorisées à la vente et à la culture. Comment explique-t-on dans ce cas la présence, à la page 82 du catalogue 2006 (qui au 8 février 2008 est encore la référence), de 15 variétés de maïs OGM dont 6 ont pour "événement de transformation" le maïs de Monsanto tant décrié, le MON 810? Ces 15 variétés OGM ont été r! épertoriées dans les catalogues 2004, 2005 et 2006 (Benjil, Boisa, César Cb, Elgina, Garonna, etc) . Certaines sont en fait inscrites depuis 1998! L'Espagne, (où vont se fournir, en semences OGM peu chères et illégales, un grand nombre d'agriculteurs Français) avait déjà inscrit, en 2004, 11 variétés de maïs de type MON 810. L'autre "événement de transformation" (un euphémisme pour ne pas nommer un tripatouillage transgénique) présent dans ces chimères génétiques est le Bt 176, la propriété de Syngenta. Soulignons que l'expression grotesque "événement de transformation" est non seulement le symptome d'une maladie de civilisation mais aussi ! un cache-misère pour faire oublier au peuple que le MON 810 de Monsanto n'est pas une variété mais une super-variété qui a généré des dizaines de variétés de maïs chimériques.
- La seconde problématique que nous souhaitons mettre en valeur est la suivante: il existe dans ce Catalogue National une liste de variétés permises à la vente pour les amateurs. Or, nous avons pu prouver avec la Campagne Robin des Semences que des centaines de supermarchés en France des chaînes Auchan, Leclerc, etc. vendent en toute impunité à l'automne des fruits de variétés strictement interdites à l'usage professionnel.
- Quelle est donc la valeur d'un Catalogue National qui répertorie des variétés OGM qui ne sont pas autorisées à la culture et qui, de plus, répertorie des variétés anciennes, réservées à l'usage amateur, distribuées illégalement par les chaînes de supermarchés? Quels sont donc les attributs et prérogatives du GNIS qui s'est vu débouter en Cour de Cassation parce qu'il n'était pas autorisé statutairement à poursuivre en justice l'Association Kokopelli? Les finalités du GNIS ne seraient-elles pas tout simplement d'aider leurs amis des multinationales semencières à acquérir le monopole total sur la semence et à confisquer intégralement le vivant?
- Le GNIS aurait-il l'intention de modifier ses statuts pour mieux rattaquer notre association car il est vrai que lorsque le Maréchal Pétain créa cette "institution hybride" en 1941, il n'avait pas prévu que l'Association Kokopelli sèmerait de bonnes semences de vie, 60 ans plus tard, dans le mépris le plus total d'un catalogue fantoche à la solde de l'agro-chimie et des multinationales de la semence.
- Nous renvoyons tous ceux qui seraient intéressés par ce sujet à l'article de Dominique Guillet: " Le Catalogue National, une nuisance agricole de plus?"
- Nous vous remercions de nouveau pour votre confiance et votre soutien.
- http://www.kokopelli.asso.fr/index.html
Libellés : Amis
crise alimentaire, au Brésil plus tard ?
Une nouvelle crise alimentaire menace de faire exploser l'Afrique de l'Ouest (Paru dans le Journal "Le Temps" 29 fevrier 2008)
Un pouvoir d'achat misérable et la cherté des céréales provoquent déjà des émeutes de la faim, notamment au Burkina.
Les pays sahéliens subiront une nouvelle crise alimentaire dans les prochains mois. Ce n'est pas cette fois le manque de vivres sur les marchés de l'Afrique de l'Ouest
qui en est la cause, mais leurs prix. Le riz, le pain, le sorgho, le haricot ou le maïs, tous des aliments de base, ont atteint des prix prohibitifs, lesquels ne cessent de grimper.
Mauvaises récoltes et prix en hausse
L'arrivée sur les marchés de la moisson précédente aurait pourtant dû faire baisser les prix des produits locaux depuis janvier. Mais à cause d'une saison des pluies tardive,
qui s'est terminée prématurément par des inondations dans toute l'Afrique de l'Ouest, les récoltes ont été médiocres.
De plus, la hausse constante des prix des céréales d'importation pèse lourdement sur les budgets familiaux.
Les déficits de production et la hausse des prix étranglent le pouvoir d'achat, déjà très faible, des populations de la région. Le salaire minimum moyen est de 42 euros par mois.
Au Burkina Faso, un plat de haricot, cultivé localement, valait 100 francs CFA (15 centimes) il y a quelques mois. Il en coûte aujourd'hui 250 francs CFA.
Au Mali, la baguette de pain fabriquée à partir de blé d'importation, longtemps vendue à 100 francs CFA, est cédée à 150. Au Niger, les boulangers ont bien tenté de substituer le blé par le mil ou le maïs, mais les prix de ces céréales ne cessent, eux aussi, de croître.
En outre, spéculation aggravante mais classique en la circonstance, les commerçants se constituent des réserves qu'ils espèrent revendre lorsque les prix seront au plus haut.
La grogne populaire s'installe, tandis que les dirigeants semblent impuissants ou indifférents. Fin 2007 déjà, des émeutes ont eu lieu au Burkina Faso, au Mali, au Niger
et au Sénégal, dénonçant la perte de pouvoir d'achat.
Malnutrition en progrès
En conséquence, les plus démunis, et ils forment la grande majorité des populations urbaines ou villageoises, ne peuvent plus se nourrir correctement.
Faute de pouvoir acquérir les aliments les plus élémentaires, nombre de familles sautent le plus souvent des repas ou se nourrissent de feuilles, de baies, d'herbes
ou d'autres aliments sauvages. La malnutrition, déjà endémique en Afrique de l'Ouest (un enfant sur cinq en meurt avant d'atteindre 5 ans), devrait prendre rapidement
des proportions alarmantes.
Parmi les pays les plus pauvres du monde, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad sont les plus touchés. Mais des régions du Sénégal, du Togo et du Bénin
le sont également. Si des mesures urgentes ne sont pas prises dès aujourd'hui, la catastrophe éclatera dans toute son ampleur lors de la «période de soudure», en mai-juin,
lorsque les familles auront épuisé leurs réserves alimentaires et financières. Même le maïs, aliment de base sur lequel se replient généralement les populations pauvres en cette période, est annoncé à des prix exorbitants.
Ouverture aux OGM
En 1990, l'écart entre la production et la demande de céréales en Afrique subsaharienne était de 9 millions de tonnes. En 2020, il se creusera à 27 millions. Petit à petit, les pays prennent conscience de l'ampleur du défi alimentaire et cherchent des solutions. En janvier, les chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest ont pris une décision historique: ils ont adopté les organismes génétiquement modifiés (OGM). Ils souhaitent développer des variétés de plantes qui requièrent moins d'eau, qui résistent aux maladies et qui donnent un meilleur rendement.
«L'Afrique de l'Ouest n'a pas d'autre choix que d'augmenter la productivité du millet et du sorgho, qui y constituent l'alimentation de base», explique Thérèse St. Peter de la Fondation Syngenta, une officine du semencier bâlois. La fondation a un centre de recherche à Bamako, capitale du Mali, qui travaille sur l'amélioration des variétés de plantes locales par diverses techniques.
Selon Thérèse St. Peter, la majorité des pays africains ne sont pas prêts à adopter les OGM. Pour l'heure, il n'y a que l'Afrique du Sud qui ait passé des lois portant sur la biosécurité. C'est aussi le seul pays à produire un maïs transgénique. Depuis trois ans, le Burkina Faso, avec l'aide de la Banque mondiale, cultive un coton modifié sur une base expérimentale.
L'Organisation mondiale pour l'alimentation (FAO) n'a pas de position claire sur les OGM. Elle estime que toute décision sur leur adoption doit être prise en consultation avec les associations écologistes, et les agriculteurs. En 2004, son directeur, le Sénégalais Jacques Diouf, avait cependant affirmé que les OGM n'étaient pas une priorité en Afrique.
à ne pas manquer !
Une émission à ne pas manquer
ARTE va diffuser une enquête explosive sur le leader mondial des OGM,Monsanto, le Mardi 11 mars à 21H.
Pour ARTE,Dominique Robin a réalisé un documentaire d'investigation retraçant l'ascension de cet empire américain
et son développement dans les biotechnologies et le contrôle des semences.
Certains produits fabriqués par la firme ont fini par être interdits après avoir pollué la planète et tué ou rendu malades des milliers de personnes.
http://www.arte.
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