Chers adhérent(e)s et ami(e)s de l'association ARUANA, vous trouverez ci-dessous le compte-rendu du développement de l'association Toré Forte chez le peuple Potiguara au Brésil. Le soutien de notre association est constant et bénéficie de notre relais sur place Severina do Carmo. Il s'agit, en particulier, de la construction et de l'équipement du siège de l'association où auront lieu toutes les activités culturelles destinées à renforcer l'identité et les traditions des Potiguara.
De: Severa do Carmo
lundi 11 juin 2012
Nouvelles fraîches du Projet Potiguara
Libellés : Actualité, L'Association, Version en Portugais
La présidente Dilma censure une partie de la loi
Le Parlement brésilien souhaitait adopter une loi permettant en particulier d'amnistier les responsables de déforestation en Amazonie. Après une campagne internationale contre cette loi, la présidente Dilma Roussef a décidé de censurer certains articles, notamment celui-ci. Il faut rappeler que le Brésil accueille le Sommet mondial de la Terre du 20 au 22 juin organisé par l'ONU. Cette conférence intervient 20 ans après le Sommet précédent déjà organisé à Rio de Janeiro et lui-même organisé 20 ans après celui de Stockholm en 1972. A Rio en 1992, l'expression développement durables avait été consacrée et trois conventions internationales adoptées : - la convention sur la protection de la diversité biologique (biodiversité) - celle sur la désertification - celle sur le dérèglement climatique Il faut bien convenir qu'en 2012 la situation dans ces trois domaines a notablement empiré ! Cette année, le Sommet de la Terre dont le thème est "le futur que nous voulons vraiment" met l'accent sur l'économie verte avec le risque de donner une importance disproportionnée à la croissance d'une part et à la valeur monétaire des biens naturels (qui ne devraient pas être commercialisables). Espérons que d'ici la fin du mois, nous puissions donner des nouvelles positives du Sommet de la Terre aussi bien pour l'avenir des peuples indigènes que pour celui de la nature et de l'Amazonie en particulier.
Une brocante au bénéfice des Potiguara le 26 mai
Bonjour, Je tiens à vous remercier pour votre élan de solidarité. Les Indiens Potiguara de Aldeia Forte vous en remercie aussi de tout coeur. C'est grâce à vous dons, à la participation de chacun, à l'effort collectif que nous avons un bénéfice de 500€. C'est merveilleux! En 2013 et 2014 l'objectif est de créer un pont culturel entre le Centre Socio Culturel du Fossé des Treize à Strasbourg et l'Association Toré Forte à Baia da Traiçao au Brésil par des voyages dont le but est le partage des connaissances. C'est projet a déjà eu un démarrage lancé en 2011 par Sarah Gueniche lors de la semaine de la famille au CSC du Fossé des Treize. Les enfants du groupe des Astucieux ont découvert la Danse du Toré et réalisé des dessins. En décembre un marché de noël à été organisé au Fossé des Treize dont les bénéfices ont été versés aux Indiens Potiguara. Eléonore GUILLON, cinéaste, à pu montrer son film sur les Potiguara réalisé en mai 2011. Nous souhaitons créer un pont pour qu'en allant vers l'autre que nous puissions changer notre vision. Merci encore à tous pour cette journée de travail et de partage dans la gaieté et la bonne humeur! Notez d'ores et déjà au calendrier 2013 la brocante de la Krutenau et restez en contact avec notre Association Aruana via notre blog aruana-peuples.blogspot.com Simone da Silva Gouveia Meyer Trésorière
samedi 21 janvier 2012
Actualité 2012
ASSOCIATION ARUANA
pour l’Environnement et la Culture
des peuples indigènes du Brésil
Le 10 janvier 2012Lettre de rentrée
Chers adhérents et sympathisants, chers amis,
Notre association entame sa douzième année d'existence et la situation des Amérindiens est toujours aussi préoccupante. Par ces temps de crise mondiale, il faut bien reconnaître que d'autres priorités sont mises en avant et font fi de la solidarité internationale. De rares informations traversent les frontières. C'est le cas du barrage de Belo Monte grâce à l'engagement et à la réputation du cacique Raoni et au soutien de quelques personnalités. Malgré les pressions de toutes parts, le gouvernement brésilien tient à la construction du barrage et à l'équipement de l'Amazonie en infrastructures. La présidente s'était déjà investie personnellement auparavant dans ce domaine. La montée du pays dans le concert des nations les plus puissantes est considérée comme devant se faire au détriment des minorités. Le niveau de vie s'est légèrement amélioré mais la montée du coût de la vie entraîne de grandes difficultés pour de plus en plus de personnes.
Tout n'est cependant pas sombre. Le gouvernement a déclaré récemment que la lutte contre la déforestation devenait une priorité nationale car la conférence de Durban (Afrique du Sud) sur le climat en décembre dernier a provoqué une prise de conscience sur la nécessité de conserver des forêts aptes à absorber une grande quantité de carbone. Les droits du Brésil sur le marché du carbone peuvent lui procurer des revenus intéressants. Et, de fait, l'office national de l'environnement, l'IBAMA, a reçu des pouvoirs accrus pour mener à bien sa mission. Nous en sommes heureux et espérons que ces efforts pourront se poursuivre dans le temps.
Notre association a continué sa route, sans manifestation exceptionnelle. Les deux projets sur le reboisement de la forêt des Munduruku-Takuara et sur les aspirations culturelles des Potiguara ont progressé grâce à l'engagement sans faille de Soeli et de Simone. Nos deux amies sont allées plusieurs fois au Brésil pour suivre leurs projets sur le terrain.
Cette année, Soeli, assistée de Cyndie, terminera le projet Munduruku après avoir aidé la communauté Takuara à mettre en œuvre la pépinière d'arbres utiles et leur plantation. Elle a aussi contribué à acheter du matériel permettant d'améliorer l'utilisation des graines et semences pour l'artisanat. Elle a apporté du matériel scolaire à plusieurs communautés. Des photos de ces projets seront postées sur notre blog.
Soeli a ramené de ses voyages de nombreux objets d'artisanat mais aussi des huiles de soin (que nous recommandons en massage) et du parfum naturel d'essences amazoniennes. Les colliers ont eu beaucoup de succès lors des ventes.
Soeli devra se consacrer à sa thèse cette année mais sera, comme toujours, disposée à intervenir pour parler des Munduruku et de la situation des populations indigènes d'Amazonie. Elle est fréquemment invitée dans des établissements scolaires de la région de Colmar par Paulo da Silva Barbosa, lui aussi originaire de la même région et enseignant.
Simone poursuit avec assiduité et imagination son projet culturel avec la communauté Potiguara de Baia da Traiçao. Elle a pu emmener une étudiante d'arts plastiques réaliser son film de fin d'études en interviewant les membres de cette communauté. Son film restera dans la communauté. Nous le traduirons lorsque nous aurons des fonds disponibles et du temps pour sa réalisation. Simone a aussi permis l'organisation d'ateliers avec les enfants sur la décoration corporelle traditionnelle -abandonnée- et à partir d'éléments naturels trouvés sur les lieux d'habitation. Les photos réalisées par une photographe professionnelle feront l'objet d'une exposition et seront publiées dans un livre.
Mais les efforts de Simone et les dons recueillis au cours de nos différentes prestations (brocante, conférences, recherche de dons, marché de Noël) ont permis de construire le siège social de la communauté. Il manque encore du mobilier. Les derniers dons obtenus seront consacrés à cet équipement.
L'idée de la brocante pour collecter les fonds nécessaires à un projet, a été adoptée par la communauté qui a, depuis, organisé plusieurs brocantes qui assurent une part d'autofinancement. Ce système de micro-crédit pourra, à terme, aboutir à instituer un système de micro-crédit réel.
Le siège social de l'association des habitants sera le lieu de différentes activités culturelles que nous avons déjà évoquées l'an dernier : ateliers de musique et danses traditionnelles mais aussi ciné-club indigène.
Les Potiguara vendent l'artisanat qu'il fabriquent sur place aux touristes de passage sur le littoral.
En ce début d'année, notre secrétaire adjointe, Julie, part pour trois mois en Guyane, faire une recherche sur l'artisanat dans le cadre de son master. Nous lui souhaitons un séjour fructueux et sommes impatients de voir les objets et les photos qu'elle pourra ramener.
Eric, l'assesseur de notre association, directeur du département d'ethnologie à l'université de Strasbourg, se rendra dans quelques mois en Guyane dont il est l'un des spécialistes. D'ores et déjà nous pouvons compter sur de beaux récits sur ce pays où un pont a été construit en 2011 pour le relier avec le Brésil.
Grande nouveauté en 2011 : de bons contacts nous ont fait entrer dans un circuit inattendu. Nous avons eu la chance de bénéficier de l'argent que des joueurs de loto ont perdu en espérant en gagner. Une association de joueurs de loto a décidé de consacrer les bénéfices des jeux hebdomadaires à des associations. Nous avons ainsi reçu trois fois des gains qui sont de loin plus faciles à obtenir que de maigres subventions qui nécessitent des semaines de travail pour établir les dossiers de demande et les rapports finaux. Nous sommes reconnaissants à l'animatrice de ces lotos qui en a eu l'initiative. Véronique, est, depuis, devenue membre d'Aruana. Merci à elle !
Notre conférencier-cinéaste et baroudeur, Francis, a passé un séjour chez les Yanomamis du Vénézuela et en a rapporté de belles (comme toujours) images. Il terminera le film sur notre voyage chez les Karaja sous peu. Ainsi nous pouvons convier le public à des projections de films et des conférences. Nous le remercions aussi très sincèrement pour son soutien souriant et amical.
Nous n'avons encore rien dit des conférences, des ventes, des marchés de Noël et de la brocante de juin où nous nous faisons connaître tout en gagnant l'argent nécessaire à notre fonctionnement pour soutenir financièrement les projets menés au Brésil en appui aux besoins et demandes de nos partenaires locaux. Les dons n'affluent pas, les cotisations se font espérer, les subventions sont difficiles à obtenir. La vente d'artisanat est ainsi – mis à part le nouveau loto – notre source principale de financement.
Ceci me conduit à vous demander de bien vouloir penser à renouveler votre adhésion pour l'année 2012. Je vous rappelle que la cotisation simple s 'élève à 20 euro, la cotisation de soutien reste à 45 euro et nous avons institué un tarif étudiant à 16 euro lors de notre dernière assemblée générale. Vous trouverez ci-dessous un formulaire pour ré-adhérer ou faire adhérer des amis ou parents à vous.
Cette année nous aurons besoin d'un financement supplémentaire pour faire venir en Alsace une petite délégation Karaja qui se rend en France pour présenter le film qu'ils ont réalisés grâce à la formation dispensée par Serge Guiraud de l'association JabiruProd. Les Munduruku s'étant montrés intéressés pour bénéficier de la même formation, nous essaierons de leur faire obtenir.
Si, parmi vous, certains souhaitent organiser des projections de films sur les peuples amérindiens ou si vous préférez organiser une exposition ou une vente d'artisanat, veuillez nous contacter au 0388621372 ou envoyer un courriel à aruanassoc@free.fr. Nous vous tiendrons informés des activités importantes que nous réaliserons en cours d'année.
Nous vous souhaitons à tous de belles réalisations, une santé de fer et beaucoup d'affection en cette année 2012 prédite exceptionnelle. Nous souhaitons en particulier que vous continuerez, malgré la « crise » à soutenir votre association et à partager un esprit solidaire.
Avec nos chaleureuses salutations
Edith la présidente Marion la secrétaire
____________________________________________________________________
Nom,Prénom ..........................................................................adresse .............................................................................téléphone ...........................................................................courriel ............................................................................Je souhaite adhérer – réadhérer à l'association ARUANA comme
_ membre actif : 20 €
_ membre bienfaiteur : 45 €
_ étudiant : 16 €
_ je souhaite faire un don de …........€
Libellés : Actualité, L'Association
Nouvelles de début d'année 2012
Chers adhérents et amis,
ce petit message juste pour vous informer que notre jeune secrétaire Julie est entre de bonnes mains en Guyane. Elle a trouvé sa famille d'accueil ches les Kali'Na par le biais de Facebook !! Pour les vieux routiers de l'ethno, cela paraît invraisemblable mais la technologie moderne a des adeptes partout !
Elle s'habitue lentement aux moustiques et à la nourriture épicée mais il semble qu'elle puisse revenir avec assez de matière pour s'engager dans une thèse sur l'artisanat après avoir déjà travaillé sur l'art de la plume.
Autre nouvelle fraîche : les karaja ont trouvé le financement pour payer leur voyage en France mais il sera trop tard pour organiser une manifestation à Toulouse au printemps dans le cadre du festival de films réalisés par des autochtones. Ils viendront donc plus tard dans l'année. Le programme va se discuter prochainement. Nous vous tiendrons au courant. Nous aurons besoin d'argent pour leur déplacement en France.
Et dernière nouvelle : Simone, notre trésorière se rend au Brésil la semaine prochaine. Elle va amener l'argent (500€) gagné au marché de Noël pour payer l'ameublement du siège social de l'association des Potiguara Toré Forte.
Libellés : Actualité
vendredi 11 novembre 2011
décision judiciaire pour Belo Monte, le combat continue
et aussi en allemand :
Libellés : Actualité, Alerte, Version en Portugais
vendredi 10 juin 2011
Denunciar a liberaçao da barragem Belo Monte !
Caros amigos do mundo enteiro,
A presidente Dilma deu o sinal verde para a construção da barragem de Belo Monte que destruirá enormes áreas da Amazônia. O cacique Raoni, chefe do povo caiapó, jurou lutar contra a usina até o fim. Vamos apoiá-lo e enviar uma inundação de telefonemas à presidenta Dilma, instando-a a impedir Belo Monte e salvar a Amazônia agora!
A presidente Dilma acabou de aprovar a construção de Belo Monte, a usina que irá devastar parte do Xingu, na Amazônia, e o futuro do povo caiapó. O chefe deles, cacique Raoni, lançou um chamado, jurando lutar contra a usina até o fim. Sua coragem está inspirando milhões de brasileiros a agir para impedir Belo Monte, e nós podemos ajudar a fazer a diferença.
Nos dias seguintes ao anúncio, uma crescente onda de protestos varreu o país e ontem o Ministério Público Federal do Pará entrou com a 11a. ação civil criminal contra Belo Monte pelo não cumprimento de medidas prévias exigidas para preparar a região para os impactos sócio-ambientais. A pressão sobre a presidente Dilma está se intensificando e se mais brasileiros agirem, nós podemos ter um impacto importante em conseguir reverter a situação. O governo ainda pode impedir Belo Monte e desenvolver estratégias de energia alternativa sem destruir a Amazônia nem violar os direitos dos povos indígenas e ribeirinhos da região, mas isso só vai acontecer se um número suficiente de brasileiros se manifestarem.
Nos próximos dias, vamos apoiar o cacique Raoni telefonando intensamente para a presidenta Dilma pedindo para ela salvar a Amazônia. Veja abaixo o número para o qual ligar e o que dizer. Depois de ligar, veja abaixo o link para compartilhar os detalhes de sua chamada com milhares de brasileiros.
Estes são os números de telefone para ligar para a presidente Dilma
(61) 3411-1225
(61) 3411-1200
(61) 3411-1201Aqui estão algumas sugestões do que dizer – lembre de ser educado e respeitoso ao ligar.
Eu estou ligando para insistir que o projeto da usina de Belo Monte seja interrompido
Construir a usina destruirá 400.000 acres de floresta tropical Amazônica - um desastre para animais, plantas, e pessoas que dependem desse ecossistema sensível para viver
40% dos requisitos em saúde, educação, saneamento e proteção às terras indígenas não estão sendo garantidos pelo consórcio Norte Energia S.A. (NESA)
Violência e especulação de terras cresceram nos últimos meses enquanto saúde, educação e saneamento são escassos na área de Belo Monte
Nós devemos impedir Belo Monte agora, antes que o povo caiapó tome medidas desesperadas e arrisque suas vidas por causa da usina de Belo Monte Se não conseguir completar a ligação, continue tentando -- isso significa que estamos congestionando as linhas e tendo um impacto.
Depois de fazer sua ligação, clique abaixo para compartilhar os detalhes de sua ligação: http://www.avaaz.org/po/stand_with_chief_raoni/?vl
O Brasil tem o potencial de ser o maior líder mundial em proteção ambiental, e no ano que vem vai sediar o Rio+20. Porém neste momento, quando outras nações olham para o Brasil, elas vêem um país prestes a destruir florestas tropicais com as alterações no Código Florestal e tirar à força as pessoas de suas terras. Juntos nós podemos salvar a reputação do Brasil pedindo para a presidente Dilma defender o meio ambiente -- e construir um futuro de que todos nós, das tribos ao longo do Xingú aos netos das famílias urbanas, podemos ter orgulho.
Libellés : Actualité, Alerte, Menaces, Version en Portugais
pétition contre le barrage de Belo Monte à signer massivement !
Bonjour à tous,
en allant sur le lien internet suivant vous pourrez accéder à la signature de la pétition lancée par le chef kayapo Raoni contre l'autorisation du barrage de Belo Monte sur le fleuve Xingu au détriment de la forêt, des peuples autochtones qui vivent dans la région et du fleuve lui-même. Le barrage ne servira qu'à alimenter en électricité des activités dites de développement hors de la région. Une série de barrages est prévue sur les autres fleuves d'Amazonie. Une fois régulés, ces fleuves deviendront des voies navigables destinées à exporter le soja et le bois vers l'étranger. L'Amazonie est en grand danger ! Les peuples indigènes ne sont pas contre le développement mais ils veulent un développement qui leur soit utile !
Cette autorisation s'est faite sans que les conditions requises soient remplies (voir les articles précédents), sous la pression du gouvernement. Les autorités judiciaires de l'état du Para envisagent des poursuites. Les Amérindiens ne vont pas laisser le barrage se contruire sans réagir.
Raoni et les kayapos n'ont pas dit leur dernier mot et comptent sur vous pour continuer à appuyer leurs actions et à diffuser le plus largement possible la pétition mise en ligne sur notre site. Que ceux qui veulent nous aider, et ils sont nombreux, se rassurent : Raoni fera sans aucun doute appel à votre soutien pour d'autres actions dans un futur proche (des choses se mettent en place pour la rentrée).
En attendant, afin que l'élan qui s'est levé ces derniers jours ne deviennent pas feu de paille, nous vous invitons à continuer à propager la pétition de Raoni à travers vos comptes Facebook et Twitter et ceux de vos amis, ou à l'intégrer dans vos blogs ou sites, par le biais des icônes que nous avons créé à cette attention : http://raoni.fr/signature-petition-1.php (voir colonne de gauche).
RAONI ET SON PEUPLE COMPTENT SUR VOUS. LE CHEF VOUS ADRESSERA UN MESSAGE SUR SON SITE DANS LES JOURS QUI VIENNENT.
Il est encore temps d'agir pour empêcher cette construction !
Signez la pétition SVP massivement !
http://raoni.fr/signature-petition-1.php
mercredi 8 juin 2011
le barrage de Belo Monte autorisé !
02.06.2011
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html
L’autorisation donnée par le gouvernement brésilien de construire le barrage de Belo Monte essuie de sérieuses critiques !
Des organisations de protection de l’environnement et de défense des peuples indigènes disent que la décision fut précipitée. Afin de minimiser les dommages, le gouvernement annonce un ensemble de mesures destinées au développement social et environnemental de la région du fleuve Xingu.
Le président de l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables (IBAMA), Curt Trennepohl, reconnaît que la construction de l’usine hydroélectrique de Belo Monte sur le fleuve Xingu va entraîner des dommages environnementaux. Trennenpohl affirma aussi que « si, d’un côté, il y a une perte environnementale, de l’autre, il y a un gain socio-environnemental très important. »
Comme exemple de bénéfices qui pourraient découler de la construction de l’usine, il cita la commune d’Altamira, métropole de la région, qui jusqu’ici privée de l’assainissement de base en serait désormais pourvue. La déclaration du président de l’IBAMA fut faite durant l’annonce officielle à Brasilia de l’autorisation de lancer la construction du barrage de Belo Monte dans l’état du Para, région Nord du Brésil.
La principale critique entendue à Brasilia après l’annonce porte sur le non respect des conditions ou exigences préliminaires imposées pour l’obtention de l’autorisation. En accord avec Marcelo Salazar, coordinateur adjoint du projet Xingu de l’Institut Socio-Environnemental (ISA), l’IBAMA concéda l’autorisation sur la base des études de la société Norte Energia (Energie du Nord) maître d’ouvrage du projet et à partir d’une inspection de terrain d’une durée de 10 jours. « Quand les gens entrent dans les détails des conditions imposées et commencent à comprendre leur complexité, ils voient que c’est impossible », continua Salazar.
Comme exemple d’exigence non remplie, Salazar cita le système d’assainissement d’Altamira et des villes voisines. Selon l’ISA, cette structure d’assainissement devrait, au contraire de ce qu’avance le président de l’IBAMA, être disponible avant le commencement des travaux. « L’autorisation va être donnée et la région n’est pas prête. De même nous ne voyons pas d’indicateur montrant que cette région va être préparée d’ici le lancement des travaux. » déplora Salazar. Le gouvernement estime que la construction va générer 20 mille emplois directs et 80 mille indirects, ce qui de facto augmentera significativement le nombre d’habitants de la région. »
L’IBAMA garantit qu’il va surveiller l’application de toutes les normes environnementales et va interrompre les activités en cas de non respect. Curt Trennenpohl expliqua que plusieurs de ces conditions ne pourront être respectées qu’au cours des travaux. « L’IBAMA considéra que les 40 conditions exigées pour l’autorisation de l’ouvrage étaient abordées de manière satisfaisante. »
Communautés indigènes
Le ministre brésilien des Mines et de l’Energie, Edison Lobão, a insisté sur le fait que les communautés indigènes sont hors de danger car, d’après lui, la plus proche de l’usine hydroélectrique se situe à 31 km. « Aucune réserve indigène ne sera inondée par Belo Monte. Aucun indien n’aura à quitter l’endroit où il se trouve actuellement. Il n’y a donc rien à dire sur des préjudices qu’auraient à subir les communautés indigènes, que nous souhaitons préserver pour toujours. Aucun indien ne sera affecté par le lac de Belo Monte » garantit le ministre Lobão.
Mais telle n’est pas la vision qu’en a Renato Santana, représentant du Conseil Indigéniste Missionaire (CIMI). D’après lui, « le peuple Arara vit du fleuve Xingu et l’impact sur Volta Grande sera très grave sur la communauté. » Santana alerte sur une situation semblable pour d’autres tribus. « Les Caiapo vont aussi perdre une bonne part de leurs conditions de subsistance avec les barrages qui vont être construits. »
« Révolution économique et sociale »
Le ton adopté par le gouvernement avec cette annonce vise à valoriser le développement de la région dans laquelle sera installée l’usine. Le ministre Edison Lobão dit “qu’il y aura une révolution économique et sociale » autour de Belo Monte. « Jamais, cette région n’aurait eu à si court terme l’opportunité de croître autant, d’évoluer autant, de recevoir autant d’importants bénéfices sans l’existence de Belo Monte » dit Lobão.
Cette perspective du développement est prise en charge par le Plan de Développement Régional Durable (PDRS) du Xingu, détaillé par le gouvernement peu de temps après l’annonce de l’autorisation de commencement des travaux. Le Plan, selon Brasilia, a pour objectif de « promouvoir le développement durable de la région du Xingu, la participation de la population dans sa gestion et la présence des principales institutions gouvernementales de manière visible, permanente et coordonnée. »
Le paquet de mesures socio-environnementales inclut trois volets principaux. Le premier consiste à créer le Comité de gestion du Plan, composé de représentants des gouvernements fédéral et régional, des municipalités, des communautés indigènes, des mouvements sociaux, des organisations environnementales, des groupements syndicaux de travailleurs ruraux, urbains, de pêcheurs et de patrons. Le Comité qui devra commencer ses activités le 3 juin sera responsable de la définition des priorités et du suivi de la mise en œuvre des actions du Plan.
Le second volet annoncé est l’installation à Altamira de la Maison du Gouvernement fédéral. Ce sera une espèce de représentation locale des principales institutions du gouvernement dans le but d’accélérer la résolution de demandes futures. La troisième mesure est l’opération Cidadania Xingu (Citoyenneté Xingu), un groupe bénévole qui va offrir pendant deux jours des services de base à la population locale, comme la délivrance de documents, l’accompagnement d’entrepreneurs individuels et la régularisation environnementale.
Le PARA lance des poursuites judiciaires
Le Ministère public fédéral de l’état du Para a lancé 11 actions en justice contre le projet d’usine hydroélectrique. La semaine dernière, l’institution a envoyé une recommandation à l’IBAMA, sollicitant le report de l’autorisation jusqu’à ce que toutes les actions de prévention et de réduction des impacts sur l’environnement soient réalisées.
En réponse à une remise en question judiciaire possible de l’autorisation permanente, la ministre de la planification, Miriam Belchior, affirma que le dossier est « robuste » et que le gouvernement est « tranquille » et préparé à une éventuelle bataille judiciaire. Elle reconnut toutefois que le Ministère public a le droit d’actionner la justice en relation avec la procédure d’autorisation.
Le service de presse du Ministère public fédéral du Para confia à la Deutsche Welle que l’institution se prononcera seulement après l’analyse des détails de la concession annoncée par l’IBAMA.
Auteur: Ericka Galindo
mardi 7 juin 2011
Le barrage de Belo Monte autorisé malgré tout !
02.06.2011
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html
Após liberação de Belo Monte, governo brasileiro enfrenta críticas
Entidades ambientalistas e de defesa de povos indígenas dizem que decisão foi precipitada. Para minimizar danos, governo anuncia pacote de medidas para desenvolvimento socioambiental da região do rio Xingu.
O presidente do Instituto Brasileiro do Meio Ambiente e dos Recursos Naturais Renováveis (Ibama), Curt Trennepohl, reconheceu que a construção da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, vai significar danos ambientais. Trennepohl afirmou que, "se, por um lado, há uma perda ambiental, por outro lado há um ganho socioambiental muito grande".Como exemplo de benefícios que poderiam surgir com a construção da usina, ele citou o município de Altamira, cidade polo na região, que ainda não tem saneamento básico total e que passará a ter com a obra. A declaração do presidente do Ibama foi feita durante o anúncio oficial, em Brasília, da licença que autoriza o início das obras da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, no estado do Pará, região Norte do Brasil.A principal reclamação ouvida em Brasília depois do anúncio foi o descumprimento de condicionantes, ou exigências preliminares que precisariam ser atendidas para a concessão da licença. De acordo com Marcelo Salazar, coordenador adjunto do projeto Xingu da organização Instituto Sócio Ambiental (ISA), o Ibama emitiu essa licença com base em estudos da própria Norte Energia, empresa que conduzirá as obras, e a partir de uma vistoria de campo que durou 11 dias. "Quando a gente vai para o detalhamento dessas condicionantes e começa a entender a complexidade delas, a gente vê que é impossível", disse Salazar.Como exemplo de uma exigência não atendida, Salazar citou o sistema de saneamento de Altamira e cidades próximas. A visão do ISA é que, ao contrário do que disse o presidente do Ibama, essa estrutura de saneamento deveria estar pronta antes da concessão da licença. "A licença está saindo e a gente não tem a região preparada e também não conseguimos ver um indicativo de que essa região vai estar preparada até o início da instalação", alertou Salazar. A estimativa do governo é que a obra gere 20 mil empregos diretos e 80 mil indiretos, o que poderá aumentar significativamente o número de moradores na região.O Ibama garante que vai estar atento ao cumprimento de todas as normas ambientais e pode interromper as atividades caso haja algum descumprimento. Curt Trennepohl explicou que muitas das condicionantes só serão cumpridas ao longo das obras. "Das 40 condicionantes estabelecidas para a emissão da licença de instalação, o Ibama considerou todas em condições satisfatórias para a emissão da licença.Comunidades indígenasO ministro brasileiro de Minas e Energia, Edison Lobão, foi enfático ao dizer que as comunidades indígenas estão fora de perigo, já que, segundo ele, a mais próxima da usina fica a 31 quilômetros. "Nenhuma reserva indígena será alagada por Belo Monte. Nenhum índio terá que sair de onde se encontra hoje. Não há, portanto, o que falar em torno de prejuízo das comunidades indígenas, que queremos sempre preservar. Nenhum índio será afetado pelo lago de Belo Monte", garantiu Lobão.Mas não é essa a situação descrita por Renato Santana, representante do Conselho Indigenista Missionário. Segundo ele, "o povo Arara vive do rio Xingu e o impacto na Volta Grande vai ser forte para a comunidade". Santana alerta sobre uma situação semelhante para outras tribos: "Os caiapós também vão perder boa parte das condições de subsistência com as barragens que vão ser construídas"."Revolução econômica e social"O tom adotado pelo governo com o anúncio é o de valorização do desenvolvimento da área onde será instalada a usina. O ministro Edison Lobão disse que "haverá uma revolução econômica e social" ao redor de Belo Monte. "Jamais aquela região, em curto prazo, teria condições de crescer tanto, de evoluir tanto, de ter tamanhos benefícios se não fosse a existência que começa agora de Belo Monte", disse Lobão. Esta perspectiva de desenvolvimento está amparada no Plano de Desenvolvimento Regional Sustentável (PDRS) do Xingu, detalhado pelo governo logo após o anúncio da autorização para o início das obras. O plano, segundo Brasília, tem o objetivo de "promover o desenvolvimento sustentável da região do Xingu, a participação da população em sua gestão e a presença dos principais órgãos governamentais de forma visível, permanente e coordenada". O pacote de medidas socioambientais envolve três ações principais. A primeira é a instalação do Comitê Gestor do Plano, formado por representantes dos governos federal, estadual e municipais, comunidades indígenas, movimentos sociais, organizações ambientais, entidades sindicais dos trabalhadores rurais, urbanos, de pescadores e entidades patronais. O Comitê, que deverá iniciar as atividades nesta sexta-feira (03/06), será responsável pela definição de prioridades e pelo monitoramento da execução das ações do Plano. A segunda medida anunciada é a instalação, em Altamira, da Casa do Governo Federal. Será uma espécie de representação local dos principais órgãos do governo para agilizar a resolução de demandas futuras. A terceira medida é a operação Cidadania Xingu, um mutirão de dois dias que vai oferecer serviços básicos à população local, como emissão de documento, orientação para empreendedores individuais e regularização ambiental. Pará move ações judiciaisO Ministério Público federal no estado do Pará já entrou com 11 ações na Justiça contra o projeto da Usina. Na semana passada, o órgão enviou uma recomendação ao Ibama, solicitando o adiamento da concessão da licença até que todas as ações de prevenção e redução dos impactos socioambientais do projeto estivessem cumpridas. Em resposta a um possível questionamento judicial para a licença permanente, a ministra do Planejamento, Miriam Belchior, disse que o licenciamento está "robusto" e o governo está "tranquilo" e preparado para uma possível batalha judicial. Ela reconheceu, também, que o Ministério Público tem o direito de acionar, eventualmente, a Justiça em relação ao licenciamento. A assessoria de imprensa do Ministério Público Federal no Pará disse à Deutsche Welle que o órgão só irá se pronunciar depois de analisar os detalhes da concessão anunciada pelo Ibama.
Autora: Ericka Galindo
Revisão: Roselaine Wandscheer