jeudi 12 février 2009

procès verbal de l'assemblée générale

ASSOCIATION ARUANA                                               

                                                                                            

                                                                                 

                                                                                     

Aruana
 

 

 


pour l’Environnement et la Culture

des peuples Karaja et de leurs alliés

(Centre du Brésil)    

 


PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

Le 11 Novembre 2008 À 14 h 30 les membres de l’association se sont réunis en Assemblée générale ordinaire sur convocation écrite en date du 25 octobre 2008

L’assemblée générale est présidée par Mme Edith Wenger, présidente sortante de l’association. Elle excuse l’absence de la secrétaire générale, Mme Marion Peugeot, retenue pour raisons familiales

6 procurations ont été réceptionnées

4 membres sont excusés

            La présidente a procédé à la présentation du rapport moral de l’exercice écoulé ainsi que le rapport d’activités en l’absence de la secrétaire générale. Après discussion, ces deux rapports ont été adoptés à l’unanimité.

            Le rapport financier composé du bilan financier et du compte de résultat fut présenté par la trésorière, Mme Simone da Silva-Meyer. L’exercice a été relativement succinct en matière financière et les comptes faciles à établir et à comprendre. Quitus a été donné par les membres présents.

            L’ordre du jour prévoyant l’élection du nouveau conseil d’administration et tous les membres étant à renouveler, la présidente fait l’appel des candidatures pour l’élection de 7 membres minimum.

Deux candidatures ont été proposées par courrier. Six candidats se sont déclarés.

Le vote a été effectué à main levée et les 8 candidats ont été élus.

Le bureau a été de suite constitué.

Ont été déclarés élus :

Présidente : Edith Wenger

Secrétaire Générale : Marion Peugeot

Secrétaire adjointe : Anne Bertrand

Trésorière : Simone da Silva Gouveia-Meyer

Jose-Maria Tavares de Andrade 

Soeli Farias-Lemoine

Eric Navet

Francis Salvador

Une discussion sur les futures activités a été engagée et a conclu sur l'organisation d'une réunion en janvier 2009 au cours de laquelle une décision sera prise sur le nouveau programme.

 


 

                                   

Assemblée générale de l'association

ASSOCIATION ARUANA                                               

                                                                                            

                                                                                 

                                                                                     

Aruana
 

 

 


pour l’Environnement et la Culture

des peuples Karaja et de leurs alliés

(Centre du Brésil)    

 

RAPPORT MORAL 2008

            Chers membres,

            Dans le cadre de mon mandat de présidente, j’ai le plaisir de vous présenter maintenant mon rapport moral sur l’exercice écoulé. Cette assemblée aura d’autant plus d’importance que nous procéderons au renouvellement de tous les membres du conseil d’administration.

            Notre association est toujours petite mais pour la première fois nous avons sollicité une subvention qui nous a été accordée par la ville de Strasbourg pour le projet de Simone avec les Potiguara. Cela nous permettra de faire imprimer la brochure rendant compte du travail réalisé en 2007 par Xavier sur les plantes médicinales et leurs usages traditionnels en voie de disparition.

            Soeli a passé deux mois chez les Munduruku où elle a pu travailler sur leur demande de soutien à leur projet de reboisement en espèces utiles à  leur vie courante. Ce projet est à présent bien défini  et nous permettra de rechercher une aide financière sans laquelle nous ne pourrons pas nous lancer dans l’opération. En effet, nos comptes sont excédentaires mais cela ne signifie pas que notre compte en banque est bien garni, loin de là ! Comme vous le savez, notre association a pour but de transférer l’argent à nos amis indigènes pour leurs projets. Et au début de cette année nous avions très peu d’artisanat à vendre. Heureusement que Soeli a pu en ramener de son séjour. Nous la remercions très vivement pour cela et aussi pour avoir réussi à faire imprimer les T-Shirts à Belem. Non seulement elle a payé ses frais de voyage et de séjour mais elle a également dû payer une surtaxe pour excédent de bagages. Cette année Soeli a été rejointe pour un temps par Anne et son mari qui ont pu vérifier sur place la situation des peuples indigènes, des Munduruku et des Wai-Wai en particulier. Ils ont ramené de très jolies photos que nous verrons tout à l’heure.

            Nous sommes à nouveau en contact avec les Karaja qui nous invitent l’an prochain à la fête d’initiation du fils de Samuel Yriwana qui aura lieu dans la nouvelle aldeia de Samuel. Il s’y est installé avec sa famille et organise la vie dans le but de recevoir la communauté karaja pour la fête. Pour information, celui qui invite doit pouvoir nourrir la famille au sens large venue de tous les villages Karaja pendant un mois selon la tradition. Cela l’occupe beaucoup et les projets de développement sont pour l’instant au deuxième plan. Cette fête sera pour Francis l’occasion de compléter son film qui est un vrai succès, comme il vous le dira lui-même, lors de ses conférences.

            Notre soutien ponctuel aux Xavante par le biais de Frans qui  est venu en avril nous parler de son travail a abouti à la publication d’une brochure sur la manière de produire des patates natives, espèces qu’ils avaient oubliées alors qu’ils souffrent périodiquement de la faim. Mais Frans va changer de travail et sera moins directement en contact avec eux. Il nous a cependant assuré de continuer à nous informer et de rester vigilant sur les grands projets qui pourraient menacer ces peuples.

            Notre amie Jacqueline a elle aussi changé d’affectation et elle se retrouvera dorénavant en milieu urbain avec des indigènes. Cette nouvelle vie sera très différente de celle qu’elle connaissait jusqu’ici. Nous attendons de ses nouvelles.

            La coopération avec ICRA International se poursuit et nous relayons leurs informations sur notre blog. Nous leur fournissons bien entendu aussi les nouvelles qui peuvent leur être utiles.

Nos contacts vont se renforcer car leur président est aussi cinéaste et conférencier. A la demande de Samuel Karaja, j’avais entrepris de trouver un cinéaste désireux de produire un documentaire pour la télévision. Et Patrick Bernard s’est déclaré intéressé.

            Comme vous le voyez notre association poursuit son petit bonhomme de chemin avec à chaque fois de nouveaux projets, de nouveaux contacts. Et nous commençons doucement à chercher des soutiens financiers. En plus de la demande à la Ville de Strasbourg, nous avons concouru avec le projet Munduruku auprès de la Banque Populaire mais le jury ne l’a pas retenu. On nous a suggéré de recommencer en 2009.  Il nous faut explorer plusieurs pistes car la recherche de subvention n’est pas une de nos spécialités ! Cependant pour financer des projets plus importants, nous n’avons pas le choix. Notre autofinancement n’est pas assez important. D’ailleurs à ce sujet il faut déplorer le fait que les adhérents oublient fréquemment de payer leur cotisation. Même des membres du conseil d’administration !

            Nous avons aussi deux autres points faibles : d’une part nous ne communiquons pas assez régulièrement et d’autre part nous devrions nous réunir plus fréquemment. Mais sans vouloir nous justifier, les membres actifs sont extrêmement occupés et il est difficile de rajouter des réunions et des activités.

            Il y a un dernier point que je souhaite vous soumettre. Nos statuts ont été rédigés pour venir en aide à nos amis du Brésil central. Or avec les Munduruku et les Potiguara, nous sommes sortis de ces limites géographiques. Il n’y a pas de problème avec l’objet de l’association qui ne change pas mais peut-être devrions-nous convoquer une assemblée générale extraordinaire pour modifier les statuts en conséquence de l’élargissement de notre champ d’action ?

            Pour terminer ce petit tour d’horizon que nous compléterons avec le rapport d’activités, je voudrais remercier chaleureusement tous ceux qui se sont investis pour le bien de l’association et de nos amis Amérindiens en souhaitant qu’ils continuent à être aussi actifs. Il y a beaucoup à faire et nous pouvons améliorer notre fonctionnement.

            Merci de votre attention, merci pour la confiance que vous m‘avez accordée pour ce mandat.  J’ouvre à présent la discussion. 

 

 

 

            

Nouveau projet d'ARUANA

Projet de développement durable de la communauté indigène Munduruku-Takuara (Brésil)


Résumé du projet

Le projet est développé conjointement avec le peuple indigène brésilien nommé Munduruku-Takuara qui vit en Amazonie aux abords du fleuve Tapajos. Compte tenu de sa situation économique et sociale et de son environnement naturel,  il a souhaité améliorer sa qualité de vie en reboisant la forêt autour de ses villages avec des espèces indispensables. Cette action sera menée collectivement par les villageois en présence d'un technicien formateur. D’une durée de trois ans, le projet commencera par l'installation d'une pépinière. Les essences ligneuses seront choisies pour leurs usages alimentaire, médicinal et pour la vie courante.

Un membre du conseil d'administration de l'association en contact régulier avec ce peuple et issu de la même région suivra le déroulement du projet. Les résultats du projet feront l'objet, en France, de communication publique par des conférences organisées par l'association, une publication sur le blog[1] et un film tourné par un membre cinéaste du conseil d'administration. Sur place, les résultats du projet seront transmis à toute la communauté Munduruku ainsi qu’aux autres peuples indigènes avec lesquels travaille l’association Aruana.

Le budget pour ce projet est de 32000 €. Nous sommes à la recherche de soutiens financiers publics et privés. Si vous souhaitez nous aider, vous serez le(s) bienvenu(s) !! 

pour en savoir plus veuillez nous contacter SVP

Un grand merci d'avance

avec nos plus cordiales salutations

 


[1] http://aruana-peuples.blogspot.com

Confrontation exploitants agricoles et indigènes au Mato Grosso

India Pareci é morta em fazenda de MT e ruralistas pedem proteção contra retaliações 05.02.09

05.02.09



O conflito teve início no mês passado com a morte de uma índia pareci que teria invadido uma fazenda para pescar. Em represália, mais de 100 índios de Sapezal invadiram a propriedade, destruíram as instalações hidráulicas, depredaram, roubaram móveis e utensílios e mataram mais de 1,3 mil suínos.


Reunidos na sede da Federação da Agricultura e Pecuária de Mato Grosso (Famato), representantes dos produtores rurais, da Fundação Nacional do Índio (Funai), Secretaria de Segurança Pública, Casa Civil e da prefeitura de Diamantino, discutiram e definiram algumas medidas a serem adotadas com o intuito de pacificar a situação de tensão existente em Diamantino, devido a conflitos entre os índios da etnia Pareci e os produtores.


As fazendas da região continuam sendo ameaçadas pelos indígenas, que prometem invadir outras propriedades para atear fogo na produção da soja (que está no início da colheita) e nos maquinários agrícolas.


Produtores já encaminharam aos órgãos competentes, um pedido de providência, para que a segurança das pessoas e do patrimônio delas, seja garantida.


A Famato protocolou um documento relatando a situação e também pedindo providências junto ao governo do Estado, Funai, Ministério Público e Polícia federal.


Porém, durante a reunião na Famato, uma informação repassada pelo administrador do escritório da Funai em Tangará da Serra, Carlos Marcio Vieira Barros, preocupou ainda mais os produtores. Segundo ele, os estudos para a demarcação da área indígena “Estação Pareci” já estão concluídos e que a proposta de homologação da área deverá ser enviada para assinatura do ministro, nas próximas semanas.


“Estamos em situação de eminente perigo e insegurança jurídica. Estamos vivendo sob ameaças e não conhecemos os limites dos índios”, disse o produtor de Diamantino Gildo Capeletto, que participou da reunião. Ele lembrou que os produtores da região não irão armar e nem promover “guerrilha”, porém, a situação é tensa e o Estado precisa agir. “Não dá para entender como o governo promove uma política de ocupação da região, política da qual nós somos os frutos, e agora, depois de décadas trabalhando, produzindo e promovendo o desenvolvimento do estado, o próprio governo chega e diz, nada disso é nosso, que a terra, simplesmente não nos pertence, mas sim, aos índios”, desabafou o produtor.


O setor produtivo sugeriu três medidas para pacificar a região: um acordo de paz com os índios, através da Funai, para garantir o andamento normal da colheita; a manutenção da tranqüilidade na região e um período de trégua, até a votação do projeto do deputado federal Homero Pereira, repassando o Congresso Nacional a responsabilidade sobre a demarcação de áreas indígenas.


“Nós respeitamos o patrimônio alheio. O que é terra indígena, deve ser respeitada, porém nós queremos que as nossas propriedades também sejam respeitadas. Nós somos a favor da legalidade e do que é justo”, disse o diretor secretário da Famato Valdir Correa.


O representante da Funai se comprometeu em falar com índios sobre a proposta de trégua.


Os produtores também solicitaram a presença de uma viatura da Polícia Militar no local, a fim de evitar possíveis incidentes que possam agravar ainda mais a situação. O presidente da Famato, Rui Prado, se comprometeu em viabilizar o pedido junto ao governo do estado já que, os produtores garantiram o custeio da viatura e dos PMs que permanecerão no local.


Rui Prado falou sobre as providências que já foram tomadas junto ao Ministério da Justiça, a fim de equacionar os 21 casos de impasse devido à demarcação ou ampliação de áreas indígenas em Mato Grosso. “Um dos pontos definidos com o Ministro Tarso Genro, foi a criação de um Grupo de Trabalho, composto por representantes dos segmentos envolvidos, para fazer a discussão sobre essas demarcações, já que até agora, apenas a Funai decide sem ouvir ninguém”, disse Prado. Este grupo deverá fazer, ainda neste mês sua primeira reunião.


Nesta quarta-feira, a Famato realizará uma nova reunião na sede do sindicato rural de Diamantino para dar prosseguimento a discussão.

Fonte: Agronotícias, com o Observatório