lundi 8 octobre 2012

Pétition à signer - Merci pour votre aide !


merci d'aller sur le site suivant :

vous trouverez le texte en français






Pétition à signer - soyez nombreux et merci à vous



ASSOCIAÇÃO JUÍZES PARA A DEMOCRACIA



Rua Maria Paula, 36 - 11º andar - conj. 11-B - tel./ FAX (11) 3105-3611 - tel. (11) 3242-8018
CEP 01319-904 - São Paulo-SP - Brasil www.ajd.org.br - juizes@ajd.org.br



Caro(a) assinante da carta "Eu apoio a causa indígena"

Olá!

As graves violações contra os povos indígenas continuam e aumentam a cada dia.

É preciso que o Estado faça a sua parte.

A Campanha que pede : (1) Urgência nos julgamentos, (2) Demarcação das terras e (3) é contra a PEC 215, já tem a adesão a sua adesão e de mais 7000 pessoas .

Nosso objetivo é chegar a 20 mil assinaturas.

Se cada assinante conseguir mais 3 pessoas para apoiarem a causa, chegaremos lá.


URGENTE: Pedimos que divulgue a campanha da forma que lhe for possível.


Compartilhe no facebook, divulgue no twitter, coloque em blog, envie e-mails, fale com os seus amigos e familiares. Você pode ver a lista de assinantes (está em ordem numérica e alfabética) no site, e pedir para aqueles que não assinaram ainda que o façam.

IMPORTANTE: NÃO ASSINE NOVAMENTE PARA NÃO TERMOS DUPLICIDADE.


Passe o link da campanha para frente:

www.causaindigena.org


Os povos indígenas não podem esperar mais.



jeudi 4 octobre 2012

Message d'ICRA International

ICRA News La surface plantée de palmiers à huile au Brésil a toujours été relativement faible, par rapport à d’autres pays producteurs latino-américains. Pourtant, tout semble indiquer que les transnationales brésiliennes les plus grandes, comme Vale et Petrobras, ont l’intention de développer rapidement les plantations de ce genre dans le but de produire du biodiesel, surtout dans l’État de Pará, au grand désespoir des communauté autochtones notamment les Tembé. Au cours des dernières décennies, l’entreprise qui a le plus développé les plantations industrielles de palmier à huile dans l’État de Pará est la société brésilienne Agropalma, qui en possède aujourd’hui 39 000 hectares propres et 10 000 hectares appartenant à des agriculteurs. Sa production principale a toujours été l’huile de palme pour l’élaboration d’aliments, de cosmétiques et de produits chimiques. Naguère encore, la production de biodiesel était considérée comme inviable. Or, la situation est en train de changer depuis que des transnationales ont commencé à s’introduire dans le secteur des plantations de palmiers. Un nouveau projet de Vale, une des plus grandes entreprises minières du monde, est maintenant en cours. L’objectif de Vale est de produire du biodiesel pour les trains de l’entreprise, qui transportent de façon ininterrompue le minerai de fer de la région de Carajás jusqu’à la côte. De là, la matière première est exportée vers les grands marchés consommateurs. D’après l’entreprise, le projet de Biopalma “contribuera à la matrice énergétique de Vale de façon renouvelable et durable, et collaborera à la préservation de l’environnement”. En plus, il s’agirait d’un “vecteur social positif” et d’un moyen de “générer des revenus et de favoriser l’établissement des paysans”. Vale ajoute que le projet diminuerait aussi les émissions de carbone de l’entreprise grâce à l’utilisation de biodiesel à la place du diesel conventionnel. L’autre transnationale qui est en train d’investir dans le palmier à huile à Pará est Petrobras, la pétrolière d’État du Brésil, une des plus grandes d’Amérique. Un de ses projets consiste à planter de palmiers, à partir de 2013, 24 000 hectares de terres appartenant à 1 250 agriculteurs. D’autre part elle s’est associée avec la multinationale pétrolière portugaise Galp Energia pour constituer la société Belém Bioenergia. Le projet consiste à planter 50 000 hectares de palmiers en travaillant avec 1 000 agriculteurs. La production escomptée est de 300 000 tonnes d’huile par an et elle sera exportée au Portugal, où l’on installera une raffinerie dans la ville de Sines pour produire, à partir de 2015, du greendiesel ou “diesel vert” à destination des marchés du Portugal et d’Espagne. Le progrès exponentiel du palmier au Brésil, qui bénéficie de l’appui du gouvernement, soulève plusieurs inquiétudes. Premièrement, il s’agit d’un projet avantageux pour deux entreprises de grande envergure, connues pour avoir causé de graves dégâts dans les régions où elles s’établissent : Vale, au Mozambique par exemple, par ses activités minières ; Petrobras, au Brésil, par ses effets sur la vie des pêcheurs. En 2012, Vale a remporté le “Public Eye Award”, un “prix” international décerné à l’entreprise qui a causé le plus de problèmes d’ordre social et environnemental et dans le domaine du travail. Si, d’une part, la production de palmiers peut être profitable à un groupe d’agriculteurs familiaux qui vont les cultiver et vendre les fruits à Vale ou à Petrobras, d’autre part ces mêmes agriculteurs deviennent dépendants de l’entreprise et doivent céder à ces transnationales une partie de leurs petites terres, pendant une longue période et pour un système de monoculture à base de produits chimiques. Ainsi, les entreprises accaparent de plus en plus de terres dans un État qui est considéré comme le plus violent du Brésil en raison de graves conflits fonciers entre les grands propriétaires et les familles sans terre, et de l’absence d’une politique structurelle de réforme agraire de la part du gouvernement fédéral. Finalement, l’accumulation de terres n’a pas lieu seulement dans les zones de production de palmiers. Vale, par exemple, affirme que chaque hectare planté implique la préservation d’un hectare de forêt indigène, et que la plantation de palmiers est une manière de “récupérer” les terres. Or, il ne faut pas oublier que la préservation de la forêt indigène est obligatoire selon la législation brésilienne, et que le fait d’avoir des forêts permet à Vale de faire des profits au moyen, par exemple, de la commercialisation du carbone sur le marché des “services écologiques” qui est en train de se développer très vite au Brésil, et grâce à une série de réformes législatives qui portent sur le Code forestier et sur de nouvelles lois qui régissent les questions de ce genre. Malgré les discours “verts”, la production de palmiers à huile a déjà suscité des conflits ; ainsi, le peuple indigène Tembé s’est plaint de la pollution des sources d’eau de son territoire provoquée par l’application de produits toxiques dans les zones plantées de palmiers. D’après un cacique de la région, “pour nous, le palmier ne marche pas ; ce qui marche c’est le riz, les haricots, les poulets et les poissons”. Ils ont dit aussi que “le guariba est silencieux maintenant, parce que le gibier et les poissons sont en train de disparaître à cause du déboisement, et les animaux n’ont plus de place pour se cacher en dehors de notre zone”.

samedi 25 août 2012

à voir pour mieux comprendre

Bonjour à tous, si vous voulez mieux comprendre ce qui se passe en Amazonie, regardez le documentaire proposé sur le site du WWF "L'Amazonie à feu et à sang". Vous trouverez également d'autres films et en particulier un petit film d'animation qui vous explique les raisons de la disparition du Cerrado. Cette savane arborée est une région aussi grande que l'Europe autour de la capitale Brasilia. Elle a une biodiversité aussi importante que l'Amazonie que tout le monde connaît. Ses arbres ne sont pas aussi spectaculaires mais un millier d'espèces a des propriétés médicinales ! Et ces arbres sont sacrifiés à l'exportation du soja... qui vient nourrir nos animaux d'élevage !!! Un vrai scandale ! Il faut savoir que la culture intensive de soja sur des terres fragiles les rend rapidement improductives. La couche fertile cède vite la place à la latérite rouge et les exploitants vont déboiser plus loin, toujours plus loin. Les peuples autochtones sont chassés de leurs territoires, voire agressés violemment, la faune et la flore sont détruites. La forêt disparaît et quelques exploitants qui se disent propriétaires, s'enrichissent en faisant travailler quelques pauvres bougres dans des conditions inacceptables, que l'on peut souvent qualifier d'esclavage moderne. Regardez ce film et les autres documentaires sur le site : http://www.dailymotion.com/video/xa5djg_arc-de-feu-amazonie-a-feu-et-a-sang_news?ralg=meta2only#from=playrelon-1 http://webdoc.wwf.fr/ http://www.protegelaforet.com/consolutions/soja

vendredi 17 août 2012

Cacique Potiguara segue em estado grave depois de sofrer atentado na Paraíba

17/08/12 22:36 CIMI Conselho Indigenista Missionario » Notícias » Boletim "Mundo" » Português CACIQUE POTIGUARA SEGUE EM ESTADO GRAVE DEPOIS DE SOFRER ATENTADO NA PARAIBA Por Renato Santana, de Brasília O cacique Potiguara Geusivan Silva de Lima, 30 anos, segue internado em estado grave no Hospital de Emergência e Trauma Senador Humberto Lucena, em João Pessoa, na Paraíba. Nas próximas 48 horas, de acordo com a assessoria de imprensa do hospital, a equipe médica submeterá o cacique a exames e testes para diagnosticar se ocorreu de fato morte cerebral. Geusivan foi baleado com dois tiros na cabeça durante atentado sofrido na noite desta terça-feira, 31, enquanto jogava dominó numa praça da aldeia Brejinho, município de Marcação, litoral norte paraibano. A lesão o fez perder massa encefálica dificultando ainda mais a recuperação. Conforme uma testemunha do ataque, que prestou depoimento para a Polícia Federal, dois homens armados abordaram Geusivan e perguntaram se ele estava armado. Com a negativa do cacique, ordenaram que ele deitasse de bruços. Antes de executá-lo, porém, os pistoleiros foram abalroados por Claudemir Ferreira da Silva, mais conhecido como Cacau, jovem que estava com o cacique na hora do ataque e não era indígena - os demais caciques o apontam como segurança de Geusivan. Cacau, no entanto, foi atingido por vários disparos e morreu no local. Tinha 37 anos. No chão e ao lado do companheiro morto tentando defendê-lo, Geusivan recebeu ao menos três tiros, sendo dois deles na cabeça. Antes da fuga, de acordo com a testemunha, um dos assassinos disse: “Agora só faltam dois”. Informações não oficiais dão conta de que as armas utilizadas pelos pistoleiros eram revólveres calibre 38, descarregados no local. Também que um deles, o indivíduo que pilotava a moto, se manteve de capacete durante toda ação; já o acompanhante estava com o rosto à mostra. De acordo com o cacique geral do povo Potiguara, Sandro Gomes Barbosa, o atentado não é um fato isolado e se soma a ameaças, agressões e tentativas de homicídio sofridas por sete caciques Potiguara e relatadas para a Polícia Federal e Ministério Público federal (MPF) entre 2011 e este ano.  A Polícia Federal abriu inquérito nesta quarta-feira, 1o. Questões fundiárias e um quadro de violência na região permeiam a lista de lideranças Potiguara marcadas para morrer. Questão fundiária No último mês de abril a comunidade da aldeia Brejinho retomou 90 hectares de área ocupada por fazendeiro de cana de açúcar - localizada dentro da terra indígena já demarcada, mas sem extrusão realizada pela Fundação Nacional do Índio (Funai). Cacique Geusivan, apesar das dificuldades oriundas do fato de ter tido uma perna amputada depois de acidente automobilístico, liderou os indígenas. Tão logo se deu a reocupação da área, a comunidade colocou abaixo toda a plantação de cana, iniciando a construção de moradias e abrindo roçados. A medida atendeu decisão dos 32 caciques Potiguara: dentro das terras indígenas do povo, nenhuma muda de cana deveria ser plantada e as lavouras existentes não renovadas; os arrendamentos de terra, por fim, impedidos. Como as cidades de Marcação, Rio Tinto e Baía da Traição se confundem com as aldeias, o policiamento foi intensificado para combater roubos e violências. Tais medidas e a retomada de abril fizeram com que Geusivan passasse a sofrer ameaças. Nos últimos meses recebeu telefonemas dizendo que iriam arrancar a outra perna dele, além de avisos dando conta de que sua vida seria ceifada. Com os outros caciques não foi diferente, incluindo o cacique geral. No mês de maio homens armados foram até a casa de Sandro, mas não o encontraram. “Meu filho disse que eu não morava mais ali, que tinha mudado de endereço. Se eu estivesse em casa teria sido morto. Em julho agora motoqueiros me perseguiram. Não vamos abandonar a luta, mas só Tupã mesmo para nos proteger”, afirma o cacique geral. Ausência do Estado “Nunca a Funai tomou vergonha para tirar os não-indígenas das terras já demarcadas e até homologadas. Seguem aqui como posseiros que arrendam terras para a cana, latifundiários usineiros. Então a gente retoma terras e luta contra a cana e a consequência são as ameaças contra nossas vidas”, explica o cacique Aníbal Cordeiro Campos, da aldeia Jaraguá. Na noite de 22 de março de 2009, um domingo, cacique Aníbal viu a porta de sua casa ser arrombada e por ela entrar homens armados. Tentou se defender, mas acabou levando cinco tiros. Sobreviveu e seguiu nas lutas Potiguara, mas traz no corpo ainda as marcas do ataque: uma bala alojada na cabeça. A Polícia Federal instaurou inquérito, mas nunca chegou aos pistoleiros e possíveis mandantes. Este ano Aníbal voltou a receber ameaças, assim como o cacique José Roberto, o Bel, da aldeia Três Rios, e o vice-cacique Josesi, que também sofreu um atentado, além dos caciques Pintado, da aldeia Capoeira, Alcides, da aldeia São Francisco, cacique Capitão, da aldeia Forte e cacique Oliveiros, da aldeia Ibykuera. O clima de tensão e insegurança entre os Potiguara é grande, fazendo com que familiares e amigos de Claudemir Ferreira da Silva, morto ao defender o cacique Geusivan, pedissem escolta policial durante o velório e enterro. “Ontem (quinta-feira, 2) à noite deram tiros lá na aldeia Brejinho depois de enterrarmos Cacau. Essa é nossa situação”, lamenta cacique Bel.  As denúncias de ameaças registradas pelos caciques na Polícia Federal, ao menos em alguns casos, envolvem indígenas cooptados por latifundiários da cana de açúcar e não-indígenas que residem dentro do território de ocupação tradicional e arrendam áreas para a plantação de cana. “É difícil de dizer quem é que está fazendo isso com nosso povo. A polícia precisa investigar para descobrir. Temos essa situação de combater a cana de açúcar, da violência, da luta pela terra, de impedir os arrendamentos, mas não podemos afirmar quem é”, analisa cacique Capitão. Situação das terras indígenas Os Potiguara do litoral norte da Paraíba se dividem em 32 aldeias entre as três terras indígenas registradas e declaradas pelo governo: Jacaré do São Domingos, Potiguara de Monte Mor e São Miguel. Juntas somam 35.328 hectares. A ocupação não-indígena nelas é acentuada. Em São Domingos, posseiros plantadores de cana conseguiram liminares na Justiça para continuarem na terra já registrada. Em São Miguel uma usina de cana ocupa área de 14 mil hectares e joga no rio que corta o território vinhoto, inutilizando-o para a pesca do camarão e peixe, prática tradicional dos Potiguara, durante seis meses no ano. Já nas aldeias que compõem a terra Monte Mor, a presença não-indígena ultrapassa 7 mil indivíduos em 1.653 ocupações, além de mais usinas de cana de açúcar. “É muita covardia: dentro de nossa terra, da qual somos filhos, andamos assombrados. Porém, não tenho medo de bandido e se tiver que morrer defendendo meu povo, se essa for a vontade de Tupã, que seja feita. Não vou abandonar a luta”, enfatiza o cacique geral Sandro Potiguara.

samedi 23 juin 2012

22/06/2012 15h50 - Atualizado em 22/06/2012 16h08 LA MORT D'ISMAEL KARAJA A INTERROMPU KARI-OCA A RIO PENDANT LE SOMMET RIO + 20 L'ethnie Karaja est en deuil. Un de leur leader est mort, apparemment d'une crise cardiaque, dans la nuit de jeudi à vendredi. Le corps est à l institut médico-légal et sa famille attend de pouvoir le ramener au village. "Dans notre culture, la famille creuse un trou et enterre le corps. Puis, la famille pleure 2 jours. Ensuite, le chef du village libère des pleurs et nous chantons, nous donnons à manger à l' l'esprit qui commence à travailler. Après le chef du village fait une grande fête. Cela arrive que la famille reste un mois ou deux à veiller le corps ", a déclaré Iwraru. Par solidarité, tous ont décidé de quitter le village Kari-Oca. Morte de índio encerra atividades da Kari-Oca durante a Rio+20 Ismael Kurananá, 48 anos, morreu quando dormia, nesta madrugada. Cacique disse que família fará dois dias de luto em Mato Grosso Glauco Araújo (do G1 RJ) As 16 etnias abandonaram o espaço em solidariedade à morte do índio (Foto: Glauco Araújo/G1) O índio da etnia karajá que morreu na madrugada desta sexta-feira (22), no alojamento indígena montado na Aldeia Kari-Oca, em Jacarepaguá, na Zona Leste do Rio, havia se sentido mal duas vezes desde que chegou ao local, em 12 de junho. Por conta da morte de Ismael Kurananá Karajá, 48 anos, o encerramento dos Jogos Verdes, que seria realizado na tarde desta sexta, foi cancelado. Todos os demais índios, de 16 etnias, sendo 14 brasileiras e duas estrangeiras, abandonaram o espaço em solidariedade aos karajás. Ismael passou mal pela primeira ver na terça (Foto: Cacique Iwraru Karajá/Divulgação) A primeira vez que Ismael se sentiu mal foi na terça-feira (19). "Ele estava com um resfriado leve, foi medicado e voltou às atividades", disse Maglia Terezinha, assessora especial para assuntos indígenas do Governo fédéral. A segunda vez que ele passou mal foi na tarde desta quinta-feira (21), quando reclamou de dores fortes nas costas. "Ninguém esperava. Acordamos com alegria ontem [quinta-feira] de manhã. Estávamos juntos e, de repente, ele sentiu uma forte dor nas costas. Um primo nosso deu um analgésico para ele, mas a dor demorou a melhorar. Depois disso, eu o levei para receber atendimento médico. Imediatamente ele foi levado para o hospital", disse o cacique Iwraru Karajá. Segundo Iwraru, Ismael voltou com uma receita médica, "ficou bem, conversou com a gente na fogueira. O nosso pajé chegou a conversar com ele para saber como estava a saúde dele, estava preocupado com ele. O Ismael disse que estava bem." O cacique disse ao G1 que durante os dias que ficaram na Kari-Oca, Ismael dormiu em uma rede do lado de fora do acampamento. "Por causa da chuva forte de ontem, a gente entrou para o acampamento. Quando foi de manhã, perto das 6h, quando todo mundo acorda, alguém foi acordá-lo na rede, mas ele estava diferente, já estava morto", afirmou Iwraru. Sepultamento karajá De acordo com o cacique, o corpo de Ismael foi levado para o Instituto Médico-Legal. A família aguarda a liberação e os trâmites para o traslado do corpo até a aldeia, que fica em São Félix do Araguaia, em Mato Grosso. "Na nossa cultura, a família cava um buraco e enterra o corpo. Depois, a família faz luto de dois dias. Em seguida, o líder da aldeia libera brincadeira, canto e acaba o luto. Cinco dias depois, nós damos comida para o espírito, que começa a trabalhar. Depois o líder da aldeia libera festona. Tem vezes que a família lamenta um mês, dois meses, depende da resistência da família em ficar velando", explicou Iwraru. "Nós viemos aqui para falar da nossa mãe terra. Foi marcante essa morte. Hoje eu chorei a morte de Ismael, ontem chorei a falta de meu irmão. Ismael morreu lutando para entregar um documento para representantes da ONU. Conseguimos fazer isso pelos nossos representantes que conquistaram um espaço indígena no Riocentro. Agora é entregar para Deus", disse o cacique. Os indígenas que estavam na Kari-Oca seguiram em ônibus para suas aldeias na tarde desta sexta-feira. "Em solidariedade ao parente que morreu, todos decidiram sair da Kari-Oca. É a solidariedade do índio com o luto de outra tribo", disse Marcos Terena, organizador da aldeia durante a Rio+20.

lundi 11 juin 2012

Nouvelles fraîches du Projet Potiguara

Chers adhérent(e)s et ami(e)s de l'association ARUANA, vous trouverez ci-dessous le compte-rendu du développement de l'association Toré Forte chez le peuple Potiguara au Brésil. Le soutien de notre association est constant et bénéficie de notre relais sur place Severina do Carmo. Il s'agit, en particulier, de la construction et de l'équipement du siège de l'association où auront lieu toutes les activités culturelles destinées à renforcer l'identité et les traditions des Potiguara. De: Severa do Carmo Data: 9 de junho de 2012 14:34 Assunto: notícias da Toré Forte Para: Prezados amigos, sócios colaboradores da Toré Forte Temos a grata satisfação de comunicar que a estrutura de eletricidade que até agora não estava validada pela Energisa, está confirmada, de forma que as atividades que demandam a energia elétrica já poderao ser ativadas. Temos a possibilidade de receber dois computadores usados em doação, de uma professora da UFPB, o que será muito útil para os serviços internos e para a criação de uma escolinha de computação. *Vamos precisar de reforço na manutenção da sede, que de agora em diante terá conta de luz por conta da Toré Forte; precisaremos de criar uma estrutura de manutenção e guarda dos equipamentos, e tudo o mais que vem por conta dos projetos que estavam sem ativação, como as oficinas noturnas, com as mulheres e demais setores. A Aruana Associação em Defesa dos Povos Indígenas, fez uma doação específica para os bancos-assentos, estamos aguardando a agilização da confecção dos mesmos, tão necessários para as atividades na sede. *Hoje a sede serve para diversas reuniões, para abrigar projetos da Aldeia Forte, como a Escolinha e a Arca das Letras, outros referentes a qualquer aldeia, no campo da educação, da saúde, do desenvolvimento agrário, da cultura, etc. A Tore Forte se situa em uma posição estratégica, mantém seus estatutos e conta corretamente, uma diretoria atuante, e as boas condições da sede. Tudo isso só que só nos confirma a importancia da associação para os potiguara. A casinha ao lado da sede deve também ser re-ativada, para privilegiar espaço para a Escolinha Criança Feliz. Agradecemos desde já toda atenção que puder dar a nossa associação segue o número da conta bancária da Tore Forte, para depósitos, solicitando que se comunique conosco, em caso de depósito, de sugestões ou outra doação que queira fazer. * Conta bancária da Toré Forte: Banco do Brasil, agencia 2547-x Conta 12665-9 em nome de Toré Forte Associação Cultural Indigena Potiguara T F A C I POTIGUARA Contato direto com a diretoria: valdeluciapotiguara@hotmail.com severaceci@gmail.com Como nem sempre a diretoria tem condição de acessar a internet, estamos mantendo este elo de contatos com todos os sócios e amigos. Muito grata, Severina do Carmo sócia colaboradora da T. Forte 83/8889 3189 e 99010586 "Com este canto te chamo, porque dependo de ti. Quero encontrar um diamante. Sei que ele existe e onde está. Não me acanho de pedir ajuda; Sei que sozinho nunca vou poder achar. Mas, desde logo, advirto: É para repartir com todos. " Thiago de Mello

La présidente Dilma censure une partie de la loi

Le Parlement brésilien souhaitait adopter une loi permettant en particulier d'amnistier les responsables de déforestation en Amazonie. Après une campagne internationale contre cette loi, la présidente Dilma Roussef a décidé de censurer certains articles, notamment celui-ci. Il faut rappeler que le Brésil accueille le Sommet mondial de la Terre du 20 au 22 juin organisé par l'ONU. Cette conférence intervient 20 ans après le Sommet précédent déjà organisé à Rio de Janeiro et lui-même organisé 20 ans après celui de Stockholm en 1972. A Rio en 1992, l'expression développement durables avait été consacrée et trois conventions internationales adoptées : - la convention sur la protection de la diversité biologique (biodiversité) - celle sur la désertification - celle sur le dérèglement climatique Il faut bien convenir qu'en 2012 la situation dans ces trois domaines a notablement empiré ! Cette année, le Sommet de la Terre dont le thème est "le futur que nous voulons vraiment" met l'accent sur l'économie verte avec le risque de donner une importance disproportionnée à la croissance d'une part et à la valeur monétaire des biens naturels (qui ne devraient pas être commercialisables). Espérons que d'ici la fin du mois, nous puissions donner des nouvelles positives du Sommet de la Terre aussi bien pour l'avenir des peuples indigènes que pour celui de la nature et de l'Amazonie en particulier.

Une brocante au bénéfice des Potiguara le 26 mai

Bonjour, Je tiens à vous remercier pour votre élan de solidarité. Les Indiens Potiguara de Aldeia Forte vous en remercie aussi de tout coeur. C'est grâce à vous dons, à la participation de chacun, à l'effort collectif que nous avons un bénéfice de 500€. C'est merveilleux! En 2013 et 2014 l'objectif est de créer un pont culturel entre le Centre Socio Culturel du Fossé des Treize à Strasbourg et l'Association Toré Forte à Baia da Traiçao au Brésil par des voyages dont le but est le partage des connaissances. C'est projet a déjà eu un démarrage lancé en 2011 par Sarah Gueniche lors de la semaine de la famille au CSC du Fossé des Treize. Les enfants du groupe des Astucieux ont découvert la Danse du Toré et réalisé des dessins. En décembre un marché de noël à été organisé au Fossé des Treize dont les bénéfices ont été versés aux Indiens Potiguara. Eléonore GUILLON, cinéaste, à pu montrer son film sur les Potiguara réalisé en mai 2011. Nous souhaitons créer un pont pour qu'en allant vers l'autre que nous puissions changer notre vision. Merci encore à tous pour cette journée de travail et de partage dans la gaieté et la bonne humeur! Notez d'ores et déjà au calendrier 2013 la brocante de la Krutenau et restez en contact avec notre Association Aruana via notre blog aruana-peuples.blogspot.com Simone da Silva Gouveia Meyer Trésorière

samedi 21 janvier 2012

Actualité 2012

ASSOCIATION ARUANA
pour l’Environnement et la Culture
des peuples indigènes du Brésil
Le 10 janvier 2012Lettre de rentrée

Chers adhérents et sympathisants, chers amis,

Notre association entame sa douzième année d'existence et la situation des Amérindiens est toujours aussi préoccupante. Par ces temps de crise mondiale, il faut bien reconnaître que d'autres priorités sont mises en avant et font fi de la solidarité internationale. De rares informations traversent les frontières. C'est le cas du barrage de Belo Monte grâce à l'engagement et à la réputation du cacique Raoni et au soutien de quelques personnalités. Malgré les pressions de toutes parts, le gouvernement brésilien tient à la construction du barrage et à l'équipement de l'Amazonie en infrastructures. La présidente s'était déjà investie personnellement auparavant dans ce domaine. La montée du pays dans le concert des nations les plus puissantes est considérée comme devant se faire au détriment des minorités. Le niveau de vie s'est légèrement amélioré mais la montée du coût de la vie entraîne de grandes difficultés pour de plus en plus de personnes.
Tout n'est cependant pas sombre. Le gouvernement a déclaré récemment que la lutte contre la déforestation devenait une priorité nationale car la conférence de Durban (Afrique du Sud) sur le climat en décembre dernier a provoqué une prise de conscience sur la nécessité de conserver des forêts aptes à absorber une grande quantité de carbone. Les droits du Brésil sur le marché du carbone peuvent lui procurer des revenus intéressants. Et, de fait, l'office national de l'environnement, l'IBAMA, a reçu des pouvoirs accrus pour mener à bien sa mission. Nous en sommes heureux et espérons que ces efforts pourront se poursuivre dans le temps.

Notre association a continué sa route, sans manifestation exceptionnelle. Les deux projets sur le reboisement de la forêt des Munduruku-Takuara et sur les aspirations culturelles des Potiguara ont progressé grâce à l'engagement sans faille de Soeli et de Simone. Nos deux amies sont allées plusieurs fois au Brésil pour suivre leurs projets sur le terrain.
Cette année, Soeli, assistée de Cyndie, terminera le projet Munduruku après avoir aidé la communauté Takuara à mettre en œuvre la pépinière d'arbres utiles et leur plantation. Elle a aussi contribué à acheter du matériel permettant d'améliorer l'utilisation des graines et semences pour l'artisanat. Elle a apporté du matériel scolaire à plusieurs communautés. Des photos de ces projets seront postées sur notre blog.
Soeli a ramené de ses voyages de nombreux objets d'artisanat mais aussi des huiles de soin (que nous recommandons en massage) et du parfum naturel d'essences amazoniennes. Les colliers ont eu beaucoup de succès lors des ventes.
Soeli devra se consacrer à sa thèse cette année mais sera, comme toujours, disposée à intervenir pour parler des Munduruku et de la situation des populations indigènes d'Amazonie. Elle est fréquemment invitée dans des établissements scolaires de la région de Colmar par Paulo da Silva Barbosa, lui aussi originaire de la même région et enseignant.
Simone poursuit avec assiduité et imagination son projet culturel avec la communauté Potiguara de Baia da Traiçao. Elle a pu emmener une étudiante d'arts plastiques réaliser son film de fin d'études en interviewant les membres de cette communauté. Son film restera dans la communauté. Nous le traduirons lorsque nous aurons des fonds disponibles et du temps pour sa réalisation. Simone a aussi permis l'organisation d'ateliers avec les enfants sur la décoration corporelle traditionnelle -abandonnée- et à partir d'éléments naturels trouvés sur les lieux d'habitation. Les photos réalisées par une photographe professionnelle feront l'objet d'une exposition et seront publiées dans un livre.
Mais les efforts de Simone et les dons recueillis au cours de nos différentes prestations (brocante, conférences, recherche de dons, marché de Noël) ont permis de construire le siège social de la communauté. Il manque encore du mobilier. Les derniers dons obtenus seront consacrés à cet équipement.
L'idée de la brocante pour collecter les fonds nécessaires à un projet, a été adoptée par la communauté qui a, depuis, organisé plusieurs brocantes qui assurent une part d'autofinancement. Ce système de micro-crédit pourra, à terme, aboutir à instituer un système de micro-crédit réel.
Le siège social de l'association des habitants sera le lieu de différentes activités culturelles que nous avons déjà évoquées l'an dernier : ateliers de musique et danses traditionnelles mais aussi ciné-club indigène.
Les Potiguara vendent l'artisanat qu'il fabriquent sur place aux touristes de passage sur le littoral.
En ce début d'année, notre secrétaire adjointe, Julie, part pour trois mois en Guyane, faire une recherche sur l'artisanat dans le cadre de son master. Nous lui souhaitons un séjour fructueux et sommes impatients de voir les objets et les photos qu'elle pourra ramener.
Eric, l'assesseur de notre association, directeur du département d'ethnologie à l'université de Strasbourg, se rendra dans quelques mois en Guyane dont il est l'un des spécialistes. D'ores et déjà nous pouvons compter sur de beaux récits sur ce pays où un pont a été construit en 2011 pour le relier avec le Brésil.
Grande nouveauté en 2011 : de bons contacts nous ont fait entrer dans un circuit inattendu. Nous avons eu la chance de bénéficier de l'argent que des joueurs de loto ont perdu en espérant en gagner. Une association de joueurs de loto a décidé de consacrer les bénéfices des jeux hebdomadaires à des associations. Nous avons ainsi reçu trois fois des gains qui sont de loin plus faciles à obtenir que de maigres subventions qui nécessitent des semaines de travail pour établir les dossiers de demande et les rapports finaux. Nous sommes reconnaissants à l'animatrice de ces lotos qui en a eu l'initiative. Véronique, est, depuis, devenue membre d'Aruana. Merci à elle !
Notre conférencier-cinéaste et baroudeur, Francis, a passé un séjour chez les Yanomamis du Vénézuela et en a rapporté de belles (comme toujours) images. Il terminera le film sur notre voyage chez les Karaja sous peu. Ainsi nous pouvons convier le public à des projections de films et des conférences. Nous le remercions aussi très sincèrement pour son soutien souriant et amical.

Nous n'avons encore rien dit des conférences, des ventes, des marchés de Noël et de la brocante de juin où nous nous faisons connaître tout en gagnant l'argent nécessaire à notre fonctionnement pour soutenir financièrement les projets menés au Brésil en appui aux besoins et demandes de nos partenaires locaux. Les dons n'affluent pas, les cotisations se font espérer, les subventions sont difficiles à obtenir. La vente d'artisanat est ainsi – mis à part le nouveau loto – notre source principale de financement.

Ceci me conduit à vous demander de bien vouloir penser à renouveler votre adhésion pour l'année 2012. Je vous rappelle que la cotisation simple s 'élève à 20 euro, la cotisation de soutien reste à 45 euro et nous avons institué un tarif étudiant à 16 euro lors de notre dernière assemblée générale. Vous trouverez ci-dessous un formulaire pour ré-adhérer ou faire adhérer des amis ou parents à vous.
Cette année nous aurons besoin d'un financement supplémentaire pour faire venir en Alsace une petite délégation Karaja qui se rend en France pour présenter le film qu'ils ont réalisés grâce à la formation dispensée par Serge Guiraud de l'association JabiruProd. Les Munduruku s'étant montrés intéressés pour bénéficier de la même formation, nous essaierons de leur faire obtenir.

Si, parmi vous, certains souhaitent organiser des projections de films sur les peuples amérindiens ou si vous préférez organiser une exposition ou une vente d'artisanat, veuillez nous contacter au 0388621372 ou envoyer un courriel à aruanassoc@free.fr. Nous vous tiendrons informés des activités importantes que nous réaliserons en cours d'année.

Nous vous souhaitons à tous de belles réalisations, une santé de fer et beaucoup d'affection en cette année 2012 prédite exceptionnelle. Nous souhaitons en particulier que vous continuerez, malgré la « crise » à soutenir votre association et à partager un esprit solidaire.
Avec nos chaleureuses salutations
Edith la présidente Marion la secrétaire
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Nom,Prénom ..........................................................................adresse .............................................................................téléphone ...........................................................................courriel ............................................................................Je souhaite adhérer – réadhérer à l'association ARUANA comme
_ membre actif : 20 €
_ membre bienfaiteur : 45 €
_ étudiant : 16 €
_ je souhaite faire un don de …........€