Le Parlement brésilien souhaitait adopter une loi permettant en particulier d'amnistier les responsables de déforestation en Amazonie. Après une campagne internationale contre cette loi, la présidente Dilma Roussef a décidé de censurer certains articles, notamment celui-ci. Il faut rappeler que le Brésil accueille le Sommet mondial de la Terre du 20 au 22 juin organisé par l'ONU. Cette conférence intervient 20 ans après le Sommet précédent déjà organisé à Rio de Janeiro et lui-même organisé 20 ans après celui de Stockholm en 1972. A Rio en 1992, l'expression développement durables avait été consacrée et trois conventions internationales adoptées : - la convention sur la protection de la diversité biologique (biodiversité) - celle sur la désertification - celle sur le dérèglement climatique Il faut bien convenir qu'en 2012 la situation dans ces trois domaines a notablement empiré ! Cette année, le Sommet de la Terre dont le thème est "le futur que nous voulons vraiment" met l'accent sur l'économie verte avec le risque de donner une importance disproportionnée à la croissance d'une part et à la valeur monétaire des biens naturels (qui ne devraient pas être commercialisables). Espérons que d'ici la fin du mois, nous puissions donner des nouvelles positives du Sommet de la Terre aussi bien pour l'avenir des peuples indigènes que pour celui de la nature et de l'Amazonie en particulier.
lundi 11 juin 2012
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