Vol. 9 No. 603
Un service d’information sur les négociations en matière d’environnement et de développement
Publié par l’Institut International du Développement Durable (IIDD) Mardi 8 octobre 2013
Publié par l’Institut International du Développement Durable (IIDD) Mardi 8 octobre 2013
FAITS MARQUANTS DU GROUPE DE
TRAVAIL SUR L'ARTICLE 8(J):
LUNDI 7 OCTOBRE 2013
La réunion du Groupe de travail sur l'Article 8(j) s’est ouverte le lundi 7 octobre 2013, à Montréal, au Canada. Les délégués se sont réunis en plénière tout au long de la journée.
PLÉNIÈRE D'OUVERTURE
La réunion du Groupe de travail sur l'Article 8(j) s’est ouverte le lundi 7 octobre 2013, à Montréal, au Canada. Les délégués se sont réunis en plénière tout au long de la journée.
PLÉNIÈRE D'OUVERTURE
Le Sénégal, s’exprimant au nom du GROUPE AFRICAIN, a
déploré l'insuffisance des fonds et a appelé à une participation
accrue des CAL, en particulier de l'Afrique, aux travaux de la
CDB. Le PÉROU a souligné l’importance de la protection des
pratiques coutumières, des travaux sur les systèmes sui generis
et des indicateurs. L’INDONÉSIE et le SOUDAN ont informé
de leur ratification du Protocole de Nagoya. L’OMPI a fait état
d’un projet de panoplie d’outils relatifs à la documentation des
connaissances traditionnelles et du renouvèlement du mandat du
CIG pour la période 2014-2015.
Le Secrétariat a présenté le rapport d’activités sur la mise en œuvre du programme de travail sur l'Article 8 (j) et les mécanismes visant à promouvoir la participation effective des CAL aux travaux de la CDB (UNEP/CBD/WG8J/8/2), y compris les progrès accomplis sur les indicateurs (UNEP/CBD/ WG8J/8/9).
Le CANADA a recommandé d’examiner comment le suivi et l’établissement des rapports par les communautés peuvent contribuer aux rapports nationaux. L'UE a encouragé les parties à intégrer pleinement les connaissances traditionnelles comme une question transversale à la mise en œuvre de tous les programmes de travail de la CDB et a salué le travail du FIAB sur les indicateurs, notant la contribution du suivi et des systèmes d'information communautaires dans l’atteinte
de l’Objectif d'Aichi 18 (connaissances traditionnelles). La THAÏLANDE a proposé d'inviter l'IPBES à examiner ces contributions et de demander au Secrétariat de faciliter des ateliers techniques régionaux et internationaux, et de transmettre l’information à l'IPBES. Le délégué des PHILIPPINES a attiré l'attention sur les travaux de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur la Classification internationale type des professions, qui comprend les métiers traditionnels. Le PÉROU a appelé à une méthodologie sur le dialogue interculturel avec les CAL concernant la CDB et ses protocoles, et à mettre davantage l'accent sur le développement d'indicateurs opérationnels spécifiques.
Le FIAB a plaidé pour: des contributions au Fonds d'affectation spéciale; des progrès sur la communication, l'éducation et la sensibilisation du public (CESP); et l'intégration des connaissances traditionnelles dans l'interface politique-science. La BOLIVIE a souligné la nécessité d'une participation claire, effective et transparente des peuples autochtones. L’IWBN a souligné l'importance de reconnaître la complémentarité de la science et des systèmes de connaissances traditionnelles.
Le Secrétariat a présenté le rapport d’activités sur la mise en œuvre du programme de travail sur l'Article 8 (j) et les mécanismes visant à promouvoir la participation effective des CAL aux travaux de la CDB (UNEP/CBD/WG8J/8/2), y compris les progrès accomplis sur les indicateurs (UNEP/CBD/ WG8J/8/9).
Le CANADA a recommandé d’examiner comment le suivi et l’établissement des rapports par les communautés peuvent contribuer aux rapports nationaux. L'UE a encouragé les parties à intégrer pleinement les connaissances traditionnelles comme une question transversale à la mise en œuvre de tous les programmes de travail de la CDB et a salué le travail du FIAB sur les indicateurs, notant la contribution du suivi et des systèmes d'information communautaires dans l’atteinte
de l’Objectif d'Aichi 18 (connaissances traditionnelles). La THAÏLANDE a proposé d'inviter l'IPBES à examiner ces contributions et de demander au Secrétariat de faciliter des ateliers techniques régionaux et internationaux, et de transmettre l’information à l'IPBES. Le délégué des PHILIPPINES a attiré l'attention sur les travaux de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur la Classification internationale type des professions, qui comprend les métiers traditionnels. Le PÉROU a appelé à une méthodologie sur le dialogue interculturel avec les CAL concernant la CDB et ses protocoles, et à mettre davantage l'accent sur le développement d'indicateurs opérationnels spécifiques.
Le FIAB a plaidé pour: des contributions au Fonds d'affectation spéciale; des progrès sur la communication, l'éducation et la sensibilisation du public (CESP); et l'intégration des connaissances traditionnelles dans l'interface politique-science. La BOLIVIE a souligné la nécessité d'une participation claire, effective et transparente des peuples autochtones. L’IWBN a souligné l'importance de reconnaître la complémentarité de la science et des systèmes de connaissances traditionnelles.
Otsi.tsa.ken:RA (Charles Patton) de la nation Mohawk a
accueilli les délégués sur le territoire traditionnel Mohawk et a
ouvert la séance à la manière de ses ancêtres. La Co-présidente
Hem Pande (Inde), s’exprimant au nom du Président de la
CdP 11, a instamment demandé au Groupe de travail de faire des progrès. Le Secrétaire exécutif de la CDB Braulio Diaz a souligné: les tâches 7, 10 et 12, et la possibilité d'élaborer des lignes directrices sur la prévention de l'appropriation illicite des connaissances traditionnelles, le consentement préalable en connaissance de cause (CPCC) et le partage des avantages; et la tâche 15 sur le rapatriement des connaissances traditionnelles. Il a également signalé que le Protocole de Nagoya s’est valu 25 ratifications.
CdP 11, a instamment demandé au Groupe de travail de faire des progrès. Le Secrétaire exécutif de la CDB Braulio Diaz a souligné: les tâches 7, 10 et 12, et la possibilité d'élaborer des lignes directrices sur la prévention de l'appropriation illicite des connaissances traditionnelles, le consentement préalable en connaissance de cause (CPCC) et le partage des avantages; et la tâche 15 sur le rapatriement des connaissances traditionnelles. Il a également signalé que le Protocole de Nagoya s’est valu 25 ratifications.
PROGRÈS DANS LA MISE EN ŒUVRE
QUESTIONS D'ORGANISATION: Les délégués ont
adopté l'ordre du jour de la réunion (UNEP/CBD/WG8J/8/1) et
l’organisation des travaux (UNEP/CBD/WG8J/8/1Add.1/Rev.1)
sans amendement. Ils ont élu Boukar Attari (Niger) comme
Rapporteur de la réunion; et ont nommé Lucy Mulenkei, Gam
Shimray Awungshi, Yvonne Vizina, Polina Shulbaeva, Gunn-
Britt Retter, María Eugenia Choque Quispe et Gina Malia Sui
Lin Nobrega comme Amis autochtones du Bureau.
La NORVÈGE, l'UE, la NOUVELLE-ZÉLANDE, le
CANADA, le BRÉSIL, l’INDE, la CHINE et la JORDANIE
ont appuyé la tenue d'une réunion intersessions du Groupe de
travail sur l'Article 8 (j) avant la CdP 13. Le PÉROU a supporté
sa tenue avant la CdP 12 ou la CdP 13. Le MEXIQUE a plaidé
pour le renforcement des capacités sur le programme de travail
de l'Article 8 (j). Le BRÉSIL a signalé que c'est la première
fois qu’une réunion du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) est
financée par le Fonds de contributions volontaires, et a appelé à
une utilisation efficace des outils existants.
DÉCLARATIONS GÉNÉRALES:
Le Forum international des peuples autochtones pour la biodiversité (FIAB) a plaidé pour: l'augmentation du financement ciblé pour favoriser la pleine participation des CAL dans à les processus de la CDB; l’établissement d’un groupe d'experts chargé d'examiner les lignes directrices sur les bonnes pratiques en matière de rapatriement des connaissances traditionnelles; l’inclusion du renforcement des capacités comme une action prioritaire en vertu de la tâche 7; et l’utilisation du terme « peuples autochtones et communautés locales » dans le cadre de la Convention. Le Réseau des femmes autochtones sur la biodiversité (IWBN) a souligné la nécessité d'une participation pleine et effective des femmes à tous les processus de la CDB, et aux projets locaux et internationaux relatifs aux connaissances traditionnelles. Les JEUNES AUTOCHTONES ont appelé à une plus grande participation des jeunes aux travaux de la CDB.
Le Forum international des peuples autochtones pour la biodiversité (FIAB) a plaidé pour: l'augmentation du financement ciblé pour favoriser la pleine participation des CAL dans à les processus de la CDB; l’établissement d’un groupe d'experts chargé d'examiner les lignes directrices sur les bonnes pratiques en matière de rapatriement des connaissances traditionnelles; l’inclusion du renforcement des capacités comme une action prioritaire en vertu de la tâche 7; et l’utilisation du terme « peuples autochtones et communautés locales » dans le cadre de la Convention. Le Réseau des femmes autochtones sur la biodiversité (IWBN) a souligné la nécessité d'une participation pleine et effective des femmes à tous les processus de la CDB, et aux projets locaux et internationaux relatifs aux connaissances traditionnelles. Les JEUNES AUTOCHTONES ont appelé à une plus grande participation des jeunes aux travaux de la CDB.
La Lituanie a souligné, au nom de l'UE, le rôle des
connaissances traditionnelles dans la conservation de la diversité
biologique, l'utilisation durable, l'atténuation des changements
climatiques et l'adaptation face à leurs effets, et les soins de
santé; et a estimé que la participation est cruciale à la prise de décisions, la planification et au suivi des programmes sur
l'utilisation durable. La Bosnie-Herzégovine, s’exprimant au
nom de l’EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE (ECO), a
recommandé l’examen des conséquences socio-économiques
engendrées par la perte des connaissances traditionnelles.
Kiribati a souligné, au nom de la région ASIE-PACIFIQUE, la nécessité d'un renforcement ciblé des capacités pour une
participation pleine et effective des CAL, et la mobilisation ressources financières et technologiques supplémentaires.
UTILISATION COUTUMIÈRE DURABLE
Le Secrétariat a présenté le document relatif à ce point de
l’ordre du jour (UNEP/CBD/WG8J/8/7/Rev.1). L'UE a salué
le projet de plan d'action et a recommandé de l'intituler « plan d'action sur l'utilisation coutumière durable de la diversité
biologique », et a appelé à une plus grande collaboration entre
la CDB et le TIRPG sur l'utilisation durable, y compris les droits des agriculteurs. Le délégué des PHILIPPINES a proposé
une nouvelle tâche pour le plan d'action pour développer des
mécanismes de renforcement mutuel dans le contexte de l'Article
8 (j) visant la mise en œuvre des droits des agriculteurs en
collaboration avec le TIRPG. Le MEXIQUE a demandé une
évaluation approfondie de la mise en œuvre du programme de travail sur l'Article 8 (j) afin d’identifier les réalisations et les défis qui subsistent dans l'intégration des connaissances
traditionnelles.
TÂCHES 7, 10 ET 12
Le BRÉSIL, s’exprimant au nom du GRULAC, a accordé
la priorité à l'identification et à la compilation des meilleures
pratiques, avant l’élaboration des lignes directrices. Le
CANADA: a plaidé pour la communication d’information
sur la mise en œuvre du plan d'action par le biais des rapports nationaux; a noté que certaines questions sont traitées dans le cadre du Protocole de Nagoya et de l'OMPI; et, contré par le FIAB, a suggéré de limiter le soutien financier et technique aux CAL des pays Parties en développement. La NORVÈGE s’est exprimée en faveur d’un appui aux CAL dans la mise en œuvre du plan d'action. Le BRÉSIL a préféré se référer à des « considérations d'une importance particulière » plutôt qu’à des « principes spécifiques » dans le projet de plan d'action. Le FIAB a demandé une référence aux institutions traditionnelles, de se centrer sur les femmes, et le respect et la protection de la territorialité des peuples autochtones.
sur la mise en œuvre du plan d'action par le biais des rapports nationaux; a noté que certaines questions sont traitées dans le cadre du Protocole de Nagoya et de l'OMPI; et, contré par le FIAB, a suggéré de limiter le soutien financier et technique aux CAL des pays Parties en développement. La NORVÈGE s’est exprimée en faveur d’un appui aux CAL dans la mise en œuvre du plan d'action. Le BRÉSIL a préféré se référer à des « considérations d'une importance particulière » plutôt qu’à des « principes spécifiques » dans le projet de plan d'action. Le FIAB a demandé une référence aux institutions traditionnelles, de se centrer sur les femmes, et le respect et la protection de la territorialité des peuples autochtones.
Appuyant le projet de recommandation, la JORDANIE a suggéré la mobilisation des ressources. Le délégué des
PHILIPPINES a salué l'examen des mécanismes internationaux
et nationaux permettant aux CAL de signaler les appropriations
illicites de connaissances traditionnelles. Le MEXIQUE a signalé
la nécessité d’examiner les systèmes sui generis et d'assurer la
complémentarité avec le CIG. Le BRÉSIL a suggéré d’aborder la protection des connaissances traditionnelles couverte en vertu
de l'Article 8 (j) au-delà des « connaissances traditionnelles
associées aux ressources génétiques », et d'ajouter une référence
aux systèmes sui generis.
Concernant l'identification des meilleures pratiques, la
CHINE, le SÉNÉGAL, le SOUDAN et le TOGO ont exprimé
leur préoccupation liée au fait de se centrer sur les aires
protégées, la Chine soulignant les utilisations plus répandues en
dehors des aires protégées. Le FIAB a demandé une référence au
CPCC.
L'UE a appelé à: mettre l'accent sur des mesures
supplémentaires pour compléter et appuyer la mise en œuvre
du Protocole de Nagoya; appuyée par la NORVÈGE, la mise
à disposition des résultats de cette réunion à la troisième
réunion du Comité intergouvernemental pour le Protocole de Nagoya (CIPN 3); et, avec L'AUSTRALIE, l'examen des
travaux à effectuer en vertu de tâches 7, 10 et 12 à la lumière
des développements survenus au niveau international. La
THAÏLANDE a demandé que le Secrétariat fournisse une
analyse des progrès sur les tâches 7, 10 et 12. Le CANADA
a mis en garde contre la duplication des travaux du CIPN et,
appuyée par l'ARGENTINE, de l’IGC.
RAPATRIEMENT DES SAVOIRS TRADITIONNELS
Le FIAB a appelé à des références systématiques au « libre
CPCC » conformément à la DNUDPA et précisant que « l’accord
et la participation » signifie la même norme internationale que
le libre CPCC. La NORVÈGE a préféré le langage du Protocole Nagoya sur le « consentement préalable en connaissance ou accord et participation ».
le libre CPCC. La NORVÈGE a préféré le langage du Protocole Nagoya sur le « consentement préalable en connaissance ou accord et participation ».
Le Secrétariat a présenté le projet de lignes directrices sur les bonnes pratiques pour le rapatriement des connaissances
traditionnelles liées à la conservation et à l'utilisation durable de
la diversité biologique (UNEP/CBD/WG8J/8/5).
SYSTÈMES SUI GENERIS
La JORDANIE et la COLOMBIE ont appuyé le projet de
lignes directrices sur les bonnes pratiques. La THAÏLANDE a
souligné l’importance d'impliquer les institutions détenant des
connaissances traditionnelles dans la mise en œuvre des lignes
directrices. Se félicitant de la prise en compte explicite, dans
le projet, du rapatriement des connaissances traditionnelles à partir des banques de gènes, les PHILIPPINES ont appelé à des lignes directrices pour les entités stockant des connaissances traditionnelles, et se sont dites préoccupées par l'absence de référence aux droits des CAL à leurs inventions.
le projet, du rapatriement des connaissances traditionnelles à partir des banques de gènes, les PHILIPPINES ont appelé à des lignes directrices pour les entités stockant des connaissances traditionnelles, et se sont dites préoccupées par l'absence de référence aux droits des CAL à leurs inventions.
Le Secrétariat a présenté une note sur les systèmes sui
generis (UNEP/CBD/WG8J/8/6) et les projets d'éléments de
systèmes sui generis, y compris un glossaire (UNEP/CBD/
WG8J/8/6/Add.1). La JORDANIE a souligné l'importance
des systèmes sui generis pour la protection des connaissances traditionnelles transfrontalières. Le BRÉSIL a demandé une référence aux « protocoles communautaires et autres formes de dispositions légales », et a estimé que les exigences de divulgation dans les demandes de brevets sont la mesure la plus efficace pour protéger les connaissances traditionnelles. Le MEXIQUE a demandé une référence aux progrès dans d'autres instances. L'AUSTRALIE a souligné que les travaux devraient se concentrer sur la diversité biologique, et non sur les DPI. L'UE a déclaré que tous les éléments de systèmes sui generis doivent être en conformité avec les obligations internationales et que le CIG est le principal forum international sur la propriété intellectuelle et la protection des connaissances traditionnelles.
des systèmes sui generis pour la protection des connaissances traditionnelles transfrontalières. Le BRÉSIL a demandé une référence aux « protocoles communautaires et autres formes de dispositions légales », et a estimé que les exigences de divulgation dans les demandes de brevets sont la mesure la plus efficace pour protéger les connaissances traditionnelles. Le MEXIQUE a demandé une référence aux progrès dans d'autres instances. L'AUSTRALIE a souligné que les travaux devraient se concentrer sur la diversité biologique, et non sur les DPI. L'UE a déclaré que tous les éléments de systèmes sui generis doivent être en conformité avec les obligations internationales et que le CIG est le principal forum international sur la propriété intellectuelle et la protection des connaissances traditionnelles.
Le CANADA: a déploré la présence de concepts flous et
contradictoires dans les lignes directrices; a souligné que les
biens culturels ne relèvent pas du mandat du Groupe de travail;
et s’est opposé à la convocation d’une réunion d'experts. L'UE
a recommandé que les lignes directrices tiennent compte des
implications pratiques et des besoins de toutes les parties
intéressées.
Concernant le glossaire le Brésil a noté qu'il est non-exhaustif
et a suggéré de s'appuyer également sur le glossaire de l'OMPI
sur la propriété intellectuelle et les connaissances traditionnelles
(WIPO/GRTKF/IWG/2/INF/2). L'AUSTRALIE a souligné qu'un
certain nombre de termes ont évolué, comme « utilisation » dans
le cadre du Protocole de Nagoya. L'UE a suggéré la poursuite
des travaux sur le glossaire en vertu de la tâche 12.
Déplorant que la proposition ne traite pas de l'accès futur aux
connaissances traditionnelles rapatriées, le BRÉSIL, appuyé par le GABON et le FIAB, a proposé que: le rapatriement
signifie le partage des connaissances traditionnelles avec les
CAL qui les ont développées ou partagées; le rapatriement ne devrait pas affecter les droits des CAL, y compris le droit
d'empêcher l'utilisation des connaissances traditionnelles sans
CPCC; les conditions de rapatriement devraient être approuvées
par les CAL; la diffusion des connaissances traditionnelles
devrait être soumise à l'accord des CAL à qui les connaissances
traditionnelles ont été rapatriées; et le rapatriement devrait
contribuer à la traçabilité des connaissances traditionnelles.
DANS LES COULOIRS
Le premier jour de la réunion du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) a marqué une date historique et importante pour
les peuples autochtones du Canada, soit le 250e anniversaire de la Proclamation royale reconnaissant les droits des autochtones à la terre et à la gouvernance. Il a également marqué une journée mondiale d'action pour la mise en œuvre des droits des peuples autochtones, et a coïncidé avec le premier jour de la visite officielle du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au Canada. Dans ce contexte, de nombreux représentants autochtones ont souligné l'importance des travaux de la CDB sur l'Article 8 (j). D'autres délégués ont toutefois noté que les débats sur les références constantes aux « peuples autochtones » et au « consentement préalable en connaissance de cause » en vertu de la Convention perdurent. Certains se demandent donc si ces différents points s’aligneront au cours de la semaine, alors que le Groupe de travail tente de repositionner son travail par rapport au Protocole de Nagoya, à la DNUDPA, au TIRPG, à l'OMPI et à l'UNESCO, entre autres.
Le premier jour de la réunion du Groupe de travail sur l'Article 8 (j) a marqué une date historique et importante pour
les peuples autochtones du Canada, soit le 250e anniversaire de la Proclamation royale reconnaissant les droits des autochtones à la terre et à la gouvernance. Il a également marqué une journée mondiale d'action pour la mise en œuvre des droits des peuples autochtones, et a coïncidé avec le premier jour de la visite officielle du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones au Canada. Dans ce contexte, de nombreux représentants autochtones ont souligné l'importance des travaux de la CDB sur l'Article 8 (j). D'autres délégués ont toutefois noté que les débats sur les références constantes aux « peuples autochtones » et au « consentement préalable en connaissance de cause » en vertu de la Convention perdurent. Certains se demandent donc si ces différents points s’aligneront au cours de la semaine, alors que le Groupe de travail tente de repositionner son travail par rapport au Protocole de Nagoya, à la DNUDPA, au TIRPG, à l'OMPI et à l'UNESCO, entre autres.
Le FIAB, l'ARABIE SAOUDITE, le MEXIQUE et
l’ARGENTINE ont appuyé la convocation d'un groupe d'experts.
Le FIAB a également souligné la nécessité de commencer à
rédiger des lignes directrices pour les législations nationales
sur les connaissances traditionnelles associées à la diversité biologique. Le GABON, le JAPON et l'ARGENTINE ont souligné la nécessité d'une collaboration avec l'OMPI et l'UNESCO, la SUISSE notant la nécessité d'une définition de travail commune et cohérente des connaissances traditionnelles dans tous les forums. Le Japon a souligné que le rapatriement concerne strictement les connaissances traditionnelles relatives à la diversité biologique. Le PÉROU a plaidé pour la formulation d’une définition de rapatriement.
sur les connaissances traditionnelles associées à la diversité biologique. Le GABON, le JAPON et l'ARGENTINE ont souligné la nécessité d'une collaboration avec l'OMPI et l'UNESCO, la SUISSE notant la nécessité d'une définition de travail commune et cohérente des connaissances traditionnelles dans tous les forums. Le Japon a souligné que le rapatriement concerne strictement les connaissances traditionnelles relatives à la diversité biologique. Le PÉROU a plaidé pour la formulation d’une définition de rapatriement.
Le Secrétariat a proposé d'établir un groupe de contact pour
poursuivre les discussions sur le projet de recommandation, mais
pas sur le projet de lignes directrices.
En Ligne sur http://www.iisd.ca/biodiv/sbstta17/
En Ligne sur http://www.iisd.ca/biodiv/sbstta17/
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