Bonjour à tous,
en allant sur le lien internet suivant vous pourrez accéder à la signature de la pétition lancée par le chef kayapo Raoni contre l'autorisation du barrage de Belo Monte sur le fleuve Xingu au détriment de la forêt, des peuples autochtones qui vivent dans la région et du fleuve lui-même. Le barrage ne servira qu'à alimenter en électricité des activités dites de développement hors de la région. Une série de barrages est prévue sur les autres fleuves d'Amazonie. Une fois régulés, ces fleuves deviendront des voies navigables destinées à exporter le soja et le bois vers l'étranger. L'Amazonie est en grand danger ! Les peuples indigènes ne sont pas contre le développement mais ils veulent un développement qui leur soit utile !
Cette autorisation s'est faite sans que les conditions requises soient remplies (voir les articles précédents), sous la pression du gouvernement. Les autorités judiciaires de l'état du Para envisagent des poursuites. Les Amérindiens ne vont pas laisser le barrage se contruire sans réagir.
Raoni et les kayapos n'ont pas dit leur dernier mot et comptent sur vous pour continuer à appuyer leurs actions et à diffuser le plus largement possible la pétition mise en ligne sur notre site. Que ceux qui veulent nous aider, et ils sont nombreux, se rassurent : Raoni fera sans aucun doute appel à votre soutien pour d'autres actions dans un futur proche (des choses se mettent en place pour la rentrée).
En attendant, afin que l'élan qui s'est levé ces derniers jours ne deviennent pas feu de paille, nous vous invitons à continuer à propager la pétition de Raoni à travers vos comptes Facebook et Twitter et ceux de vos amis, ou à l'intégrer dans vos blogs ou sites, par le biais des icônes que nous avons créé à cette attention : http://raoni.fr/signature-petition-1.php (voir colonne de gauche).
RAONI ET SON PEUPLE COMPTENT SUR VOUS. LE CHEF VOUS ADRESSERA UN MESSAGE SUR SON SITE DANS LES JOURS QUI VIENNENT.
Il est encore temps d'agir pour empêcher cette construction !
Signez la pétition SVP massivement !
http://raoni.fr/signature-petition-1.php
vendredi 10 juin 2011
pétition contre le barrage de Belo Monte à signer massivement !
mercredi 8 juin 2011
le barrage de Belo Monte autorisé !
02.06.2011
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html
L’autorisation donnée par le gouvernement brésilien de construire le barrage de Belo Monte essuie de sérieuses critiques !
Des organisations de protection de l’environnement et de défense des peuples indigènes disent que la décision fut précipitée. Afin de minimiser les dommages, le gouvernement annonce un ensemble de mesures destinées au développement social et environnemental de la région du fleuve Xingu.
Le président de l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables (IBAMA), Curt Trennepohl, reconnaît que la construction de l’usine hydroélectrique de Belo Monte sur le fleuve Xingu va entraîner des dommages environnementaux. Trennenpohl affirma aussi que « si, d’un côté, il y a une perte environnementale, de l’autre, il y a un gain socio-environnemental très important. »
Comme exemple de bénéfices qui pourraient découler de la construction de l’usine, il cita la commune d’Altamira, métropole de la région, qui jusqu’ici privée de l’assainissement de base en serait désormais pourvue. La déclaration du président de l’IBAMA fut faite durant l’annonce officielle à Brasilia de l’autorisation de lancer la construction du barrage de Belo Monte dans l’état du Para, région Nord du Brésil.
La principale critique entendue à Brasilia après l’annonce porte sur le non respect des conditions ou exigences préliminaires imposées pour l’obtention de l’autorisation. En accord avec Marcelo Salazar, coordinateur adjoint du projet Xingu de l’Institut Socio-Environnemental (ISA), l’IBAMA concéda l’autorisation sur la base des études de la société Norte Energia (Energie du Nord) maître d’ouvrage du projet et à partir d’une inspection de terrain d’une durée de 10 jours. « Quand les gens entrent dans les détails des conditions imposées et commencent à comprendre leur complexité, ils voient que c’est impossible », continua Salazar.
Comme exemple d’exigence non remplie, Salazar cita le système d’assainissement d’Altamira et des villes voisines. Selon l’ISA, cette structure d’assainissement devrait, au contraire de ce qu’avance le président de l’IBAMA, être disponible avant le commencement des travaux. « L’autorisation va être donnée et la région n’est pas prête. De même nous ne voyons pas d’indicateur montrant que cette région va être préparée d’ici le lancement des travaux. » déplora Salazar. Le gouvernement estime que la construction va générer 20 mille emplois directs et 80 mille indirects, ce qui de facto augmentera significativement le nombre d’habitants de la région. »
L’IBAMA garantit qu’il va surveiller l’application de toutes les normes environnementales et va interrompre les activités en cas de non respect. Curt Trennenpohl expliqua que plusieurs de ces conditions ne pourront être respectées qu’au cours des travaux. « L’IBAMA considéra que les 40 conditions exigées pour l’autorisation de l’ouvrage étaient abordées de manière satisfaisante. »
Communautés indigènes
Le ministre brésilien des Mines et de l’Energie, Edison Lobão, a insisté sur le fait que les communautés indigènes sont hors de danger car, d’après lui, la plus proche de l’usine hydroélectrique se situe à 31 km. « Aucune réserve indigène ne sera inondée par Belo Monte. Aucun indien n’aura à quitter l’endroit où il se trouve actuellement. Il n’y a donc rien à dire sur des préjudices qu’auraient à subir les communautés indigènes, que nous souhaitons préserver pour toujours. Aucun indien ne sera affecté par le lac de Belo Monte » garantit le ministre Lobão.
Mais telle n’est pas la vision qu’en a Renato Santana, représentant du Conseil Indigéniste Missionaire (CIMI). D’après lui, « le peuple Arara vit du fleuve Xingu et l’impact sur Volta Grande sera très grave sur la communauté. » Santana alerte sur une situation semblable pour d’autres tribus. « Les Caiapo vont aussi perdre une bonne part de leurs conditions de subsistance avec les barrages qui vont être construits. »
« Révolution économique et sociale »
Le ton adopté par le gouvernement avec cette annonce vise à valoriser le développement de la région dans laquelle sera installée l’usine. Le ministre Edison Lobão dit “qu’il y aura une révolution économique et sociale » autour de Belo Monte. « Jamais, cette région n’aurait eu à si court terme l’opportunité de croître autant, d’évoluer autant, de recevoir autant d’importants bénéfices sans l’existence de Belo Monte » dit Lobão.
Cette perspective du développement est prise en charge par le Plan de Développement Régional Durable (PDRS) du Xingu, détaillé par le gouvernement peu de temps après l’annonce de l’autorisation de commencement des travaux. Le Plan, selon Brasilia, a pour objectif de « promouvoir le développement durable de la région du Xingu, la participation de la population dans sa gestion et la présence des principales institutions gouvernementales de manière visible, permanente et coordonnée. »
Le paquet de mesures socio-environnementales inclut trois volets principaux. Le premier consiste à créer le Comité de gestion du Plan, composé de représentants des gouvernements fédéral et régional, des municipalités, des communautés indigènes, des mouvements sociaux, des organisations environnementales, des groupements syndicaux de travailleurs ruraux, urbains, de pêcheurs et de patrons. Le Comité qui devra commencer ses activités le 3 juin sera responsable de la définition des priorités et du suivi de la mise en œuvre des actions du Plan.
Le second volet annoncé est l’installation à Altamira de la Maison du Gouvernement fédéral. Ce sera une espèce de représentation locale des principales institutions du gouvernement dans le but d’accélérer la résolution de demandes futures. La troisième mesure est l’opération Cidadania Xingu (Citoyenneté Xingu), un groupe bénévole qui va offrir pendant deux jours des services de base à la population locale, comme la délivrance de documents, l’accompagnement d’entrepreneurs individuels et la régularisation environnementale.
Le PARA lance des poursuites judiciaires
Le Ministère public fédéral de l’état du Para a lancé 11 actions en justice contre le projet d’usine hydroélectrique. La semaine dernière, l’institution a envoyé une recommandation à l’IBAMA, sollicitant le report de l’autorisation jusqu’à ce que toutes les actions de prévention et de réduction des impacts sur l’environnement soient réalisées.
En réponse à une remise en question judiciaire possible de l’autorisation permanente, la ministre de la planification, Miriam Belchior, affirma que le dossier est « robuste » et que le gouvernement est « tranquille » et préparé à une éventuelle bataille judiciaire. Elle reconnut toutefois que le Ministère public a le droit d’actionner la justice en relation avec la procédure d’autorisation.
Le service de presse du Ministère public fédéral du Para confia à la Deutsche Welle que l’institution se prononcera seulement après l’analyse des détails de la concession annoncée par l’IBAMA.
Auteur: Ericka Galindo
mardi 7 juin 2011
Le barrage de Belo Monte autorisé malgré tout !
02.06.2011
http://www.dw-world.de/dw/article/0,,15125750,00.html
Após liberação de Belo Monte, governo brasileiro enfrenta críticas
Entidades ambientalistas e de defesa de povos indígenas dizem que decisão foi precipitada. Para minimizar danos, governo anuncia pacote de medidas para desenvolvimento socioambiental da região do rio Xingu.
O presidente do Instituto Brasileiro do Meio Ambiente e dos Recursos Naturais Renováveis (Ibama), Curt Trennepohl, reconheceu que a construção da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, vai significar danos ambientais. Trennepohl afirmou que, "se, por um lado, há uma perda ambiental, por outro lado há um ganho socioambiental muito grande".Como exemplo de benefícios que poderiam surgir com a construção da usina, ele citou o município de Altamira, cidade polo na região, que ainda não tem saneamento básico total e que passará a ter com a obra. A declaração do presidente do Ibama foi feita durante o anúncio oficial, em Brasília, da licença que autoriza o início das obras da usina hidrelétrica de Belo Monte, no rio Xingu, no estado do Pará, região Norte do Brasil.A principal reclamação ouvida em Brasília depois do anúncio foi o descumprimento de condicionantes, ou exigências preliminares que precisariam ser atendidas para a concessão da licença. De acordo com Marcelo Salazar, coordenador adjunto do projeto Xingu da organização Instituto Sócio Ambiental (ISA), o Ibama emitiu essa licença com base em estudos da própria Norte Energia, empresa que conduzirá as obras, e a partir de uma vistoria de campo que durou 11 dias. "Quando a gente vai para o detalhamento dessas condicionantes e começa a entender a complexidade delas, a gente vê que é impossível", disse Salazar.Como exemplo de uma exigência não atendida, Salazar citou o sistema de saneamento de Altamira e cidades próximas. A visão do ISA é que, ao contrário do que disse o presidente do Ibama, essa estrutura de saneamento deveria estar pronta antes da concessão da licença. "A licença está saindo e a gente não tem a região preparada e também não conseguimos ver um indicativo de que essa região vai estar preparada até o início da instalação", alertou Salazar. A estimativa do governo é que a obra gere 20 mil empregos diretos e 80 mil indiretos, o que poderá aumentar significativamente o número de moradores na região.O Ibama garante que vai estar atento ao cumprimento de todas as normas ambientais e pode interromper as atividades caso haja algum descumprimento. Curt Trennepohl explicou que muitas das condicionantes só serão cumpridas ao longo das obras. "Das 40 condicionantes estabelecidas para a emissão da licença de instalação, o Ibama considerou todas em condições satisfatórias para a emissão da licença.Comunidades indígenasO ministro brasileiro de Minas e Energia, Edison Lobão, foi enfático ao dizer que as comunidades indígenas estão fora de perigo, já que, segundo ele, a mais próxima da usina fica a 31 quilômetros. "Nenhuma reserva indígena será alagada por Belo Monte. Nenhum índio terá que sair de onde se encontra hoje. Não há, portanto, o que falar em torno de prejuízo das comunidades indígenas, que queremos sempre preservar. Nenhum índio será afetado pelo lago de Belo Monte", garantiu Lobão.Mas não é essa a situação descrita por Renato Santana, representante do Conselho Indigenista Missionário. Segundo ele, "o povo Arara vive do rio Xingu e o impacto na Volta Grande vai ser forte para a comunidade". Santana alerta sobre uma situação semelhante para outras tribos: "Os caiapós também vão perder boa parte das condições de subsistência com as barragens que vão ser construídas"."Revolução econômica e social"O tom adotado pelo governo com o anúncio é o de valorização do desenvolvimento da área onde será instalada a usina. O ministro Edison Lobão disse que "haverá uma revolução econômica e social" ao redor de Belo Monte. "Jamais aquela região, em curto prazo, teria condições de crescer tanto, de evoluir tanto, de ter tamanhos benefícios se não fosse a existência que começa agora de Belo Monte", disse Lobão. Esta perspectiva de desenvolvimento está amparada no Plano de Desenvolvimento Regional Sustentável (PDRS) do Xingu, detalhado pelo governo logo após o anúncio da autorização para o início das obras. O plano, segundo Brasília, tem o objetivo de "promover o desenvolvimento sustentável da região do Xingu, a participação da população em sua gestão e a presença dos principais órgãos governamentais de forma visível, permanente e coordenada". O pacote de medidas socioambientais envolve três ações principais. A primeira é a instalação do Comitê Gestor do Plano, formado por representantes dos governos federal, estadual e municipais, comunidades indígenas, movimentos sociais, organizações ambientais, entidades sindicais dos trabalhadores rurais, urbanos, de pescadores e entidades patronais. O Comitê, que deverá iniciar as atividades nesta sexta-feira (03/06), será responsável pela definição de prioridades e pelo monitoramento da execução das ações do Plano. A segunda medida anunciada é a instalação, em Altamira, da Casa do Governo Federal. Será uma espécie de representação local dos principais órgãos do governo para agilizar a resolução de demandas futuras. A terceira medida é a operação Cidadania Xingu, um mutirão de dois dias que vai oferecer serviços básicos à população local, como emissão de documento, orientação para empreendedores individuais e regularização ambiental. Pará move ações judiciaisO Ministério Público federal no estado do Pará já entrou com 11 ações na Justiça contra o projeto da Usina. Na semana passada, o órgão enviou uma recomendação ao Ibama, solicitando o adiamento da concessão da licença até que todas as ações de prevenção e redução dos impactos socioambientais do projeto estivessem cumpridas. Em resposta a um possível questionamento judicial para a licença permanente, a ministra do Planejamento, Miriam Belchior, disse que o licenciamento está "robusto" e o governo está "tranquilo" e preparado para uma possível batalha judicial. Ela reconheceu, também, que o Ministério Público tem o direito de acionar, eventualmente, a Justiça em relação ao licenciamento. A assessoria de imprensa do Ministério Público Federal no Pará disse à Deutsche Welle que o órgão só irá se pronunciar depois de analisar os detalhes da concessão anunciada pelo Ibama.
Autora: Ericka Galindo
Revisão: Roselaine Wandscheer
vendredi 15 avril 2011
Exposition sur l'art Karaja à Sao Paulo, Brésil
Arte Karajá - bonecas, objetos e fotos Data: 23 de março a 20 de abril de 2011 Local: Museu da Cultura (Faculdade de Ciências Sociais PUC/SP) Informações: http://agendamc.wordpress.com / museudacultura@pucsp.br / 113670-8559 / 11 3670-8331 OS KARAJÁ Sandra Lacerda Campos Falantes da língua macro jê os Karajá são habitante seculares de regiões que margeiam o rio Araguaia, nos Estados de Goiás, Mato Grosso, Pará e Tocantins, com grande concentração na Ilha do Bananal, a maior ilha fluvial do mundo. Se autodenominam Inў (Inã), sendo o nome Karajá atribuído pelos índios Guarani, quando estes acompanhavam os portugueses nos primeiros anos da colonização. A arte cerâmica no mundo Karajá é uma atividade exclusivamente feminina em que desde pequeninas as meninas observam suas mães, tias e avós a modelarem a argila em forma de potes, panelas e principalmente nas conhecidas bonecas e figuras, com os mais variados formatos e tamanhos. A arte figurativa, denominada como Ritxokó, encena a vida cotidiana, religiosa, cerimonial e mitológica, além dos animais da fauna local. São figuras lúdicas que contribuem para a socialização das crianças, que enquanto brincam, reconhecem na dramatização os papéis sociais, as divisões de idade, cenas de parto, trabalho doméstico, entre outros. Além disso, apreendem o mundo supranatural presente na mitologia e representado nas pequenas figuras. Entre 5 e 6 anos de idade as meninas ganham de presente um conjunto de bonecas composto por 10 ou 12 figuras, conhecido como “família”, representando avô, avó, recém nascido, criança pequena, pai e mãe, menino e menina pré pubertários, fase de iniciação feminina e masculina, jovens solteiros. As diferenças de status são reconhecidas pela pintura corporal, pelo corte de cabelo e adereços. Com a intensificação dos contatos com os não índios, chamados de Tori pelos Karajá, pois foram avisados pelo pássaro Toritori de sua chegada, o estilo das figuras tem se modificado. As Hankanaritxokó ou bonecas antigas eram confeccionadas com cabelo de cera, com formas exageradas, sem braços. Por volta da década de 1950, com influências do Serviço de Proteção ao Índio, as figuras foram ganhando outras formas, acrescentando membros mais definidos e cenas da vida cotidiana, para que tivessem maior valor de comércio. As bonecas antigas não se sustentam na posição em pé ou sentadas, não despertando muito o interesse de turistas que gostam de expor seus bibelôs. As bonecas modernas que geralmente são modeladas na posição sentadas aumentaram o seu poder de venda, fornecendo certa autonomia financeira aos Karajá, como propunha o SPI. Até hoje não se conhece outro grupo indígena brasileiro que produz esse tipo de artefato, o que vem povoando acervos de museus nacionais e estrangeiros com essas curiosas figuras. O exame de coleções de bonecas armazenadas em museus aliado à pesquisa de campo e as bases conceituais da antropologia, vem favorecendo a análise de conexões entre arte e sociedade, em que o objeto assume o testemunho de práticas sociais vinculadas à cultura de origem. Nas inúmeras coleções museológicas analisadas não foi possível compor nenhuma “família” de bonecas, o que tornou a pesquisa de campo fundamental para a descoberta dessa informação, levando à compreensão da estrutura familiar Karajá e da dinâmica de mudanças ou permanências de várias esferas da vida social. ARTE KARAJÁ Carmen Junqueira Talvez uma faceta pouco conhecida do mundo indígena é a qualidade artística dos bens que as pessoas produzem e reproduzem no interior de suas comunidades. Ali paira no ar aquilo que Darcy Ribeiro expressou como sendo a vontade de beleza, que é o empenho em alcançar a perfeição. Corpo, mão e cabeça, treinados através das gerações, se dedicam a revelar o melhor de suas habilidades na elaboração da música, da dança, cestaria, adorno plumário, pintura corporal e cerâmica. Uma característica importante dessa criação artística é o fato dela estar articulada estreitamente com a vida concreta das pessoas, seus valores e seus sonhos. É o que vemos nessa exposição de bonecas karajá em que as ceramistas, todas elas mulheres, cuidam de criar um objeto que satisfaça a necessidade lúdica das crianças, ao mesmo tempo em que transmitem a elas os símbolos e sinais da sua tradição. Nas bonecas igualmente estão representadas situações da vida cotidiana, padrões estéticos que marcam o povo karajá, sua vida ritual e visão mitológica do universo. BONECAS-BRINQUEDO Dorothea Voegeli Passetti A família de 11 pequenas bonecas Karajá doada por Sandra Lacerda Campos ao Museu da Cultura não compõe apenas mais um item incorporado ao nosso acervo. Somos junto com o Museu de Arqueologia e Etnologia da Universidade de São Paulo, onde ela atua orientando e supervisionando pesquisas, a única outra instituição que guarda uma coleção completa destas bonecas, e que mostramos agora nesta exposição. O conjunto de bonecas destinado a cada menina, usado como brinquedo, foi descoberto pela antropóloga durante pesquisa de campo realizada para seu doutorado, Bonecas Karajá, modelando inovações, transmitindo tradições, que orientei no Programa de Estudos Pós-Graduados em Ciências Sociais da PUCSP. Bonecas são brinquedos e como tal, inevitavelmente ensinam algo, aproximando crianças de habilidades para lidar com a vida. Com a preciosa família de bonecas de barro que as pequenas meninas recebem de suas avós ou outras mulheres aparentadas, elas aprendem a brincar de mãe, como qualquer menina, e por meio delas lhes é transmitida a organização da sociedade Karajá a partir de categorias de idade pelas quais todos os indivíduos passam durante suas vidas. Os meninos participam das brincadeiras nas quais as crianças se familiarizam com as diversas categorias etárias e sociais através das pinturas nas bonecas, que reproduzem as marcas reais dos corpos masculinos e femininos. Quando as bonecas se quebram nas brincadeiras, elas não serão repostas. Considera-se simplesmente que preencheram suas funções. Passou muito tempo para se desvendar este segredo entre os Karajá e isso foi possível devido à minuciosa pesquisa etnográfica realizada em vários períodos, aliada à busca de informações em registros de museus. Brinquedo efêmero, feito a partir de padrões estéticos tradicionais e rígidos pelas mãos das artistas (como é toda mulher Karajá, apesar de diferenças quanto às habilidades e aos talentos) o conjunto de bonecas refaz, pelas brincadeiras, a vida desta sociedade. Exposition du 24 mars au 20 avril au Musée de la Culture Faculdade de Ciências Sociais PUC-SP
Libellés : Actualité, Les peuples, portugais
jeudi 2 décembre 2010
Une nouvelle décennie commence
crédit photo : Edith Wenger
Libellés : Actualité, L'Association
mercredi 24 novembre 2010
Lettre ouverte des peuples amazoniens
LETTRE OUVERTE DES PEUPLES DES 4 FLEUVES
Nous, peuples indigènes, Nègres et Quilomboles, femmes, hommes, jeunes des communautés rurales et urbaines de l’Amazonie brésilienne, participants de la Rencontre des peuples et communautés atteintes et menacées par de grands projets d’infrastructure, dans les bassins des fleuves de l’Amazonie (Madeira, Tapajós, Teles Pires et Xingu) à Itaituba, Ouest de l'état du Para, entre les 25 et 27 août 2010, venons par la présente dénoncer les faits suivants à toutes les personnes qui défendent la vie :
Historiquement au Brésil, tous les projets d’infrastructure ont toujours apporté destruction et mort aux modes de vie de ses peuples premiers et populations traditionnelles et, ce, au bénéfice de grands groupes économiques. La construction de centrales hydroélectriques comme celles de Tucurui, dans l’état du Para, Samuel dans le Rondônia, Estreito dans le Tocantins et Balbina dans l’Amazonas, sont des exemples évidents des maux que ce modèle de développement engendre.
Les menaces dont souffrent les populations des fleuves Madeira, Tapajós, Teles Pires et Xingu sont également des motifs de préoccupations, occasionnées par de faux discours sur le progrès, le développement, la création d’emploi et l’amélioration de la qualité de vie, portés par les gouvernements et consortiums des entreprises avec une claire démonstration de l’usage de la démagogie au détriment de la vraie information, déniée pendant tout le processus d'autorisation et d’implantation des opérations, à l’exemple de ce qui vient d’arriver sur le fleuve Madeira, où la construction des complexes hydroélectriques de Santo Antonio et Jirau a déjà expulsé plus de trois mille familles riveraines de leurs terres, les exposant à la marginalité, prostitution infantile et juvénile, trafic et consommation de drogues, taux élevés de maladies sexuellement transmissibles et assassinat de leaders qui dénonçaient l’invasion des terres par les grands propriétaires, ces derniers étant les fruits de ce modèle de développement.
Nous condamnons l’autoritarisme que les gouvernements militaires et civils successifs ont utilisé et utilisent encore contre les populations vulnérables, ainsi que la manipulation par la force, l’expulsion des terres, la criminalisation des mouvements sociaux, les menaces physiques, la cooptation de leaders et la complète exclusion de l’opinion de ces derniers des dits processus d'autorisation.
Nous condamnons la privatisation de nos ressources naturelles, qui provoque l’insécurité et la dégradation des peuples, des cultures et savoirs millénaires, de nos forêts, de nos fleuves et de notre biodiversité.
Nous défendons :
- Le renforcement de l’alliance des peuples et des communautés de la Pacha Mama, de la Pan-Amazonia et que chaque pas favorise la construction d’un nouveau monde possible ;
- Le bien-être comme principe de vie en contrepoids à la logique de l’accumulation, de la compétition, de l’individualisme, de la surexploitation des travailleurs et travailleuses et de nos ressources naturelles ;
- Un projet d’intégration de nos peuples, en respectant la sociobiodiversité et nos modes traditionnels de production qui génèrent qualité de vie et sécurité alimentaire.
Nous voulons nos fleuves vivants et libres; pour cela nous exigeons :
- La suspension totale et immédiate de la construction de barrages sur nos fleuves ;
- Que soient respectées les études de divers spécialistes qui proposent le re-lancement des usines hydroélectriques plus anciennes ;
- Des investissements immédiats pour l’amélioration de la qualité des voies de transmission de l’énergie ;
- Que le Plan Décennal de l’Expansion Énergétique augmente le pourcentage d’investissements pour la recherche et l’implantation de sources d’énergie véritablement propres et renouvelables.
VIVE L’ALLIANCE DES PEUPLES DES FLEUVES ET DES FORETS !
Itaituba-Pa, Pan Amazônia, août 2010.
Signataires de cette lettre :
Aliança Tapajós Vivo; Movimento Xingu Vivo Para Sempre; Movimento Rio Madeira Vivo; Movimento Teles Pires Vivo para Sempre; Movimentos dos Atingidos por Barragens; Coordenações das Organizações Indígenas da Amazônia Brasileira; Fórum da Amazônia Oriental; Fórum da Amazônia Ocidental; Fórum Social Pan Amazônico; Frente de Defesa da Amazônia; Comitê Metropolitano do Movimento Xingu Vivo para Sempre; Prelazia do Xingu; Instituto Universidade Popular; FASE-Amazonia; Internacional Rvers; Associação Etno-Ambietal Kanindé; Instituto Madeira Vivo; Coordenação da União das Nações e povos Indígena de Rondônia; Noroeste do Mato Grosso e Sul do Amazonas; Rede Brasileira de Justiça Ambiental; União de Estudantes de Ensino Superior de Santarém; Movimento em Defesa da Vida e Cultura do Rio-Arapiuns;Terra de Direitos: Fundo Mundial para a Natureza; Fundo Dema; Instituto Amazônia Solidaria e Sustentável;Centro de Apoio Sócio Ambiental; Comitê Dorothy; Comissão Pastoral da Terra;Conselho Indigenista Missionário; Conselho Indígena Tapajos-Arapiuns;Grupo de Defesa da Amazônia; Federação das Associações dos Moradores e Organizações Comunitários de Santarém; Federação das Organizações Quilombolas de Santarém; União de Entidades Comunitárias de Santarém; Sociedade Paraense de Direitos Humanos; Vivalt Internacional Brasil; Comissão Verbita Jupic-Justiça; Paz e Integridade da Criação; MMCC-Para-Movimento de Mulheres de Campo e da Cidade do Para; Fórum dos Movimentos Sociais da BR 163; MMTACC- Movimento de Mulheres de Altamira Campos e Cidade; Movimentos de Mulheres do Campo e da Cidade Regional BR 163-Para; Movimento de Mulheres de Campo e da Cidade-Regional Transamazônica Xingu; SOCALIFRA; Nova Cartografia Social da Amazônia; Grupo de Trabalho Amazônico Regional Transamazônico Xingu; Associação do povo Indígena Juruna do Xingu - KM 17: Associação de Resistência Indígena Arara do Maia Coordenação das Associações de Remanescentes de Quilombolas do estado do Para-MALUNGU: Sindicatos dos Trabalhadores e trabalhadoras Rurais de Santarém: Reserva Extrativista Tapajós- Arapiuns; Movimento Juruti em Ação; Fórum de Mulheres da Amazônia Paraense; Grupo de mulheres Brasileiras; Articulação de Mulheres Brasileiras; Comissão em Defesa do Xingu; Associação dos Produtores Rurais da Volta Grande do Xingu; Aliança Francisclariana; Associação Indígena Kerepo; Fórum dos Movimentos Sociais; Associação Indígena Pusuru; Conselho Indígena Munduruku do Alto Tapajós; Associação Suiço-Brasileira Batista de Apoio na Amazônia (Missão Batista); Associação Indígena Pahyhy’p.
vendredi 5 novembre 2010
ARUANA fête ses 10 ans ! INVITATION
LE 27 NOVEMBRE 2010 A LA MAISON DE L 'AMERIQUE LATINE de 14 à 22 heures
7, rue de la Course à Strasbourg (près de la gare)
14 h Mots de bienvenue et présentation de l'association (Edith Wenger)
14:15 Présentation du projet Munduruku en Amazonie (Soeli Farias)
15 h Film sur les Karaja, Centre du Brésil, de Francis Salvador
15:30 Conférence d'Eric Navet, directeur de l'Institut d'Ethnologie
16:15 Pause café – musique indigène
16:45 Film sur les Xavante, Centre Ouest, tourné par eux-mêmes
17: 15 Intervention de José-Maria Tavares de Andrade, anthropologue
17:45 Présentation du projet Potiguara, Nordeste (Xavier Gegout)
Discussion générale
Musique indigène
à partir de 19 heures : dîner brésilien concocté par la Maison de l'Amérique latine. Merci de bien vouloir faire part de votre intérêt au 03 88 23 13 01 (menu et prix vous seront communiqués)
Une vente d'artisanat aura lieu en continu
Exposition des panneaux de l'association
Exposition des ouvrages réalisés ou financés par l'association
Press book
Les membres du conseil d'administration se tiendront à votre disposition pour donner toute explication souhaitée, recueillir vos dons, écouter vos suggestions, espérer votre adhésion...
jeudi 26 août 2010
Invitation !
L'association ARUANA invite tous ses adhérents, ses sympathisants et tous ceux qui souhaitent nous connaître ou tout simplement ceux qui s'intéressent aux peuples indigènes d'Amérique latine à venir nous rencontrer
Chargée de projets
Maison des associations
1a place des orphelins
67 000 Strasbourg
03 88 25 19 39
Libellés : Actualité, L'Association
C'est la rentrée !
L'été tire à sa fin et les vacances sont finies. Nos activités reprennent ! Et le blog suit.
Libellés : Actualité, Galerie Photos, L'Association
vendredi 7 mai 2010
Campagne contre le barrage Belo Monte : Raoni à Paris
PARIS - Le chef indien Raoni a appelé mercredi la France, l'un des plus proches alliés du président brésilien Luis Inacio Lula Da Silva, à soutenir son peuple qui s'oppose à un projet de barrage géant en Amazonie. Rendu célèbre par le soutien que lui a apporté le chanteur Sting en 1989 pour la protection de la forêt amazonienne, Raoni dit avoir été "envoyé par toutes les communautés indigènes de la région des Kayapos, avec la mission de trouver des soutiens et des fonds pour protéger la forêt". Selon lui, "3.000 guerriers" sont prêt à prendre les armes et attendent de "voir s'il est possible de négocier avant de se battre" contre le projet de barrage. Après 20 ans de controverses, la justice fédérale brésilienne a donné son feu vert le 16 avril à la construction du barrage de Belo Monte sur le Rio Xingu qui deviendra en 2015, date prévue de son inauguration, le troisième plus grand barrage hydroélectrique au monde (11.000 MW). Le barrage, un investissement de 8,2 milliards d'euros, doit noyer 500 km2 de terres. Les travaux débuteront au plus tard en septembre. "Depuis toujours, j'empêche mon peuple de se battre, mais je suis très préoccupé et très inquiet maintenant", confie à l'AFP le chef indien, coiffé de plumes de perroquet jaunes et rouges, le torse couvert d'une peinture de guerre, et un impressionnant labret (disque en bois) dans la lèvre. Les Kayapos sont un peuple indigène du Brésil amazonien vivant dans les Etats du Mato Grosso et du Para. Il compte 6.800 membres aujourd'hui répartis en plusieurs tribus, selon Jean-Christophe Dutilleux, co-auteur de "Mémoires d'un chef indien", livre pour lequel les deux hommes sont également en promotion. La tournée du chef indien doit se poursuivre par une rencontre jeudi avec Jacques Chirac, ancien président de la République, mais aussi avec des élus de droite et de gauche ou encore le patron de Renault Carlos Ghosn (qui est né au Brésil) mercredi. Le chef Raoni n'a fait aucun commentaire sur une éventuelle entrevue à l'Elysée. Raoni avait obtenu le soutien du chanteur Sting et s'était rendu célèbre en entreprenant un tour du monde avec un chef Sioux (Corbeau Rouge) qui l'avait amené à rencontrer Jacques Chirac (alors maire de Paris), François Mitterrand, (alors président de la République) et, plus tard, le Prince Charles, le roi Juan Carlos, le pape Jean-Paul II. (©AFP / 05 mai 2010 18h05)Le chef indien Raoni en France pour défendre l'Amazonie contre un barrage