le 13 février 2013
Chers adhérents et
sympathisants,
J’ai le plaisir de vous
communiquer ce jour le programme de la semaine culturelle de la commune
d’Ingersheim (près de Colmar, Haut-Rhin). Elle est entièrement consacrée au
Brésil. Notre association y exposera ses panneaux et ses objets d’artisanat
Karaja et Munduruku aussi bien rituels qu’usuels ou décoratifs.
Elle aura lieu du mardi 12 au
dimanche 17 mars dans la villa Fleck qui lui sera entièrement dédiée.
Le jeudi 14 mars, dans le même
lieu, Emilie Stoll et Ricardo Folhes feront une conférence sur la déforestation
en Amazonie. Ils viennent de Santarem au
cœur de l’Amazonie.
Tous les détails vous sont
donnés en 2e et 3e pages.
Au cours du week end des 16 et
17 mars, nous vendrons de l’artisanat.
Trois occasions pour vous de rencontrer les membres de
l’association. Si cela vous est possible nous aurons aussi besoin de votre
présence comme bénévole, au moins au cours du week end car les bénévoles
habituels n’habitent pas sur place.
Tous les événements organisés par
nous ou auxquels nous participons sont des occasions d’échanger avec les
membres, les sympathisants ou des personnes intéressées.
Nous comptons sur votre
présence et nous en réjouissons.
Bien
cordialement
Edith
Wenger
présidente
du mardi 12 au samedi 16 mars de 14 h à 18 h - Entrée libre
dimanche 17 mars de 10h à 12h et de 14h à 17h - Entrée libre
A LA VILLA FLECK
« Les peuples de l’eau »
Exposition de l’Association Aruana
En soutien aux peuples indigènes du Brésil, l’Association Aruana fait connaître leur culture si riche et si peu
connue. En partenariat avec quatre des quelques 200 peuples amérindiens, les membres de l’association ont recueilli de nombreuses pièces d’artisanat ainsi que des objets rituels ou d’usage courant (céramique, vannerie, flèches et arcs, etc).
La décoration corporelle prend une grande place dans la vie des Amérindiens et cette importance se retrouve dans le nombre d’objets exposés. Les coiffes, toujours si impressionnantes, sont réservées aux jeunes gens lors de leurs passages dans les nouvelles étapes de leur vie.
Exposition de l’Association Aruana
En soutien aux peuples indigènes du Brésil, l’Association Aruana fait connaître leur culture si riche et si peu
connue. En partenariat avec quatre des quelques 200 peuples amérindiens, les membres de l’association ont recueilli de nombreuses pièces d’artisanat ainsi que des objets rituels ou d’usage courant (céramique, vannerie, flèches et arcs, etc).
La décoration corporelle prend une grande place dans la vie des Amérindiens et cette importance se retrouve dans le nombre d’objets exposés. Les coiffes, toujours si impressionnantes, sont réservées aux jeunes gens lors de leurs passages dans les nouvelles étapes de leur vie.
11 panneaux présentent le
mode de vie, l’habitat, l’arti-
sanat, les rituels, la faune et
la flore.
Quatre d’entre eux présentent
plus particulièrement les
partenaires de l’association,
tous peuples de l’eau et non de
la forêt (Kaaraja, Munduruku,
Potiguara, Yawalapiti). Cette
diversité culturelle mais aussi
biologique est extrêmement menacée par la déforestation, l’agriculture industrielle
d’exportation et les grands projets d’infrastructures. Les
premiers habitants du Brésil sont devenus des gêneurs
pour le développement économique du pays.
Vente d’artisanat amérindien samedi 16 et
dimanche 17 mars
Créée le 9 décembre 2000, l’Association Aruana soutient les peuples amérindiens
du Brésil et plus particulièrement vient en aide aux Karaja, aux Munduruku et aux
Potiguara. Elle contribue au développement durable, à la protection de l’environne-
ment et à la culture de ces peuples en danger. L’association agit en partenariat direct
à travers différentes actions, comme par exemple l’encouragement à l’artisanat en
leur fournissant des outils et du matériel, et en leur achetant leur production, mais
également en faisant en sorte que les techniques de fabrication ne s’oublient pas.
En aidant financièrement à la construction et à l’équipement d’une association cultu-
relle chez les Potiguara, elle favorise la transmission des traditions culturelles. Elle
vient de terminer un projet de reboisement de la forêt du territoire de la communauté Munduruku-Takuara, gran- dement endommagée par l’exploitation de l’hévéa. La replantation en espèces utiles favorisera le développement durable de ce peuple. L’association agit en France aussi pour faire connaître la richesse et la diversité culturelle de ces communautés autochtones, notamment en organisant des expositions, en montrant des films réalisés par un de ses membres et en donnant des conférences. Elle tire ses ressources de dons et de la vente d’artisanat acheté aux peuples qu’elle aide.
vient de terminer un projet de reboisement de la forêt du territoire de la communauté Munduruku-Takuara, gran- dement endommagée par l’exploitation de l’hévéa. La replantation en espèces utiles favorisera le développement durable de ce peuple. L’association agit en France aussi pour faire connaître la richesse et la diversité culturelle de ces communautés autochtones, notamment en organisant des expositions, en montrant des films réalisés par un de ses membres et en donnant des conférences. Elle tire ses ressources de dons et de la vente d’artisanat acheté aux peuples qu’elle aide.
VILLA FLECK Salon de musique
Jeudi 14 mars à 20 h - Entrée libre, plateau
Conférence « La déforestation en
Amazonie et ses impacts sur les peuples indigènes »
Par Emilie STOLL et Ricardo
FOLHES
Emilie STOLL, franc-comtoise (Héricourt), et Ricardo FOLHES, brésilien (Rio
de Janeiro), sont doctorants en anthropologie à la Sorbonne à Paris. Ils
font de la recherche auprès de populations rurales de la région de Santarém,
Etat du Para et dans d’autres régions d’Amazonie brésilienne.
Entre les années 1970 et aujourd’hui, le déboisement en Amazonie a explosé,
notamment sous l’impulsion des grands projets d’infrastructure et de
développement économique du pays, mis en place par les militaires sous la
dictature. A la sortie du régime autoritaire, la nouvelle Constitution du
Brésil, en 1988, pose les bases de la nouvelle politique indigéniste du pays.
Elle reconnait les Indiens comme les habitants originaires du Brésil et leur
octroie la délimitation de territoires spécifiques. A partir de cette époque,
marquée par une alliance entre le mouvement environnemental et des droits de
l’homme au niveau international, le Brésil a commencé à démarquer les terres
indigènes, puis des territoires «quilombolas» pour les populations Noires
descendantes d’esclaves en fuite. Depuis les années 2000, des unités de
conservation ont été créées pour les populations dites «traditionnelles» dont la
subsistance dépend des ressources de la forêt. Cette «mosaïque» de territoires
protégés a permis de réduire progres- sivement l’avancée du front de déforestation
pendant la dernière décennie. Elle s’accompagne également d’un renouveau
identitaire sans précédent dont Emilie STOLL et Ricardo FOLHES montreront un
exemple dans la région de Santarém.
Nous vous attendons nombreux pour voir l'exposition des objets d'artisanat Karaja et Munduruku aussi bien rituels qu'usuels ou décoratifs. La conférence sur l'Amazonie vous donnera des informations aussi bien actuelles que directes par Emilie et Ricardo qui arrivent tout juste en France depuis Santarem au coeur de l'Amazonie.
à bientôt une nouvelle rencontre !
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